dimanche 6 juillet 2025

LE BEST-OF, C’EST PAS DES CLOPINETTES


MARDI : Pat a ressorti un vieux JJ Cale, ce que tout le monde devrait faire une fois par mois, ce « Shades » est un des plus réputés, on y retrouve le style unique du guitariste, entre boogie moites et ballades jazzy.

MERCREDI : après Mick Ralphs la semaine dernière, Bruno donne encore dans l’hommage posthume, cette fois c’est Rick Derringer qui nous a quittés, guitariste sans doute resté dans l’ombre des stars qu’il secondait, comme Johnny Winter, il était un fervent artisan du heavy-blues.


JEUDI : Claude nous a commenté « les sérénades pour orchestre n°1 et 2 » de Johannes Brahms, composées en ces jeunes années. Inspirées de celles de Mozart mais non destinées aux soirées mondaines du siècle des lumières mais plutôt aux concerts symphoniques. Des œuvres  bucoliques et festives que l'on pourrait écouter dans un carrousel. 

VENDREDI : Luc a été voir le dernier Wes Anderson, pour lui laisser une dernière chance (il avait dit ça aussi pour les deux précédents), le constat est le même : « The Phoenician Scheme », malgré un casting alléchant et des images séduisantes, est confus, bavard, et lasse rapidement.

👉 La semaine prochaine, dès lundi, on sera en live avec Melody Gardot (à l’Olympia), il y aura du Pink Flyod et du Rock Progressif (on est du genre raccord dans les sommaires) et on est allé voir le dernier Quentin Dupieux.


Clap de fin pour Michael Madsen, snif, 67 ans aux flingues, l’acteur emblématique de Tarantino, qui a pourtant tourné dans des centaines de projets (ciné, télé). On l’avait vu débarquer dans le sympa « War games » de John Badham en 1983, il était aussi au générique de « Kill me again », « The Doors » et bien sûr « Thelma et Louise ». Mais le grand public le découvre en truand sadique, adepte du coupe-choux dans « Reservoir Dogs » de Tarantino, qui le fera tourner à trois autres reprises. Citons aussi « Donnie Brasco » et « Sin City » pour le meilleur. Car ce n’est pas lui faire offense de dire qu’il a fait aussi pas mal de nanars (parfois jusqu’à 7 films dans l’année, il avait quoi comme traites à payer ?) mais même là, l’indulgence prônait. On ne se lassait pas de sa dégaine de voyou, sa voix de velours, malgré sa carrure de déménageur on avait l’impression qu’il pliait sous le poids des remords ou de la fatalité (héritage de Brando), d’où ce regard de biais à la James Dean, doublé d’un sourire charmeur qui faisait craquer les filles (madame B. le trouvait particulièrement à son goût...). Il était le frère de Virginia Madsen, la bombe blonde de « Hot spot ». 


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Dernière heure ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

R.I.P bis. Michael Madsen n'est pas parti seul : Mark Snow, compositeur (1946-2025), a classé définitivement son dossier X.

Pour ceux qui s'intéresse à la musique de film, les séries Tv comprises, Mark Snow n'avais peut-être pas atteint la célébrité d'un John Williams, d'un Howard Shore (le seigneur des anneaux, les films de David Cronenberg) Angelo Badalamenti (pour David Lynch), et quelques autres. Tous déjà honorés par une chronique...

Mark Snow entrera dans la légende pour un air archi connu pour l'une des séries les plus matquantes de la fin du XXème siècle : X-Files avec deux acteurs mythiques : David Duchovny, Fox Mulder, l'amateur de E.T, d'irrationnel et sa comparse, la séduisante Gillian Anderson alias Dana Scully. 9 saisons, 216 épisodes, plus deux films et deux saisons 10 et 11 tournées a posteriori; mais guère passionnantes à mon goût. Quand le moule est cassé !

Tu Tu tu Tu…. Combien de fans ont siffloté ce motif de quatre notes en mode mineur pour rendre la thématique plus flippante ?

Le nom de Mark Snow (en fait Martin Fulterman) semble moins connu que ceux cités plus haut dans le sens où il n'a pas signé de partition pour des mégas blockbusters comme la Guerre des étoiles… Pourtant, il peut s'enorgueillir d'avoir assuré l'illustration sonore de vingt longs métrages pour la toile, dont les trois derniers films d'Alain Resnais : 2009 - Les Herbes folles, 2012 - Vous n'avez encore rien vu, 2014 - Aimer, boire et chanter.

Mark Snow, c'est aussi 49 séries TV (X-files et l'autre production Chris Carter : Millenium), Smallville … et, excusez du peu : les musiques de 137 téléfilms ? Son style n'était ni symphonique à la manière de Williams ni postromantique comme les partitions de Jerry Goldsmith. Non, Snow usait de toutes les techniques disponibles : orchestrales à électroniques. Plusieurs anthologies sont disponibles…

78 ans ? C'est un bel âge diront certains en comparaison des 67 ans de Madsen, le colosse qui devait passer les portes en se mettant de profil (dixit le fiston de Claude Toon qui, adolescent, attendait chaque épisode de X-files et aimait l'acteur baraqué et taigneux).


X-files, et Millenium puis les Herbes folles pour Resnais.



3 commentaires:

  1. Le batteur de Led Zep qui réalise War Games 3 ans après sa mort...balaise...

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    1. T'as raison Juan ! Je ne sais pas de quoi ce lapsus est révélateur ? C'est corrigé, merci.

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  2. Y'a aussi eu le footeux Diogo Jota...
    Madsen aurait pu faire le biopic du "King", non ?

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