samedi 14 septembre 2013

Gustav MAHLER : Symphonie N°6 – John BARBIROLLI – par Claude Toon



- M'sieur Claude, j'ai cherché ce disque sur un site de vente, il n'existe qu'un seul exemplaire d'occas', ça nous fait une belle jambe…
- Pas de panique Sonia : je trouve la jaquette de cette énième édition plutôt originale, les silhouettes de Giacometti, ces personnage errants, collent bien au sujet !
- Il y a d'autres éditions de ce disque alors, vous me rassurez, sinon parler d'un disque introuvable c'est comme un repas sans fromage (*)…
- Cet enregistrement n'a jamais quitté le catalogue depuis 1967 et j'ai dénombré au moins 4 éditions disponibles en ce moment avec des couplages différents…
(*) J'adore le pittoresque des métaphores de notre chère Sonia…

Sonia met le doigt sur une réalité. Les enregistrements majeurs des symphonies de Mahler sont plutôt bien réédités mais dans un fouillis éditorial dément. On les retrouve remasterisés, couplés à des programmes plus ou moins appropriés, isolés ou encore en coffret d'intégrales inégales : c'est la jungle. Depuis les années 60, époque où le musicien autrichien a enfin gagné ses galons de compositeur incontournable dans l'histoire de l'art, les orchestres les plus performants (c'est indispensable), galvanisés par les meilleurs chefs (il vaut mieux), et soutenus pas des ingénieurs du son et des techniques d'enregistrement pointues (sinon bonjour la confusion), font que la discographie est une inextricable forêt. La richesse de ces œuvres est telle, que se passionner pour moult visions par des interprètes de divers tempéraments est fréquent chez les fans de Mahler. Pour cette 6ème de Mahler, je n'ai que 4 enregistrements. Oui, "que", car pour la 9ème, c'est 6 et pour le Chant de la Terre, c'est 12 !!
- Vous n'êtes pas heuuu … un peu cinglé…  M'sieur Claude, sauf votre respect ?
- Si Sonia, mais ce n'est pas un scoop… Ha ha… et c'est ce qui fait mon charme… non ?
- Si vous le dites…
L'intérêt de commenter les dix symphonies de Mahler avant ma retraite du blog, sera de pouvoir découvrir ou approfondir avec vous les œuvres à travers des interprétations d'orchestres et de chefs bien différents sans jamais tomber dans le disque noté 3/6 pour changer coûte que coûte. :o) Pour la symphonie N°6, j'ai opté pour John Barbirolli.
J'ai déjà présenté rapidement les symphonies 2, 4, 7 et 9 par Otto Klemperer pour le centenaire de la mort de Mahler en 2011 (clic). Présenter, j'insiste sur ce mot, car il serait orgueilleux de ma part de prétendre analyser des ouvrages aussi ambitieux et mystérieux avec compétence. Évoquer la vie tourmentée de l'homme Mahler dont les œuvres sont le reflet, et plonger dans son univers sonore suffit. Aller plus loin est du ressort des musicologues tels Henry-Louis de La Grange, auteur d'un monument en trois volumes (anglais) de 1500 pages chacun !!! Il existe un excellent condensé en français…

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"Le plus anglais des maestros anglais" peut-on lire parfois à propos de John Barbirolli. Surprenant pour ce fils de musiciens né d'une mère française et d'un père italien. Assurant la tradition familiale, le futur "sir" John devient violoncelliste et chef d'orchestre. Il dirige dès 1926, notamment à Covent Garden.
En 1943, virage important. Il participe activement au sauvetage du Hallé Orchestra menacé de dissolution. (Cet orchestre peu connu fut créé vers 1858 à Manchester par le pianiste Charles Hallé, ce qui en fait le plus ancien orchestre d'Angleterre.) Succédant à des pointures de la direction comme Malcolm Sargent ou Thomas Beecham (clic), il va conduire cet ensemble au plus haut sommet jusqu'à sa mort, soit pendant 27 ans !
Dans sa jeunesse, Barbirolli n'aimait guère Mahler et ne jouait que l'adagietto de la 5ème (leitmotiv célèbre de la BO de Mort à Venise de Visconti). La maturité venue, le caractère du chef devient ombrageux et angoissé (angoisse "soulagée" par son addiction à l'alcool). Barbirolli semble alors trouver un reflet de lui-même dans les tourments existentiels de la musique de Mahler. Il va confier au microsillon avec le Philharmonia Orchestra ou la Philharmonie de Berlin les symphonies 5, 6 et 9. Des gravures d'anthologie par leur noirceur expressive, mais surtout par leur puissance émotionnelle. La direction du chef présente LES points forts pour exalter ces partitions complexes : le sens du détail, de la mise en place, de la beauté plastique et la probité face aux intentions du compositeur.

