Ce band de Los Angeles a une petite dizaine d'années et voici son
cinquième album studio, il est articulé autour de son chanteur Andy Frascoqui s'assoie aussi derrière les piano, orgue et Rhodes, le saxophonisteErnie Changet le guitaristeShawn Eckels. La rythmique est composée de Andee Avila(drums) et Supaman(basse) plus pour l'occasion des musiciens additionnels aux cuivres (un sax, un trombone), percussions et tambours sans oublierLeila Avilaqui apporte son concours au chant. Ce groupe est réputé pour ses shows incandescents qui dégénèrent en improvisations délirantes, battles, interactions avec le public..12 nouvelles compositions au menu de ce nouvel opus qui s’avère bien difficile à classifier dans un style tant il brasse d'influences et de métissages.
photos J.Scott
Ça commence fort avec "Tie you up" qui donne une
irrésistible envie de danser tant cette pop/rythm'n'blues est
festive, elle me fait d'ailleurs penser au J Geils Band période
"Showtime" (1982). Avec "you're the kind of crazy I
like" on persiste dans la fête, avec ces chœurs et ces
refrains évoquant une vieille pub pour Heineken (Robert palmer
"every kinda people") alors que "Doin'it" oscille
entre disco et funk avec une grosse ligne de basse.
La suite révélera quelques surprises comme le calypso "Let's
get down to business" , le rockin' blues "When you're
lonely", de petites touches de reggae insérées dans plusieurs
titres, un morceau tubesque irrésistible dans une veine soul à la
Sharon Jones ("can't get you off my mind") et des titres à
ne pas mettre entre les oreilles chastes ("Mature as fuck",
"Blame it on the pussy" avec un super solo de guitare sur
ce dernier).
Ces "joyeux batards" présentent une cohésion musicale
imparable et un vrai talent pour pondre des morceaux propices à la
fête, et on imagine sans mal ce que leurs prestations scéniques
peuvent donner, mais en attendant d'assister à une de leurs "party
blues" cet album vous fera passer un très bon moment.
Rockin-JL (chronique parue initialement dans BCR la Revue)
Grosse pêche pour le premier morceau. Trois chanteurs, c'est inhabituel.
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