En dix années de chronique, je n’ai jamais écrit une ligne sur Claude
Nougaro, un manque à combler… Voilà qui est fait
Entre le Blues le Jazz et la Java
Toulouse est surtout connue pour ses spécialités culinaires, entre le
cassoulet, le foie gras et ses spécialités locales comme le
cachou Lajaunie. C’est la ville du rugby
avec les beaux jours du Stade Toulousain (Actuellement
6e au classement du top 14), c’est aussi une ville d'où
beaucoup de personnalités de la musique sont issues comme la soprano
Mady Mesplé, le baryton
Jean-Philippe Laffont, le musicien
Art Mengo, les groupes
Image,
Gold,
Zebda et même le rock métal avec
Sidilarsen ou
Punish Yourself (Que j’avais vu en première partie de
Tagada Jones) mais celui qui reste la figure emblématique de la ville rose reste
Claude Nougaro.
Luc avait parlé du Toulousain il y a dix ans sur l’adaptation d’un titre
de Dave Brubeck. Je ne parlerai pas d’un
album en particulier, mais d’un super 45 tour sorti en 1963.
Pourquoi un simple 45 tour ? Parce qu’il est lié à ma vie de père. Je
n’ai jamais voulu de garçon, j’ai tout fait pour que ce soit une fille et
même avant sa conception je savais déjà que son prénom serait Cécile. Et
je ne m’arrêtais pas la puisque ses autres prénoms sont Léa (La chanson du groupe Louise Attaque), Aurélia (Un titre du groupe Ange) et Maïtena (Un prénom qui vient d’une vieille berceuse Basque, prénom dérivé de
Maïtia qui veut dire «Bien-aimée»). Mais trêve de bavardage sur ma vie et retournons en Occitanie.
Pierre Nougaro le père |
Il commencera sa carrière sur scène en 1954 au
Lapin Agile, le cabaret Parisien sur la butte Montmartre, en
récitant des poèmes. Il envoie ses textes à
Marguerite Monnot la compositrice d’Edith Piaf et c’est au même endroit qu'il se décide de chanter ses propres textes
pour gagner sa vie.
Une collaboration qui va marquer sa carrière, c’est celle avec le musicien
Michel Legrand. En 1958, sort son
premier 25cm «Il y Avait une Ville». Il faudra attendre 1962 pour que le succès pointe le bout de
son nez avec son deuxième 25 cm «Le Cinéma» avec des titres comme «Le Jazz et la Java», «Le cinéma» et «Le Rouge et le Noir». Mais en 1962
il deviendra le père d’une petite fille qui portera le prénom de sa
grand-mère :
Cécile. Le toulousain en fera une chanson avec
Jacques Datin (Qui a écrit pour France Gall,
Juliette Gréco,
Serge Lama,
Serge Reggiani,
Edith Piaf…), chanson qui lui ouvrira les portes de la renommée. «Cécile, ma Fille» où l’histoire d’un père qui s’adresse à sa fille de six mois. Elle ne
sortira qu’en super 45 tours, il faudra attendre 1969 pour qu’elle
soit rééditée. Elle sera reprise par beaucoup d’artistes, citons :
Michel Fugain,
Maurane,
Yves Duteil et
Bernard Lavilliers.
La suite pour Claude Nougaro ce sera un troisième 25 cm en 1964 «Je suis sous…» et la suite de la suite, ce sera dix sept albums teintés de jazz, de blues, de rythmes afro et brésilien avec le succès que l’on connait.
C’est peut-être idiot (Ou alors j’ai vieilli !) Mais à chaque fois que j’entends cette chanson, je ne peux m’empêcher d’avoir la larme à l’œil 😪💗.
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