Tu t'en souviens toi, de la petite Canadienne qui s'était auto-proclamée la Metal Queen ? Enfin, elle ou son management. Le résultat est le même. Malheureusement, la musique n'est pas à l'abri des superlatifs. Bon, sinon, pour revenir à la "Metôl-Couinne", tu sais, au début des années 80, en pleine invasion (suprématie ?) Métal sur les deux tiers de la planète, il y avait cette petite Canadienne - aux faux airs de Kate Beckinsale - qui avait fait plus ou moins sensation avec un premier disque où elle s'exposait dans un justaucorps dont l'espace ventrale était découpée en forme de toile d'araignée (probablement pour marcher sur les traces encore chaudes de Lita Ford). Sur le verso, le justaucorps était découpé pratiquement jusqu'au nombril, afin de dévoiler une partie des formes de sa poitrine (1) ... Pour la pochette du second, "Metal Queen", on la retrouvait dans dans une grotte d'opérette, avec crocodile en plastique, crânes d'homo-erectus et fumigènes (à croire qu'en cette décennie, il y avait un concours de la pochette la plus kitsch et/ou la plus ridicule), costumée en guerrière, légèrement dévêtue, laissant généreusement apparaître des cuisses charnues, une épée à la main - presque aussi grande qu'elle -. Mais si, la demoiselle a beaucoup joué sur sa plastique avantageuse, avec pour résultat quelques photos déplacées de photographes pervers (qui ne faisait pourtant pas état des falzars moules-burnes en vogue - Spinal Tap ... -). Elle posa même pour "Oui", une revue pour adulte averti, en début de carrière (sous l'insistance de son manager) (2) ; cependant, à en croire certains, rien de quoi attraper un coup de soleil. C'était une sorte de Ronnie James Dio femelle qui œuvrait dans un Heavy-Metal pas finaud pour un sou, plutôt consensuel, bien dans la mouvance d'alors, soutenue par des grattes carrées et bravaches, avant de se convertir au Rock FM cossu, bobybuildé et punchy. Un Rock qui essayait de combiner grosses guitares et chant sexy, avec une image de Madonna en mode Metal-chic. Mais qui, pour le coup - paradoxalement ? - semblait plus honnête, plus raccord avec la demoiselle (avec pour résultat son plus gros succès en 1989).
Alors ? C'est ? C'est ? ...
lyrics : "Yyaaahhhhaaaaaaa !!!!" |
Ben oui, évidemment, Lee Aaron, la mignonne petite de l'Ontario. Oui, Lee Aaron, dont la jolie frimousse n'avait pas laissé indifférent une bonne partie de la gent masculine, et plus particulièrement les adolescents qui n'avaient pas manqué d'accrocher un poster ou deux de la demoiselle (sans forcément avoir un de ses disques).
Si elle a donc usé, sans en abuser, cela n'a jamais rien eu à voir avec ce que l'on peut voir aujourd'hui chez les bimbos de la musique commerciale et synthétique actuelle. Même a minima. Au contraire, elle s'est même rapidement sentie prise au piège, enfermée par cette image ainsi que par la chanson "Metal Queen" (à l'origine inspirée par une héroïne du film d'animation Heavy-Metal pour une ode aux femmes fortes bridées par une société machiste), qui fut souvent mal interprétée. De plus, un titre simpliste, primaire, qui est effectivement bien loin d'être une de ses meilleures compositions. Une situation qui l'incite à tenter l'expérience d'un nouveau groupe avec une nouvelle orientation, et dans un très relatif anonymat, sous le nom de 2Precious, afin de se détacher de son encombrant passé.
En aparté, pour être juste, il convient ici de faire une petite mise au point. Pourquoi donc, dans la musique, a-t'on systématiquement reproché aux femmes d'user, un tant soit peu, de leurs charmes ? Alors que certains de leurs homologues masculins ne se gênaient pas pour se dévêtir en prenant des positions de paons en rut, allant quelques fois jusqu'à mimer outrageusement des ébats sexuels avec une mine des plus salaces et perverses. Avec, dans le lot, quelques gros malins trop fiers de leurs gestes obscènes en prenant la pose devant les photographes.
