Dans la série «Les bandes dessinées de ma jeunesse»
Les Poulbots de Bruxelles
Quand on parle de Hergé, on pense tout de
suite à Tintin et Milou, pourtant alors que Le jeune reporter fait sa première
apparition dans « Le Petit Vingtième» en janvier 1929 et que sort «Tintin au pays
des Soviets» un an plus tard, le héros au pantalon de
golf aura tendance à tirer la couverture à lui. Crées en janvier 1930 Quick et Flupke sauteront de page en page tous les
jeudis jusqu’en 1935.
L’étymologie de leurs noms ? « Quick était le surnom d'un de mes amis. Pour Flupke, j'ai pris Flup (Philippe) et le
"ke" flamand signifie "petit". Flupke c'est "petit
Philippe" » Hergé.
Tintin ayant de plus en plus de succès, Hergé
n’a plus beaucoup de temps pour s’occuper des deux gamins, mais une radio Belge
organisera des interviews fictives fictive des deux héros. Mais vous allez vous
demander pourquoi je parle d’une bande dessinée des années 30 ? Parce que,
pendant longtemps, j’ai été un collectionneur fan de l'univers des personnages de Tintin et
Milou, avec deux vitrines et des cartons pleins d’objets et de livres divers. J’avais matière à faire une chronique
sur chaque album existant, mais alors pourquoi Quick et Flupke ? Parce que je conserve précieusement un
exemplaire d’un album «Les exploits de Quick et Flupke » 3e
Série, une éditions de 1950 en état impeccable
(Sur la photo, ce n’est pas mon édition qui est beaucoup plus
propre) et que les deux petits lutins Belges sont très sympathiques.
Il existe quatre
éditions différentes des gags de Quick et Flupke, une première de 1930 à 1944 en noir et blanc,
une seconde de 1949 à 1960 en couleur, une troisième de 1975 à 1982 et une dernière
de 1985 à 1991 avec leurs propres titres. Mon édition s’appelle à présent «Chacun son Tour».
Quick et Flupke
sont deux garnements : deux affreux jojo qui ne font que des bêtises, qui provoquent des accidents en tous genres. Ils posent maints problèmes à leurs proches :
parents et autres, mais surtout à l’agent 15 qui subira les frasques des deux
enfants. L’agent 15 qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Dupont et Dupond,
c’est le descendant de l’agent 212 dessiné par Cauvin dans les années 70, ou
encore à Longtarin dans Gaston (Que des
Flics Belge).
Hergé n’a pas dessiné que Tintin et Milou,
et Quick et
Flupke. En 1936 il va créer les personnages de Jo et Zette, enfants âgés
de onze ans et de leur singe Jocko. Une bande dessinée
d’aventure, d’espionnage, cinq album entre 1951 et 1956, très plaisante à lire
avec son coté science fiction qui vient s’intégrer dans les histoires.
Des enfants qui se sortiront de multiples situations périlleuses, soit pas l’intermédiaire
de l’aide d’adultes soit par leurs intelligence et leur esprit de déduction,
ce qui en fait des personnages plus proches des lecteurs. Quand à Jocko le
singe, tout comme Milou, il est d’une intelligence supérieure à la moyenne, il
soliloque comme le compagnon à quatre pattes de Tintin mais ne parle pas aux humains.
Pour ceux qui ne
connaissent Hergé que par le reporter à la mèche folle, au
capitaine poivrot et aux policiers jumeaux et idiots, si vous ne l’avez pas encore
fait, essayez de savourer les gags basiques de Quick et Flupke et les aventure de Jo, Zette et Jocko... une
vrai bouffée de fraicheur.
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