BEST-OF ROMANTIQUE MAIS MODÉRÉMENT

MARDI : quand on parle de Beethoven on pense à la Cinquième Symphonie, quand on parle de Ravel on pense au Boléro, quand on parle d'Annie Cordy on pense à Tata Yoyo, mais quand on parle de Max Bruch, on ne pense à rien du tout… Sauf Pat, qui justement nous a fait découvrir ce compositeur et violoniste prolifique (1838-1920). Romantique dans l'âme, il est quand même connu pour son 1er concerto pour violon joué et rejoué jusqu'à l'usure des cordes...

MERCREDI : les Handsome Jack ont deux points communs avec Max Bruch, la barbe fournie et un petit défaut de notoriété. On découvre encore avec Bruno un sacré groupe, avec leur dernier disque « Get humble » qui nous renvoie au bayou de CCR…  

JEUDI : encore un grand compositeur, de jazz, puisque c’est Benjamin qui nous a invité à réécouter « The amazing Bud Powell » un album de… Bud Powell, pianiste et prince du Be Bop, qui nous a laissé une œuvre fascinante, aussi bouleversante que la complainte d’un ange dont on a arraché les ailes.

VENDREDI : tiens, Luc est dans sa période western, le deuxième d’affilée, avec un titre méconnu et nunuche « 7 Secondes en enfer » qui est tout simplement une suite de Règlement de compte à OK Corral, réalisé par le même et solide John Sturges, plus dur, sec, est tout aussi réussi.

👉 Bon dimanche, on se retrouve mardi avec The Buggs, Mozart , Clara Hakil et Karajan, et le dernier ovni cinématographique de Quentin Dupieux.

Et puis un dernier salut à l’immense Jean Louis Trintignant, qui a quand même pêcho Bardot à ses débuts (avec Vadim), mais pas que, on l'a vu chez Lelouch, Gavras, Rohmer, Haneke, Kieslowski, Bertolucci, Scola, Blier, Girod, Trintignant (sa femme ou lui-même, car aussi réalisateur) dans le dernier Truffaut, il est la voix française de Nicholson dans "Shining" (Kubrick voulait les meilleurs) et puis du théâtre, beaucoup de théâtre... Une stature, une présence, un regard, une voix, bref, un acteur, un vrai !