Bessie Smith |
Evidemment les anglo-saxons ne sont pas en reste et recenser toutes les chansons du genre serait colossal, de plus la barrière de la langue interdit de comprendre les sous entendus salaces fréquents dans le blues ; comme Bessie Smith qui chantait devant le public blanc: "tiens voila mon cul, mon gros cul noir" ou Muddy Waters qui s'amusait avec son "mojo" ("got my mojo working")..
Willie Dixon |
Autre grand classique de chanson à faire l'amour, "Sexual healing" (1982) de Marvin Gaye ("je suis chaud comme un four/ j'ai besoin d'affection/ ce devient de plus en plus dur quand j'ai ce sentiment / tu es ma médecine , ouvre et laisse moi entrer/ je veux un remède sexuel baby/ réveilles toi, faisons l'amour cette nuit") Hé ben, c'est clair et direct au moins!
George Michael l'est aussi dans "I want your sex" qui fait scandale en 1987 par ses paroles explicites (" C'est naturel, c'est chimique, c'est logique, c'est sensuel/ le sexe est quelque chose qu'on devrait faire/ ne penses tu pas qu'il est temps de coucher avec moi? / je veux ton sexe") et aussi son clip qui sera un des premiers bannis sur MTV car montrant de la nudité, pourtant ça reste assez soft (à mes yeux d'amateurs de vidéos danoises du moins...) et interdit dans plusieurs pays dont la prude Angleterre..L'histoire ne dit pas si ce "I want your sex" du beau Georges s'adressait à un homme ou à une femme..
James Brown justifie son surnom de Mister Dynamite avec l'explosif "Sex machine" (1971) ("Sexe machine" c'est d'ailleurs le surnom de notre collaborateur Luc B. dans les clubs interlopes de la capitale, mais chuuut Madame B. n'est pas au courant) : "Leve toi/ balance tes bras/ utilise tes formes/ bouge sur la scène comme une machine sexuelle/ remue ton derrière")
Comment ne pas évoquer dans cette chronique Little Richard et un des plus grands standards du rock'n'roll , le fameux "Tutti Frutti" (1955) qui disait initialement ceci (la maison de disque horrifiée lui fit changer le texte) :"Tutti Frutti/ quel beau cul/ si ça ne rentre pas ne force pas/ tu peux le lubrifier pour rendre plus facile") On comprend que Jimmy Hendrix un temps guitariste du petit Richard ait refusé de passer à la casserole et ait été viré (selon certains biographes du Voodoo Child). Quant à Jim Morrison dans le tube des Doors "Light my fire", on se doute bien que le feu en question que la demoiselle doit allumer n'est pas la cheminée du salon...
C'est chaud tout ça alors fais toi plaisir :"Pump it up" ("pompe le") comme nous y invite Elvis Costello dans ce titre axé sur la frustration sexuelle et la masturbation (1978), titre préféré du vice président bricoleur d'un parti politique du milieu . Cependant si vous êtes en couple , préférez "Summer of 69" de Bryan Adams, le rocker canadien n'y fait pas qu' allusion à l'été 1969 mais aussi à la position sexuelle ("les gens n'ont pas compris que cette chanson ne parle pas de l'été 69 mais de la position amoureuse" en dit il).
Mais vous préférez peut être vous "contenter" d'un petit "Cunilingus" ? Le chanteur de RnBi guadeloupéen Matt Houston en 2010 sur l'album "Papa est back" (sic) qui comprend aussi les évocateurs "où tu veux quand tu veux", "Point G" et "Sex time" a le mérite de renverser les clichés machos: "Cette nuit je veux faire trembler ton corps/ pas de fellation/ on change les rôles / juste moi qui te lèche pour que tu décolles"). Notons tout de même le "cette nuit, pas de fellation" ce qui sous entend que les autres fois...
Christina Aguilera est aussi adepte de la pratique (2010) si on en juge par son titre "Woohoo", ode au broute minou : "Tu sais que tu peux poser tes lèvres entre mes cuisses/ embrasse tout mon (Woohoo) / tous les mecs croient que c'est un gâteau quand ils goûtent mon (Woohoo)/ lèche lèche, miam miam". Madonna, autre spécialiste de la chanson hot, a les mêmes envies dans "Where life begins" (1992) : "Aimerais tu apprendre un genre différent de baiser/ ne voudrais tu pas descendre où il fait chaud à l'intérieur/ descendre là où toute la vie commence/ tu peux manger ce que tu veux, tu ne grossiras pas"
-M'enfin Sonia arrêtez de me regarder comme ça, c'est gênant!
- Scusez moi M'sieur Rockin mais depuis que je vous ai vu lécher votre glace à la cantine ce midi je pense à des trucs...
-pffff j'aurai du prendre un banana split....
Un petit reggae maintenant avec Bob Marley et l'inoffensif en apparence "Stir it up" (remue toi) (1973) . En fait c'est plutôt hot : "I'll push the wood (..) you can sure stir yout pot" : "je vais faire pousser le bois" en argot signifie avoir une érection, quant au "pot" il évoque le vagin , vu sous cet angle la chanson prend une toute autre tournure...
