Nina Hagen au delà de la punkette des années 80, elle est une artiste au
charisme fou et à la voix fabuleuse.
Retour dans les bras du Christ après plusieurs années dans
l'hindouisme
Dotée d'une voix théâtrale à la tessiture impressionnante, la chanteuse Nina Hagen a toujours jonglé avec les genres, combinant brillamment les énergies du punk rock avec celles du reggae, du funk et de l'opéra. Depuis ses débuts en Allemagne de l'Est sur des musiques punk enragées (juste avant son passage à Berlin-ouest en 1976 avec son beau-père, le poète Wolf Biermann), jusqu’à revisiter des standards jazz des années 1930 dans l’album ”Big Band Explosion“ en 2009, elle n'a jamais rien fait comme tout le monde. Mais toujours, assurément, elle a marqué les esprits et bousculé les conventions avec humour et générosité. La reine du punk allemand, Nina Hagen, ne s'est pas calmée. Elle arbore toujours un look improbable entre inspirations gothiques et mangas ; sur scène, elle fait toujours preuve d'une grande excentricité mais spirituellement tout a changé !
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Sa vie à été très mouvementée. En 1987, Nina Hagen s’est mariée à un jeune punk de 17 ans surnommé ”Iroquois“ sur une plage d’Ibiza. L’accès au mariage est payant et Nina Hagen en profite pour faire un discours sur la religion, la politique et la défense des animaux. Au tout début des années 1980, elle voit des OVNIS multicolores dans le ciel de Californie. L’expérience l’a profondément marquée même si elle a toujours refusé de s’en servir pour ses chansons. Nina Hagen a raconté dans son autobiographie que cette vision lui avait indiquée un chemin de vie. Son parcourt vis-à-vis de la religion est très embrouillé. Née juive, par son père, mais jamais vraiment pratiquante, Nina s’est convertie au bouddhisme en 1981 (Pour ma part, le bouddhisme n’est pas une religion, mais une philosophie). Elle a affermi sa religion au cours de plusieurs voyages en Inde.
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”Down At the Cross“ et ”Just a Little Talk with Jesus“ : deux titres où elle exprime sa foi. ”Mean Old World“ : un traditionnel repris de
T.Bone Walker, un blues un peu gras
mais très agréable a écouter. ”Help Me“ : un petit country de
Larry Gatlin. ”Take Jesus With You“ Un gospel rapide avec chœur comme on pourrait en entendre dans les
églises évangélistes. ”On the Battlefield“, ”Run On“ : deux chansons traditionnelles rapides ou
Nina se lâche un peu. ”All You Fascists Bound to Lose“ un grand classique de
Woody Guthrie surement même le titre
le plus connu du chanteur de folk et de protest-song. ”Sometimes I Ring Up Heaven“ : un superbe blues jazzy qui pourrait te faire penser à
Janis Joplin pour finir un album
ciblé sur la spiritualité.
1. | God's Radar | 3:58 |
---|---|---|
2. | I'll Live Again | 2:48 |
3. | Personal Jesus | 4:01 |
4. | Nobody's Fault But Mine | 4:01 |
5. | Down At the Cross | 3:13 |
6. | Just a Little Talk with Jesus | 3:49 |
7. | Mean Old World | 3:03 |
8. | Help Me | 2:35 |
9. | Take Jesus With You | 3:12 |
10. | On the Battlefield | 3:41 |
11. | Run On | 2:27 |
12. | All You Fascists Bound to Lose | 1:40 |
13. | Sometimes I Ring Up Heaven | 4:12 |
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