En perte de vitesse dans les années 90, elle s'oriente vers un Jazz-smooth et un Blues mainstream (pour suivre l'exemple de Pat Benatar ?) Puis, elle quitte le music-business pour fonder une famille et s'occuper de ses deux enfants.
Elle ne renoue avec le gros Rock qu'en 2007, à l'occasion d'une invitation au festival Rock Fest de Thunder Bay, où elle constate que son gros Rock carré, mi-Heavy-Metal, mi-Glam, a encore bien des amateurs.
Finalement, en dépit d'une carrière qui a semblé se déliter dans le néant, elle a toujours gardé un facteur sympathie auprès de son Canada natal (et même au-delà, puisque Dee Snider lui a proposé une tournée - nostalgique - avec lui-même et Stephen Pearcy du groupe Ratt). Des chanteuses telles que Shania Twian, Alanis Morisette et Avril Lavigne auraient revendiqué son influence. Et puis, elle a tout de même été élu à deux reprises meilleure chanteuse (à Toronto) et fit l'objet de dix nominations aux Juno.
Elle retrouve progressivement donc les joies des concerts et des festivals tout en combinant avec sa vie de famille. Probablement rassérénée grâce à son rôle assumée de mère, elle endosse désormais son passé de Metal-Queen qu'elle fusionne dans un juste équilibre avec celui des années à succès du Heavy-rock FM
En 2013, elle rencontre Sean Kelly, un compatriote qui travaille pour Nelly Furtado (glups !!). Le gars doit probablement s'ennuyer ferme, mais il faut bien manger. Cependant, Kelly est aussi connu, outre une carrière solo en dilettante, pour avoir fondé le groupe Crash Kelly et pour avoir rejoint en 2009, Helix (une vieille gloire nationale des années 80, toujours sur la route). Parallèlement, il collabore à l'occasion pour Coney Hatch, Rough Trade et Gilby Clarke (des noms qui rassurent quant à ses goûts ...). La rencontre est générée par le livre "Metal On Ice (Tales from Canada's Hard Rock and Heavy Metal Heroes)" [uniquement en anglais]. Ecrit par Kelly, ce dernier consulte divers musiciens du cru qui ont eu un rôle plus ou moins important. Ainsi, entre autres, il sollicite Lee Aaron pour parfaire son ouvrage (dans sa discographie sélective, il mentionne trois disques de Lee). Tout deux sympathisent et se découvrent, musicalement, des points communs. Et là, tout s'enchaîne : Kelly rameute son propre groupe, soit Dave Reimer (Headliner, B.T.O., Headpins) à la basse et ... John Cody (un mercenaire qui a rejoint nombre de groupes pour leur tournée nord-américaine dont Jeff Healey, Bo Diddley, Teaser, BTO, Prism (2)) à la batterie, qui connait déjà bien Lee pour l'avoir déjà accompagnée sur scène.
Après les répétitions de rigueur, la petite troupe se produit sur scène et l’accueil est plutôt bon. Les concerts s'enchaînent et les nouvelles compositions affluent jusqu'à ce qu'il y ait assez de bon matériel pour justifier l'enregistrement d'un disque.
A 54 ans, Lee Aaron a toujours suffisamment d'énergie pour évoluer dans du Big Rock, sans paraître dépassée, has-been. Certes, on ne la voit pas se trémousser le popotin à s'en bloquer une vertèbre, ou à parader au milieu d'une troupe de danseuses et danseurs au trois-quarts dévêtus, cela n'a jamais été son truc. Quoi que l'on en dise, et même si l'on ne peut dénier qu'elle a toujours joué sur sa plastique (je me répète mais elle allait pas mettre une burka non plus ! ), elle a avant tout essayé de séduire par ses indéniables capacités vocales. Essayer de s'imposer dans un univers musical que l'on a toujours voulu considérer
comme exclusivement masculin (au détriment de tant d'artistes féminins qui avaient parfois tellement plus de talents que leurs confrères mâles). Un milieu que l'on a voulu cantonner à un public misogyne (quoi que dans un degré bien moindre que ce a pu constater dans une large frange du Rap).
