jeudi 15 mai 2025

PATTI SMITH par Benjamin


Ils sont les bras qui bâtirent la grandeur de l’Amérique, le sel de la terre, la foule modeste des travailleurs besogneux. Les usines furent leur champ de coton, les chaînes de montage leur source de douleur. L’usine leur prenait leur énergie, mais l’usine leur donnait la vie. La plupart de ces damnés de la terre n’oseraient imaginer ce qu’ils seraient sans ce travail, sans doute mourraient ils de faim dans les rues. En dehors des simples contingences matérielles, ce travail leur offrait une dignité, leur permettait de nourrir une famille dont ils élevaient dignement les enfants. Le père de Patti Smith fit partie de ces honnêtes hommes simples dont la principale ambition fut de subvenir aux besoins d’une famille heureuse. Sans doute se demanda t-il parfois par quel miracle sa femme l’avait choisi, elle qui chantait le jazz avec une intensité émotionnelle digne de Billie Holiday

La gloire ne voulut malheureusement pas d’elle et, consciente que tout parent doit faire passer le bonheur de sa progéniture avant le sien, cette grande voix potentielle abandonna ses rêves de gloire pour un salaire régulier. Durant son enfance, Patti Smith connut ses premiers émois musicaux sur les chorus de John Coltrane et les rythmes imprévisibles de Thélonious Monk. Cette éducation musicale n’entra pas en contradiction avec la dévotion d’une famille très pieuse, elle semblait au contraire l’intensifier. La musique et la religion visent le même but, la transcendance de l’homme et son accès à une certaine paix de l’esprit.

Plusieurs de ces musiciens eurent d’ailleurs une aura presque christique, ils triomphèrent de leur part d’ombre pour apporter une certaine forme de sagesse aux hommes. Coltrane voulut que sa musique apporte le bonheur à ses semblables, certaines de ces mélodies s’imposant comme de véritables baumes soignants les plus cruelles douleurs spirituelles. Des disques tels que « Ballads », « My favorite things » et « A love suprem » étaient tout simplement beaux, d’une beauté élevant l’humanité à des hauteurs insoupçonnées. L’artiste est le serviteur du beau, le consolateur des hommes, celui qui célèbre dieu dans sa définition la plus métaphorique et universelle. Patti Smith voua donc sa vie à l’art telle une none vouant la sienne à dieu, consciente de la dureté de l’existence qu’elle choisissait. La jeune fille était, il faut dire, douée de cette sensibilité absurde décrite par Flaubert, les injustices égratignant les autres la déchiraient. Ainsi se sentit elle sœur des damnés de son époque, fréquentant principalement des amis noirs et se disant bouddhiste en réaction aux persécutions des tibétains. 

Depuis que sa mère lui avait offert « My favorite things », John Coltrane devint son grand héros, un des premiers hommes lui montrant la grandeur des créateurs. En 1963, alors que se préparait la glorieuse invasion du rock anglais, elle mentit sur son âge pour assister à un concert du saxophoniste. Celui que tout le monde prenait alors pour un instrumentiste énervé et pressé venait de publier le majestueux « Ballads » et « John Coltrane with Duke Ellington », tournant ainsi une des plus belles pages de sa carrière.

Ce soir là, celui qui fit faire au jazz un pas de géant enchaîna les chorus semblant ne jamais devoir finir, comme si une force supérieure l’avait doté d’un souffle infini. Cet homme ne jouait pas, il priait, ses notes formaient des psaumes d’une intensité unique. Ce que ce musicien faisait avec ses mélodies, Patti Smith voulut le faire avec ses mots, la poésie était pour elle un moyen de faire chanter la pensée et de donner à la douleur une beauté lumineuse. Admiratrice de Coltrane, elle se dit également fille spirituelle de Rimbaud, auquel elle vouait une admiration fanatique. Un tel romantisme mène rarement à une vie facile et prospère et, poussée par les contingences matérielles dans la même ornière ouvrière que ses parents, Patti fit un court passage dans la jungle de l’usine. 

