dimanche 17 décembre 2023

BEST-OF STONIEN

MARDI : cet été, Sinead O’Connor a quitté définitivement la scène (et la vie) pour rejoindre les démons qui l’habitaient. Pat a réécouté un de ses albums de reprises jazzy « Am I not your girl » très agréable à écouter même si le filet de voix de la dublinoise au crâne rasé se perd parfois dans l’orchestre qui l’accompagne.

MERCREDI : non, Bruno n’écoute pas que des vieux trucs de chanteurs morts, la preuve, ce premier album de Madlen Keys, derrière qui se cache la compositrice française Caroline Calen « Event Horizon » fait fi des frontières, pioche brillamment dans divers genres musicaux. L’enthousiasme de notre chroniqueur n’ayant rien à voir avec les origines corse de Caro… 

JEUDI : c’est Benjamin qui s’est dévoué pour aller écouter le dernier Rolling Stones, un plaisir plus qu’un sacerdoce, puisque que ce « Hackney Diamonds » garde l’enthousiasme juvénile et la fougue rythmique qui fit la gloire de la bande à Jagger, un disque qui est loin d’être le diamant terne que l’on a décrit.

VENDREDI : après avoir triomphé avec son premier film, Ladj Ly revient avec « Bâtiment 5 » sur le sujet brûlant de la rénovation des banlieues, prétexte à chasser les indésirables (titre de travail du film). Un manifeste politique parfois maladroit, peu nuancé, mais qui a le mérite de nommer les choses…

👉 La semaine prochaine, on écoutera avec Pat l’album le plus vendu de Barclay James Harvest, et Claude poussera la romance avec le trio pour cor, violon et piano de Brahms. Et comme Noël approche, Luc a pensé à un film qui se passe pendant les fêtes, le fait que ce soit la dernière réalisation de Stanley Kubrick n'a évidemment pas pesé dans l'équation. Et demain, dernière heure : RIP Guy Marchand...

Et à ce propos, un dernier salut à Ryan O’Neal (1941 – 2023) qui avait été une immense star au début des années 70, grâce au larmoyant « Love Story » (et sa suite « Oliver’s story » qui a fait un bide), puis une collaboration fructueuse avec Peter Bogdanovich (on avait parlé ici de « Barbe à papa ») qui l’a conduit à être choisi par Kubrick pour « Barry Lyndon », un rôle qui lui a collé à la peau, qui divisera son public entre ceux qui ne lui pardonneront pas ce personnage d’arriviste, et ceux qui jugèrent insipide son interprétation mélodramatique. Il y avait eu après « Driver » de Walter Hill, avec comme partenaire notre Isabelle Adjani, polar qui a inspiré le « Drive » Nicolas Winding Refn, et puis après plus grand-chose, quelques apparitions télé en guest-star et un mariage très médiatisé avec Farrah Fawcett.     

Bon dimanche.


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