Pourtant d'entré dubitatif, même après quelques écoutes distraites, il faut bien reconnaître que ce "Fire and Gasoline" n'est pas du Hard-Rock insipide d'une artiste sur le retour. Ça ne sent pas la naphtaline, et il n'y a rien d'un quelconque Revival-machin-chose. Assurément, rien de révolutionnaire, ou de quoi s'accrocher au lustre, juste du Heavy-Glam-rock positif. Sans réelles prétentions, cependant indéniablement bien sympathique, et surtout apte à ensoleiller des journées moroses, à occulter l'actualité anxiogène.
Certes, on pourra reprocher un simplisme exacerbé à l'entrée en matière, "Tom Boy" ; une composition Pop-glam à laquelle on a essayer d'injecter du mordant à l'aide du gros son qui décoiffe et de pédales de distorsion XXL. Cependant, il faut savoir qu'à l'origine c'était une commande de la petite Angella, la fille de Lee, qui lui avait demandé de lui écrire une chanson. On peut voir la jeune fille en question sur le clip correspondant, où elle empoigne la Stratocaster customisée de maman (oui, car effectivement, au besoin Lee apporte sa contribution à l'orchestration à l'aide de diverses Stratocaster). Pour le coup, elle a invitée les copines à participer. Sympa. Shaka Ponk n'est guère loin.
Mouais, mais avec la chanson-titre, on entre dans une catégorie supérieure. Lee n'a rien perdu de ses cartes de séductrice. Autoritaire, assurée, mutine, sensuelle, etc ... Tout y passe, cependant là où tant de chanteuses n'ont l'air que de pâles comédiennes, de simulatrices maladroites, ne sachant que forcer le trait, Lee, elle, le fait naturellement. Avec aisance. Ou du moins, avec elle ça passe là où les autres seraient vulgaires. Et puis, derrière, les acolytes ne font pas de la figuration. On remarque depuis le début la basse grave, élastique, agile, ronde et consistante de Dave Reimer. Si on lui laisse, de temps à autres le champ libre, ce n'est pas sans raison. Quant à John Cody (4), il doit avoir trois ou quatre bras. Quelle aisance, quelle souplesse, et quelle groove. On lui avait reproché, surtout à ses débuts, de s'être lestée d'une section rythmique trop rigide. Une remontrance qui n'a désormais plus lieu d'être.
Lee avec sa Strat customisée |
Certains feront la grimace au son du Punk-rock poppy de "Wanna Be", croisement entre les Donnas et Avril Lavigne, qui pourrait être taxé d'opportunisme, d'effort calculé pour séduire un nouveau public, bien plus jeune. Et si c'était elle qui souhaite garder une certaine jeunesse ? "Bitter Sweet", pourrait être également le sujet des même critiques. Pourvu d'un chant mélodique, à l'ambiance assez Rock mainstrean, musclé mais pas trop ; assez pour encore prétendre à un créneau pour la radio (avec, dans le fonds, une légère brume de violons ... écrasée sans ménagement par la basse et la guitare). Pourtant, dans le genre, c'est goûteux, et même fort appréciable (si on ne fait pas la fine bouche).
"Popular" monte le son, et alterne entre un chant mutin et un hargneux poussé par un énorme travail protéiforme d'une batterie déboulant tel un Wendigo fou furieux ; "Bad Boyfriend" la joue Glam-rock au féminin (Runaways, Joan Jett, Suzi Quatro, Poison, Glam Skank, Birtha, etc). Cela bien que Lee apporte plus facilement de rugosité quand le besoin s'en fait sentir. Et en restant absolument crédible, et toujours dans le ton.