Barbirolli avouait sans faux-fuyants qu'il trouvait dans l'alcool un isolement intérieur lui permettant de se plonger corps et âmes dans les musiques les plus psychologiquement habitées : Schoenberg, Sibelius (magnifique intégrale avec l'Hallé Orchestra"), Richard Strauss… Sans compter le répertoire anglais : Elgar, Vaughan-Williams, Delius

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Il est souhaitable d'évoquer Alma, le grand amour de Mahler, pour comprendre les clés de la dramatique symphonie N°6, surnommée parfois "tragique". Alma Mahler (1879-1964) est un personnage épique. Plus jeune de près de 20 ans que Gustav Mahler, elle l'épouse en 1902, à seulement 23 ans. Elle est elle-même musicienne et peintre et va faire rencontrer à son mari le gotha des artistes de ce bouillonnant début de siècle artistique à Vienne : Schoenberg, Klimt, et l'architecte Walter Gropius qui deviendra son amant. Oui, on peut le dire, la jeune Alma est séduisante, séductrice et se laisse facilement séduire… Mahler consultera Freud pour l'aider à gérer ces crises conjugales, crise dont la plus grave trouvera son origine dans l'écriture de la 6ème symphonie, une tentative de thérapie sur partition.
Car il faut bien le dire, Mahler est obsédé par la mort. Pas par son aspect judéo-chrétien, comme la peur de la faute et de l'enfer, etc… non, plutôt une obsession nourrie par l'incompréhension d'être la victime prédestinée du néant inévitable qui suit l'existence. Dès 1902, on trouve dans la musique de Mahler l'expression de cette angoisse face à cette absurdité de ne pouvoir jouir de la vie que dans un temps limité. Alma admire le travail de son mari mais enrage de le voir se complaire dans une telle morbidité. Le compositeur s'attaque, de 1902 à 1906, au cycle des 5 lieder Les Kindertotenlieder, ("Chants sur la mort des enfants"), des textes choisis parmi les centaines que le poète Friedrich Rückert a écrits à la suite de la mort de ses deux enfants. L'écriture de la symphonie se conclut par une forme de mise en scène de trois coups du destin qui conduisent au tombeau. Alma aime la vie, et le couple a deux filles en pleine santé. Alma ne décolère pas, pensant que par ses compositions Gustav va leur attirer le mauvais œil. Elle a raison…
1907, l'œuvre est créée, mais : 1- la petite Maria âgée de 4 ans est emportée par la diphtérie, 2 - Gustav se fait "jeter" de l'opéra de Vienne (antisémitisme ?), et 3 – on diagnostique chez le compositeur une cardiopathie incurable. Il lui reste 4 ans à vivre, même s'il ne le sait pas avec précision… Sans se complaire dans l'occultisme, on pourrait penser que la symphonie a influé sur la destinée et non l'inverse.
Alma aura une existence fascinante mais terrible. En 1915, en secondes noces, elle épouse son ancien amant Walter Gropius. De cette union va naître la troisième fillette d'Alma, Manon. En 1933, la jeune fille sera emportée par la polio. Ce drame conduira leur ami Alban Berg à composer l'un des plus beaux concertos jamais écrits : le Concerto pour violon "à la mémoire d'un ange" (clic). Il faut savoir que le couple Alma-Walter n'avait pas survécu à l'année 1919, Alma étant enceinte d'un romancier… encore un bébé qui ne survivra pas. Quatre naissances, trois morts prématurées, un destin décidément bien sombre… Seule Anna, la seconde fille, née en 1904, deviendra sculpteur et disparaitra en 1988.