Ceux qui vantent la grandeur morale du petit peuple ne l’ont jamais connue, le mythe de la bonté des petites gens est une fine feuille se déchirant fatalement au contact du réel. Si ceux-ci ont toujours prêché l’amour et la bonté, passant des bondieuseries les plus niaises au communisme le plus hypocrite, pour finir dans l’égout de l’infantilisation moderne, ce n’est que pour se rassurer en bêlant avec le troupeau. Dans leurs actes, les classes basses comme les autres agissent le plus souvent avec une méchanceté triomphante nourrie par une bêtise crasse. La véritable bonté naît d’abord de l’intelligence, qui se remarque à la réaction d’un homme devant ce qu’il ne connaît pas. Le pessimiste Schopenhauer en déduisit que « les aigles ne volent pas avec les pigeons », affirmant ainsi que les hommes se rassemblaient ou se repoussaient selon la profondeur de leur pensée.

Mettez un esprit élevé au milieu d’intellects avachis, un libre penseur dans un égout à conformisme, et vous êtes sûr que cette somme de médiocrité triomphante se servira de son nombre pour détruire ou rabaisser ce qui lui est supérieur. La malédiction de l’homme libre se lit sur son visage, son indépendance d’esprit se voit à la vivacité de son regard, qui à l’allure de la pire injure pour la horde bovine. Dès ses premiers pas dans l’usine, Patti Smith put sentir l’antipathie de cette horde moutonnière. Un jour, trois mégères l’attendirent dans les toilettes de l’entreprise, où elles lui firent subir le plus infamant baptême. Se rappelant de ce jour où ces harpies plongèrent sa tête dans les toilettes, la papesse punk en tira plus tard le cri rageur de « Piss factory ». De ce jour naquit sa résolution d’éviter au maximum l’enclos mesquin du salariat. 

Entre quelques petits boulots de caissière, Patti Smith vécut essentiellement de rapines, payant sa liberté au prix d’une misère affamante. Dormant dans les gares, elle finit par rencontrer un certain Robert, qui l’hébergea dans un hôtel de New York. Telle Albertine Sarazin dans l’astragale, elle vécut alors une romance parfaite qui semblait ne jamais devoir finir. Les deux rêveurs partageaient la même ambition, le même goût pour la liberté, la même volonté de voir leur art conquérir le monde. Dans les couloirs de l’hôtel, la vision de junkies en transe leur donnait un terrible avertissement. Eux aussi eurent leurs grands rêves, eux aussi payèrent leur liberté au prix de la misère et de la solitude, avant de céder aux sirènes du désespoir. Ils tombèrent de si haut que leurs esprits n’étaient plus que des champs de ruines et leurs corps des amas de douleur. Patti et Robert Mapplethorpe n’abandonnèrent jamais, les poèmes de la première côtoyant les dessins du second dans un capharnaüm magnifique. 

Ils n’avaient rien, si ce n’est l’essentiel, mais un tel bonheur ne pouvait durer. Au fil des jours, Robert se montra de plus en plus distant, l’amitié était toujours là mais l’amour des débuts s’évaporait. Vivant la troublante révélation décrite par Mishima dans « Confession d’un masque », Robert Mapplethorpe se mit à explorer les sentiers de son homosexualité. Si cette révélation troubla d’abord Patti, elle ne fit que renforcer une amitié désormais dénuée d’ambiguïté. Il l’avait vue galérer dans les rues, plonger dans ses premières transes poétiques, se passionna avec elle pour le blues des Stones et les inventions d’un rock flamboyant. Le rock, voilà la force capable de propulser sa poésie au quatre coins du monde, l’énergie prompte à faire décoller ses transes mystiques vers des sommets nirvanesques. 

Le rock fit également naître quelques refuges underground où, si vous aviez un peu de talent, la crème de l’avant-garde musicale venait vous rencontrer. Les premières prestations de Patti Smith furent modestes, quelques lectures sur fond de rythmes stoniens devant un public limité. Dans les escaliers de l’hôtel (le Chelsea hôtel) où se déroulèrent ces prestations, quelques hippies en bout de course s’envoyaient déjà de grandes doses d’héroïne, devenant ainsi la preuve morbide de la fragilité d’une utopie mort née.