Quoi qu'il en soit, en dépit de la puissance de la guitare de Sean Kelly, la musique de Lee Aaron garde désormais une attache avec une forme de Pop. De la Pop survitaminée, du Power-Pop plongeant ses racines dans le Glam-rock, le Big Rock mainstream, du Hair-Metal. Lee a accepté son passé et l'a digéré, ce qui lui permet d'aborder, sereinement, une musique, qui bien que sonnant assez moderne, reflète tout de même la personnalité. Même si un titre comme "50 Miles" pourrait être dénoncé comme de la Heavy-Soul (il y aurait même un p'tit côté Coverdale, avec un riff ... typé Blackmore en "mode soft" et quelques réminiscences de l'incontournable Heart), on reste principalement dans du gros son, une sorte de Big Rock porté par une grosse production boostant les instruments.
Est-ce une coïncidence si "Heart Fix" évoque irrémédiablement .... Heart ? Bah ! Qu'importe, c'est du très bon (pour rester chez les sœurs Wilson, entre leur meilleur de leur période FM 80's et la nouvelle, celle du XXIème siècle). A partir de ce titre, l'album fait la part belle aux mélodies et aux refrains accrocheurs, en évitant soigneusement tout ce qui pourrait paraître faisandé, et en préservant un le mordant et la consistance de l'orchestration.
Ainsi "Nothing Says Everything" développe une superbe mélodie dans le style de Flying Color et "If You Don't Love Me Anymore" patauge en plein Rock FM, voir AOR, du pur Rock mainstream à faire fondre toutes les radios américaines.
Atterrissage en douceur pour le final, "Find the Love". Pratiquement acoustique, et proche de la tradition des slows desservis par les groupes de Hard-rock (pourvu ici d'un refrain aux faux airs du "Only Women Bleed" d'Alice Cooper), avant de finir en fanfare (au bout de 4 minutes), avec chœurs, piano et tout le toutim. Ceux que l'on faisait écouter aux copines, histoire qu'elles comprennent, qu'en dépit de ce que voulait faire croire les médias, nos groupes de chevelus n'étaient pas des brutes incultes dépourvus de cœur.
Finalement, plus on l'écoute, plus on l'aime. Probablement pas un grand disque dans le genre Classique incontournable du Rock Canadien (et si ... avec le temps ...), mais indéniablement un bon. Effectivement, Lee Aaron a bien digéré et assumé tout ce qui a fait sa carrière, s'en servant de matière première pour en faire un synthèse, et l'utilisant aussi comme un tremplin pour aller plus loin.
Et si elle avait réalisé là, son meilleur disque. En toute décontraction, sans ne plus rien avoir à prouver. En tout cas, au niveau du chant, Lee remet les pendules à l'heure. Petite mais costaud, elle n'a pas usurpé sa bonne réputation de chanteuse.
(1) En fait, il s'agit de la pochette de la première réédition, celle qui allait s'exporter hors des frontières canadiennes. A l'origine, la pochette présentait un flight-case de guitare saturé d'autocollants de diverses marques de matos et de groupes dont Santers, Triumph, Black Sabbath, Doucette, Franck Soda et Moxy (avec aussi un sticker du film Heavy-Metal) . Souvenirs de premières parties annonçant vaguement le contenu, sachant que les frères Santers, Bill Wade et Buzz Shearman (Moxy) et Rick Emmett sont venus prêter main forte. Le verso présente la jeune fille bien plus vêtue.
(2) Pour des photos, envoyer un mail à Claude Toon qui garde précieusement un exemplaire dans son armoire blindée fermée à double tours.
(3) Il fut un temps où Prism était un groupe à succès, surtout du côté Colombie-Britannique. Un quintet développant un Heavy-rock bien FM tendance progressif. Groupe de l'année aux Juno en 1981. Le groupe fut fauché par le malheur lorsque que Ron Tabak, un des fondateurs, fut la victime d'un accident de moto (on présume qu'il a été percuté par un véhicule). Il décéda, à cause d'un caillot de sang découvert trop tard, le jour de Noël 1984. Le groupe attendra trois ans avant de se reformer, mais ne parviendra pas à retrouver le succès d’antan.
