Si il est un groupe qui m'aura fait
rêver plus qu'aucun autre, il y a maintenant quelques années de ça, c'est bien
celui-là. IRON MAIDEN, je l'ai écrit en lettres capitales partout tant que j'ai pu. Je l'ai
acheté, affiché, porté, vu, lu, écrit autant de fois que j'aurai
pu. Pourtant, en refermant ce nouveau chapitre de mes héros d'hier, j'ai,
depuis le retour au bercail de Bruce Dickinson et de Adrian Smith au début de ce millénaire, le sentiment que ce groupe n'est plus
exactement le même qu'avant.
- Premier constat avant même la
découverte de son contenu : Sa pochette et son illustration (immonde). C'est la
mascotte Eddy ça ?!!!
- Deuxième constat: La
production de Kevin Shirley est toujours aussi approximative depuis que Steve Harris lui a donné
les pleins pouvoirs de la table de mixage. Ou sont passés les aigus dans le mix
?.
Quant à l'hydre à 6 têtes, depuis sa
résurrection en 2000 et son album Brave New World, le géant MAIDEN n'en
finit pas de nous pondre des albums interminables a grands coups de morceaux
alambiqués s'étirant sur près de 10 minutes a chaque fois. Ainsi, sur ce
14ème album d'une heure et quart (glups !), les deux tiers de ce qu'il
contient dépassent allègrement les 7 à 8 minutes. De ce fait IRON MAIDEN ne fait plus
du Heavy Metal classieux et racé, mais a finalement inventé un nouveau genre
que l'on pourrait nommer ainsi: Le HMFA. Cela ne vous dit rien ? Explication: Après
l'AOR pour "Adult Oriented Rock", voici venu désormais le HMFA,
pour "Heavy Metal For Adult". Car oui, la musique de cette légende
anglaise ne s'écoute plus juste avec ses oreilles. Elle se doit désormais d'être
écoutée au calme avec un casque Hi-Fi de préférence, pour en saisir toutes les
nuances et les hypothétiques subtilités.
Des textes, des textes, et encore des
textes !!!!!! En vérité, ces nouveaux morceaux sont tout bonnement de vrais
romans. Bruce
Dickinson le
"tout puissant" me saoule désormais... Jusque dans
sa voix. Un comble tout de même, tant j'ai longtemps adulé l'entièreté de sa
personne. Et puis côté guitares, ça riff et ça chorus a tout va aussi… De Janick "la Danseuse" Gers à de Dave Murray en passant par Adrian Smith... Qui fait quoi ? Moi plus savoir du
tout au milieu de cet aggloméra de guitares toutes enchevêtrées qu'elles
sont...
Si il me faut saluer ici l'envie que le
groupe a manifestement de ne pas choisir la facilité et de tenter de se
renouveler un tant soit peu, je me demande bien quel morceau pourrait bien
rivaliser et soulever les foules lors des prochains concerts de la vierge de
fer face à des titres aussi emblématiques que "The Prisonner",
Where Eagles Dare", "Powerslave", "Infintite Dreams"
ou "Phantom of the Opera" ? En même temps, il est vrai qu'ils
ne les jouent même plus ces superbes morceaux. Trop immédiats sans doute.
A bon entendeur
Contrairement à son successeur (double
lui !!!!), The Final Frontier ne s'écoute plus bien. Adrian Smith aime écrire de belles mélodies et ça
s'entend. Ouf ! Pour le reste, merci de vous reporter à ce que j'ai déjà écrit
plus haut. Mais il est vrai qu'entre 3 semaines intensives d'écriture en commun
et les quelques mois que le groupe passait jadis en compagnie d'un producteur
aussi pointu et exigeant que Martin Birch, forcément le résultat ne peut pas être le même.
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