Après une de ces prestations, un musicien proche de Bob Dylan l’encouragea à poursuivre l’écriture, avant de lui faire côtoyer la pointe de la culture américaine. Elle eut alors l’occasion de parler de littérature avec Burroughs, qui porta un coup déjà décisif à l’hédonisme narcotique sur le troublant « Junkie ». Elle se lia également d’amitié avec Janis Joplin, prouvant ainsi que la papesse punk fut surtout la reine hippie de la génération no future. Pour l’heure, la jeune femme se voit plus comme une poétesse et une artiste que comme une véritable chanteuse. Ainsi participa-t-elle à une pièce de théâtre écrite par Andy Warhol, avant de publier son premier recueil de poèmes. C’est encore Andy Warhol qui la rapprocha un peu plus du rock, son fameux Velvet Underground fascinant la poétesse lors de son passage à la Factory. 

Elle vit de la beauté dans leur simplicité, de la grandeur dans le nihilisme de Lou Reed. Rencontrant Lenny Kaye lors de cette épiphanie proto punk, elle déclama ensuite ses textes avec pour fond sonore ses riffs vaguement bluesy. C’est aussi à cette époque que Allen Lanier, le musicien du Blue Oyster Cult insista pour qu’elle devienne chanteuse. Il fallut un drame pour que celle qui avait une si haute idée de l’art accepte de descendre dans l’arène de la culture populaire. Jim Morrison lui ressemblait tant, poète ambitieux tentant d’adapter son art à un monde de bruit et de fureur. Voulant se servir de la culture rock pour propulser ses vers aux quatre coins du monde, le Roi Lézard fut noyé par son courant impétueux. 

Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux n’accordant d’importance à ses vers que lorsqu’ils sont portés par les transes chamaniques des Doors. Fuyant l’adoration de la foule, il mourut dans cette France dont il admirait les génies littéraires.

Convaincue qu’elle ne tombera jamais dans le même piège, Patti Smith revendiqua de plus en plus sa proximité avec une culture rock qui lui faisait les yeux doux. Séduit par sa performance lors d’une série de lectures nommées Rock’n’Rimbaud, Tom Verlaine participa à la production du premier 45 tours du groupe de la poétesse apprentie rockeuse. En face A, la papesse punk fit de « Hey Joe » une transe menaçante, annonçant par la reprise de ce classique l’avènement d’une période de trouble et de violence musicale. La face B ne fut autre que « Piss factory », vibrant cri de libération lancé contre le monde abrutissant et la foule lyncheuse des usines. Désormais influencé par la liberté des musiciens free jazz, Lenny Kaye tissait de véritables tapis de sons Coltranien, sur lesquels les mots de cette fille de Rimbaud s’élevaient vers des Eden inconnus. 

Ainsi naquit le Patti Smith Group, passerelle céleste entre l’idéalisme psychédélique et la rage punk. De passage lors d’un des premiers concerts de son groupe, Bob Dylan donna sa bénédiction à cette chanteuse rimbaldienne en venant lui exprimer son admiration. Prise lors de cette rencontre, la photo de leur entrevue parvint aux responsables d’un grand label. Flairant un gros coup, celui-ci fit signer un contrat au groupe et demanda à John Cale de produire son premier album. Le premier essai de l’homme en tant que producteur, s’il fut un cuisant échec commercial, fut décrit par nombre de critiques comme l’album posant les bases de ce que fut le rock ensuite.

Aujourd’hui, plus personne ne conteste au premier album des Stooges son statut d’annonciateur de la vague punk. Luttant une nouvelle fois pour donner un peu d’allure aux instrumentaux chaotiques d’une bande d’utopistes rêveurs, l’ex bassiste du Velvet accomplit ce miracle musical qu’est « Horses ». L’album est porté par un blasphème d’autant plus cinglant, qu’il est illuminé par le lyrisme d’une poétesse croyante : « Jesus died for somebody sin but not mine ».

