BEST OF HAUT EN COULEUR

Lundi : Claude faisait grise mine de crayon. Calembour douteux pour indiquer qu'en ce matin hivernal il nous chroniquait de manière enjouée un très joli roman de Jean-Gabriel Causse : Les crayons de couleurs. Un conte moderne dans lequel un matin l'humanité se réveille dans un monde en noir et blanc bien triste. Trois héros pittoresques vont tenter de lui redonner bonne mine…

Mardi :Triste actualité oblige, Pat nous dresse un portrait nostalgique de la carrière de France Gall qui nous avait quittés la veille. Au-delà de la vie meurtrie de cette artiste confirmée, c'est toute l'époque yéyé et bien plus qu'évoque notre chroniqueur. Claude lui a prêté un 45 tours original de Poupée de cire, poupée de son, qu'on lui avait offert pendant ses années collège…

Mercredi : des témoins aperçoivent un étrange objet qui plane au dessus de la tour du Deblocnot, bientôt confirmé par un écho radar... ballon sonde? martiens? Non, non, ce sont les anglais (et un allemand) de UFO et leur album de 1978 "Obsession", un de leurs meilleurs avec un Michael Schenker au top de sa forme. 

Jeudi : Rockin s'intéresse à Walter Trout, et son dernier album en date "We 're all in this together", sur lequel le guitariste a invité tous ses potes de Joe Bonamassa à Kenny Wayne Shepherd en passant par John Mayall,  Robben Ford ou Charlie Musselwhite avec pour résultat une des meilleures galettes de blues rock de 2017. 

Vendredi : sur la toile de Luc un film de Sydney Pollack de 1972, "Jeremiah Johnson" , un grand western hymne à la nature tourné dans des paysages somptueux, dans lesquels le retour à la nature de Jeremiah Johnson / Robert Redford va mal tourner . Après visionnage Rockin et Philou qui voulaient passer l’hiver dans une cabane en rondins en foret de Fontainebleau ont remis leur projet à plus tard...

Samedi : Claude poursuit sa quête messianique à la recherche des compositeurs injustement oubliés par l'histoire. Ce jour-là : Anton Eberl et sa symphonie opus 34 de 1804, épique et colorée. Contemporain et concurrent du grand Beethoven, ce musicien meurt trop jeune pour prétendre à la postérité. On le redécouvre ici, posant comme Ludwig van les premières pierres du romantisme. Rockin' est éberlué par tant de nouveautés en classique 😎.