J’espère que si vous lisez tout ça ce matin vous ne choperez pas une "Morning Glory" comme Oasis en 1995, puisque cette gloire du matin désigne...l’érection matinale.
Pour vous calmer(?), regardez le dernier clip ci dessous, Tina Turner à Altamont (Novembre 1969- extrait du film 'Gimme shelter'), et vous comprendrez les émeutes qui ont suivi plus tard dans la soirée et marqué la fin du rêve "flower power"...
-Des fois on voudrait être un micro.....
Sonia, vous auriez vu mes pilules de bromure?
-C'est M'sieur Bruno qui les a terminé, vous savez, avec toutes ces jolies chanteuses de blues rock qu'il chronique il en a bien besoin...
Rockin' & Fuckin'- JL
C'est chaud tout ça alors fais toi plaisir :"Pump it up" ("pompe le") comme nous y invite Elvis Costello dans ce titre axé sur la frustration sexuelle et la masturbation (1978), titre préféré du vice président bricoleur d'un parti politique du milieu . Cependant si vous êtes en couple , préférez "Summer of 69" de Bryan Adams, le rocker canadien n'y fait pas qu' allusion à l'été 1969 mais aussi à la position sexuelle ("les gens n'ont pas compris que cette chanson ne parle pas de l'été 69 mais de la position amoureuse" en dit il).
Mais vous préférez peut être vous "contenter" d'un petit "Cunilingus" ? Le chanteur de RnBi guadeloupéen Matt Houston en 2010 sur l'album "Papa est back" (sic) qui comprend aussi les évocateurs "où tu veux quand tu veux", "Point G" et "Sex time" a le mérite de renverser les clichés machos: "Cette nuit je veux faire trembler ton corps/ pas de fellation/ on change les rôles / juste moi qui te lèche pour que tu décolles"). Notons tout de même le "cette nuit, pas de fellation" ce qui sous entend que les autres fois...
Christina Aguilera est aussi adepte de la pratique (2010) si on en juge par son titre "Woohoo", ode au broute minou : "Tu sais que tu peux poser tes lèvres entre mes cuisses/ embrasse tout mon (Woohoo) / tous les mecs croient que c'est un gâteau quand ils goûtent mon (Woohoo)/ lèche lèche, miam miam". Madonna, autre spécialiste de la chanson hot, a les mêmes envies dans "Where life begins" (1992) : "Aimerais tu apprendre un genre différent de baiser/ ne voudrais tu pas descendre où il fait chaud à l'intérieur/ descendre là où toute la vie commence/ tu peux manger ce que tu veux, tu ne grossiras pas"
-M'enfin Sonia arrêtez de me regarder comme ça, c'est gênant!
- Scusez moi M'sieur Rockin mais depuis que je vous ai vu lécher votre glace à la cantine ce midi je pense à des trucs...
-pffff j'aurai du prendre un banana split....
Un petit reggae maintenant avec Bob Marley et l'inoffensif en apparence "Stir it up" (remue toi) (1973) . En fait c'est plutôt hot : "I'll push the wood (..) you can sure stir yout pot" : "je vais faire pousser le bois" en argot signifie avoir une érection, quant au "pot" il évoque le vagin , vu sous cet angle la chanson prend une toute autre tournure...
J’espère que si vous lisez tout ça ce matin vous ne choperez pas une "Morning Glory" comme Oasis en 1995, puisque cette gloire du matin désigne...l’érection matinale.
Pour vous calmer(?), regardez le dernier clip ci dessous, Tina Turner à Altamont (Novembre 1969- extrait du film 'Gimme shelter'), et vous comprendrez les émeutes qui ont suivi plus tard dans la soirée et marqué la fin du rêve "flower power"...
-Des fois on voudrait être un micro.....
Sonia, vous auriez vu mes pilules de bromure?
-C'est M'sieur Bruno qui les a terminé, vous savez, avec toutes ces jolies chanteuses de blues rock qu'il chronique il en a bien besoin...
Rockin' & Fuckin'- JL
Pour le clip de Tina, Gotlib avait fait une planche ou tu vois Tina Turner faire exactement la même chose avec son micro sauf que le micro grandit à vu d'oeil et devine comment cela ce finis ? par une éjaculation de l'objet.
RépondreSupprimerTu as des titres (A connotation sexuelle ??) ou au dessus du fond musical, le bruitage est très explicite comme le "Come with me" de Rare Earth sur l'album "Ma" ou les vocalises de Irène Papas sur celui des Aphrodite Child sur "666".
Ha ! Oui, le "Come with me" de Rare Earth ; assez sulfureux. Pompé par les Néo-Zélandais de Noiseworks.
SupprimerChez Zappa, m'étonnerait qu'il n'y ai pas de trucs salaces !
RépondreSupprimerLes Who: Mary-Ann with the shaky hand. Les Flamin' Groovies, Laurie ("she did it so well")
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