Là-dessus, la guitare s’emballait comme le cœur de deux amants fous de désir, les mots avaient la sensualité hystérique d’allaitements orgasmiques. Cette ode au désir masculin écrit par les Them (« Gloria ») devint un free rock transcendantal, la révolte hédoniste portée par une saisissante rage de vivre. « Horses » est la définition même de la révolte, son mysticisme symbolise ses grands espoirs et son énergie ses excès. Puis il y’avait ce groupe, mélange fascinant des Yardbirds sous speed et d’une vision rock du chaos free jazz. Décrite comme une révélation, Patti Smith profita d’un de ses concerts pour faire subir au « My generation » des Who les pires outrages. Sur cette destruction d’une violence que l’on croyait indépassable, une génération prenait le pouvoir en tuant la précédente. 

Suivant malgré lui l’avis majoritaire, Lester Bang n’hésita pas à descendre le second album de son amie. En lui imputant le péché d’orgueil, avant de la ranger dans la horde vulgaire du hard rock, Bang se faisait l’écho de l’aversion croissante des punks pour la recherche sonore et le progrès instrumental. Certains allèrent jusqu’à faire le même procès aux Clash, dont ils limitèrent les mérites à la fougue ramonesque du premier album. Si « Radio Ethiopia », son deuxième album, sonna bien un peu comme les Aerosmith des débuts, ce fut un Aerosmith centré sur la puissance des riffs et la pureté de la mélodie. « Ask the angel » y sonnait comme les Stones jouant pour le Dalaï-lama, « Ain’t it strange » était un mantra hypnotique d’une rare intensité, « Pissing on a river » une version poétique de « Dream on » d’Aerosmith

Pour les seventies, « Radio Ethiopia » fut une sorte de tour d’honneur, un brillant compromis entre la beauté de ses débuts et le nihilisme de son crépuscule. La critique comme les hordes punk ne pardonnèrent sans doute pas la rapidité du succès de cette femme qui, quelques jours seulement après la sortie de son premier album, effectuait déjà des tournées aux quatre coins de l’Amérique. Enregistré dans l’urgence, « Radio Ethiopia » subit un retentissant échec commercial qui l’empêcha d’être réhabilité plusieurs années après sa sortie. Patti Smith vit le rock comme une croisade, elle chantait avec la ferveur d’une missionnaire venue apporter la bonne parole aux hordes sauvages. 

Mais, pour l’establishment, ses prêches étaient impies et sa musique pernicieuse. Il lui donna un premier avertissement lorsque, après avoir dit fuck lors d’un de ses concerts, Patti Smith fut bannie des antennes américaines. Loin d’être intimidée, elle répondit par un long article contre la censure publié dans le magasine Cream. Lors de ses concerts suivants, la chanteuse semblait possédée par ses transes mystico punk, son corps et sa voix devenant l’incarnation de la révolte et de l’idéalisme de la jeunesse.

Un soir, alors que la boucle hypnotique de « Ain’t it strange » lui fit perdre tout contact avec le réel, elle chuta de scène avec la lourdeur d’un ange à qui l’on aurait coupé les ailes. Se brisant ainsi deux vertèbres cervicales, elle profita de ce repos forcé pour terminer un recueil de poèmes. Dans l’isolement de la convalescence, la chanteuse ambitieuse rêvait de gloire mondiale, l’époque donnant encore quelques exemples de rockstars propulsés au sommet des ventes. Parmi eux, un folk rocker blond et son groupe de briseurs de cœur venait de conquérir l’Amérique à grands coups de rock sentimental. Tom Petty et ses Heartbreakers ne furent à leur début qu’un groupe de rhythm’n’blues mal dégrossi, la beauté de leurs influences Byrdsiennes se laissant toutefois deviner derrière l’apparente simplicité de leur deux premiers albums. 