(4) Un des loisirs de John Cody est d'écrire des articles sur des musiciens, ou de les interviewer. Du Jazz au Rock, en passant par le Blues et le Gospel. Même Korn a été le sujet de sa plume.
C'est un scoop : les clips ont été tourné dans les salles d'archives du Déblocnot'
Il y a 30 ans (30 ans Bruno !!!!!!), Hard Rock Magazine faisait paraître un poster de Lee Aaron en deux parties. Un mois pour le bas, l'autre pour le haut. Quoiqu'il en soit, même pour la minette en petite shorty moulant, maquillée comme un camion volé et posant au milieu de gros pots d'échappements chromés (ben voyons ! ;-)), Bruno, je peux t'assurer que Lee n'a jamais été agrafée au dessus de mon Lit. Et tu veux savoir pourquoi ?
RépondreSupprimerTout bonnement parce qu'au dos de ces mêmes posters figurait l'intégralité de la pochette recto verso du nouveau brûlot d'Iron Maiden, un certain Somewhere in Time. Alors je sais bien que le passé c'est le passé, oui mais là quand même...
Pas sur que la jolie Lee intéresse beaucoup les foules aujourd'hui. Mais franchement, ton com m'a bien botté le Q pour le coup.
Fallait oser !
Merci Vincent.
Supprimer"Petit short moulant" ? Cela doit correspondre à l'époque de "Body Rock", non ? Au moment où elle avait atteint son zénith, commercialement parlant. Du moins, outre Atlantique.
Si tu as encore ce poster, il pourrait peut-être compléter la collection de Claude.
[ Préférer Eddie à Lee ?? M'enfin ?? (joke) :-) ]
Argghhh ... Trente ans ... M'en parle pas ...
SupprimerPas mal. Pas vraiment glam dans les deux morceaux proposés. Power pop pour le second, oui. Si le batteur aime interviewer les musiciens, il aime aussi beaucoup faire tourner ses baguettes. Belle salle d'archives.
RépondreSupprimer"Fire and Gasoline", non effectivement, mais "Bad Boyfriend" m'évoque pourtant un Glam-rock boosté, survitaminé. Cependant, ce n'est pas un disque de Glam-Rock, ni même Glam-Metal. C'est juste que le Glam fait parti des ingrédients, et que son influence souvent au détour d'un refrain, d'un break ou lors d'une relance.
SupprimerPas mal la salle, hein ? Pour y accéder, il faut un code, une analyse rétinienne et vocale.
j'ignore ce qu'il a bien pu advenir de ce fameux double poster Bruno (si tu savais a quel point Claude m'en veut !). Ce qui m'avait étonné a l'époque c'est que jamais cette chanteuse n'avait eu les honneurs de ce magazine auparavant (ni après d'ailleurs). Si bien que'en dehors de sa frimousse et de ses courbes, je n'ai jamais rien connu musicalement de la belle. C'est d'autant plus curieux quand, en comparaison, des nanas telles que Joan Jett, Lita Ford ou encore Dorothée Pesh eurent souvent des articles sur leurs actualités respectives. Un mystère !
RépondreSupprimerDoro étant Allemande, elle était alors assez facilement accessible. Joan Jett tournait beaucoup en Europe, et puis, elle avait quelques hits. Ainsi, Le nom et le visage de Joan Jett étaient vendeurs. Sans oublier qu'elle avait réussi à gagner un large public. Lita tournait moins, en Europe, mais était tout de même présente (d'autant plus qu'elle a eu un p'tit copain Anglais).
SupprimerPour Lee, bien qu'elle tournât beaucoup pendant les années 80, je ne me souviens pas de tournées françaises passées l'album "Metal Queen". Ce qui est sûr, c'est qu'elle avait une dent contre les journalistes français suite à quelques photos indélicates, avec quelques gros plans de certaines parties de son anatomie (faut être con). Elle attendit longtemps avant de leur accorder une interview.
L'absence est injuste, surtout si l'on tient compte du talent. Si chacun peut légitimement avoir ses préférences, Lee Aaron demeure une des chanteuses issues des 80's a avoir un registre étendu (tout comme Pat Benatar).