mardi 30 août 2016

ANDY FRASCO & the U.N. "Happy bastards" (2016)


Ce band de Los Angeles a une petite dizaine d'années et voici son cinquième album studio, il est articulé autour de son chanteur Andy Frasco qui s'assoie aussi derrière les piano, orgue et Rhodes, le saxophoniste Ernie Chang et le guitariste Shawn Eckels. La rythmique est composée de Andee Avila (drums) et Supaman (basse) plus pour l'occasion des musiciens additionnels aux cuivres (un sax, un trombone), percussions et tambours sans oublier Leila Avila qui apporte son concours au chant. Ce groupe est réputé pour ses shows incandescents qui dégénèrent en improvisations délirantes, battles, interactions avec le public..12 nouvelles compositions au menu de ce nouvel opus qui s’avère bien difficile à classifier dans un style tant il brasse d'influences et de métissages.
photos J.Scott

Ça commence fort avec "Tie you up" qui donne une irrésistible envie de danser tant cette pop/rythm'n'blues est festive, elle me fait d'ailleurs penser au J Geils Band période "Showtime" (1982). Avec "you're the kind of crazy I like" on persiste dans la fête, avec ces chœurs et ces refrains évoquant une vieille pub pour Heineken (Robert palmer "every kinda people") alors que "Doin'it" oscille entre disco et funk avec une grosse ligne de basse.



source: page facebook d'Andy Frasco
La suite révélera quelques surprises comme le calypso "Let's get down to business" , le rockin' blues "When you're lonely", de petites touches de reggae insérées dans plusieurs titres, un morceau tubesque irrésistible dans une veine soul à la Sharon Jones ("can't get you off my mind") et des titres à ne pas mettre entre les oreilles chastes ("Mature as fuck", "Blame it on the pussy" avec un super solo de guitare sur ce dernier).

 Ces "joyeux batards" présentent une cohésion musicale imparable et un vrai talent pour pondre des morceaux propices à la fête, et on imagine sans mal ce que leurs prestations scéniques peuvent donner, mais en attendant d'assister à une de leurs "party blues" cet album vous fera passer un très bon moment.  

Rockin-JL
(chronique parue initialement dans BCR la Revue)

1 commentaire:

  1. Grosse pêche pour le premier morceau. Trois chanteurs, c'est inhabituel.

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