Inventant une production pop qui ne détruisait pas l’énergie de son rock romantique, Jimmy Lovine fit de « Damn the torpedoes » l’album qui transforma Tom Petty en idole américaine. Lorsque l’album sortit, Patti Smith s’apprêtait à enregistrer son troisième album, étape cruciale qui décidait bien souvent de l’avenir d’un artiste. C’est donc naturellement que Lovine fut choisi pour produire ce qui sera pour elle le disque de la consécration populaire. Nappant la hargne du Patti Smith Group d’un rutilant vernis pop, Lovine fit des cris de révolte de ces sauvages des tubes planétaires. Écrite par Bruce Springsteen, « Because the night » fut diffusée en boucle par ces radios qui la bannirent quelques mois plus tôt. Le punk agonisait déjà, une pop de plus en plus standardisée commençait à imposer sa bêtise triomphante, laissant la chanteuse choisir entre l’abandon et la compromission.

Dans le même temps, elle rencontra celui avec qui elle voulut fonder une famille. Décidée à se vouer à ce nouvel objectif avec autant de ferveur qu’elle le fit pour sa carrière, elle décida d’enregistrer un dernier album avant de s’embarquer dans une grande tournée d’adieu. La misandrie du féminisme moderne y verra sans doute une nouvelle preuve de la domination de l’homme sur la femme. Comme si les femmes ne pouvaient décider par elles mêmes de se vouer à leur famille, comme si la servitude imposée par leur vie professionnelle valait mieux que l’amour d’un mari et l’éducation d’une progéniture. L’esprit de Patti Smith fut entièrement voué à la transcendance, et une femme ne s’élève jamais autant que lorsqu’elle assume pleinement son rôle de mère.

Produit par Todd Rundgren, « Waves » montre une chanteuse à l’énergie plus apaisée, l’espoir et la joie ont fait place à la révolte. Une page fut ainsi tournée sur les tubes mystico pop « Dancing barefoot » et « Frederick », ode à cette nouvelle vie que la poétesse apaisée accueille avec enthousiasme. 

Patti Smith ne sortit de cette retraite familiale qu’en 1995, lorsqu’elle revint sur scène pour surmonter la brutale disparition du père de ses enfants. De ce deuil naquirent les excellents albums « Gone again » et « Peace and noise », poignantes prières d’une chanteuse voyant son monde disparaître. Sa fièvre mystique ne s’était pas encore éteinte, elle avait juste changé de forme. Ayant connu la débauche et l’exil, la pauvreté et la richesse, la honte et la gloire, cette fille de Zarathoustra chantait désormais avec l’intensité d’un sage Nietzschéen. 

Le rock ayant désormais perdu sa grande popularité, elle impose aujourd’hui son statut d’écrivain grâce à des livres nés des expériences d’une vie bien remplie.


2 commentaires:

  1. 23 Janvier 2011, salle Pleyel. Avec Maggy Toon, nous voilà sagement en attente d'un spectacle réunissant Patti Smith (chant et récitante), le pianiste et compositeur Philip Glass en accompagnateur, l'un des papes du minimalisme (voir index), le guitariste de Patti et même son ado de fille qui fera un caméo au clavier…
    La soirée se concentre sur les textes du poète militant et un peu maudit Allen Ginsberg, ami des deux vedettes du jour… Super soirée, pendant l'entracte Glass jouera plusieurs de ses études…. Bref…
    Le lendemain je commente sur Amazon une gravure de la 6ème symphonie de Glass inspirée d'un texte de Ginsberg "ode plutonium"…
    Christian Selmogue, rédacteur à l'époque, tombe sur ce commentaire et hurle "PATTI SMITH à Paris et PERSONNE N'EST AU COURANT", ce en quoi il a parfaitement raison, les médias ont été muettes sur ce coup. J'avais le programme de Pleyel à l'époque, sinon… Une salle qui attendait l'achèvement de la Philharmonie !
    La suite : réponse à Christian Selmogue -> lecture du Deblocnot -> échange de mails poilants avec Luc pour proposer mes services sur une catégorie "classique", et après… vous connaissez…
    C'est dingue le hasard des rencontres 😊
    Pléonasme : superbe article !

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  2. Merci pour le témoignage et le compliment 🙂

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