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Bruno Walter et Otto Klemperer, pourtant élèves de Mahler et orfèvres de la direction d'orchestre, ne jouaient pas cette 6ème symphonie. Bruno Walter disait "elle me fait peur". La polyphonie est d'une sophistication inouïe (je ne parle pas de complexité). Et pourtant, grâce à sa rythmique bien cadencée, sa forme sonate presque classique dans les trois premiers mouvements, l'écoute de cette œuvre gigantesque n'est pas si difficile que cela, comparée à l'audition de celles qui vont suivre (7-9).
Il s'agit d'un virage fondamental dans l'œuvre de Mahler. Les symphonies 1, 3 et 4 se voulaient poétiques, se référant notamment à l'univers enchanteur et divertissant du "Knaben wunderhorn", des contes et poèmes allemands. La 2ème ressemble à un oratorio, un hymne à la résurrection. (Mahler d'origine juive s'était converti au catholicisme.) Enfin la fougueuse 5ème, avec le si nostalgique adagietto immortalisé dans le film Mort à Venise, montrait la recherche d'une écriture plus moderne et une extension de l'orchestration. Quittant un univers sonore plutôt positif, la 6ème symphonie annonce des préoccupations bien plus sombres.
Parlons-en de l'orchestration de cette 6ème symphonie. Elle est démente : 4 flûtes et piccolos, 4 hautbois + cors anglais, petite clarinette, 3 clarinettes + clarinette basse, 4 bassons + contrebassons, 8 cors, 6 trompettes, 3 trombones, trombone basse et un tuba. Pour les percussions, c'est du jamais vu : timbales (2 exécutants), glockenspiel, cloches graves (au ton indéterminé, 2 ou plus, hors de scène), clarines de vache, xylophone, grosse caisse, triangle, caisse claire, cymbales, fouet, tambourin, tam-tam, et le fameux marteau. Enfin, il y a également le célesta (plusieurs si possible), deux harpes et plus, et bien entendu des cordes à foison.
Le "marteau" n'a été fabriqué que pour l'occasion. C'est une grosse enclume de bois frappée par un maillet de géant (photo plus bas).
1 - L'allegro energico initial débute par une marche brutale. Une marche qui fait froid dans le dos. Le tempo est lent. Barbirolli entraîne son orchestre dans une reptation, une tentative de s'arracher aux affres de l'inéluctable destin qui menace tout homme, et qui inquiète tant Mahler. Le staccato des contrebasses fait songer à une marche au supplice. D'autres motifs sarcastiques interviennent dans cette procession martiale cadencée par la caisse claire, l'instrument militaire par excellence. Le talent du chef nous plonge immédiatement par mille contrastes dans l'ambiguïté du propos : souvenirs des moments heureux troublés par la prémonition d'une tragédie latente.
L'exposé de la première partie se fait parodique, la construction est parfaite. Joie du présent et angoisse morbide s'opposent avec brio. La prise de son large, profonde et dynamique explore chaque mesure, chaque motif orchestral, chaque enchaînement cocasse. [5'21"] Barbirolli zappe sur la reprise da capo de ce début1. Habile ! Cette coupure permet de se plonger directement dans la virulence du développement écrit à partir des motifs précédents, le tout épicé de fanfares aux accents dramatiques. [8'40"] Les motifs mélodiques centraux, bien plus poétiques, constituent un songe éveillé. La musique s'étire alors dans une tranquillité bucolique (la cabane où Mahler composait ?) et l'orchestration fait appel pour la première fois à des clarines de troupeaux (Mahler adorait mêler symbolisme et "bruits de la nature"). La frénésie a fait place à la mélancolie, aux souvenirs d'une jeunesse qui s'enfuit…
[11'22"] La reprise et la coda [16'56"] énergiques reprennent dans une course folle mais contrôlée tous les motifs déjà entendus. Mahler utilise dans ce mouvement une thématique volontairement réduite. La nouveauté provient de la profusion de traitements qu'il fait subir à ce matériau sonore d'une simplicité volontairement obsessionnelle. Trop de thèmes auraient brouillé les pistes. Mahler se dirige pas à pas vers son destin. La clarté de la direction de Barbirolli accentue parfaitement cette marche aux accents triomphaux… Peut-être pas si victorieux que cela.
1. Et il a bien raison. Même si mouvement de forme sonate oblige, la reprise prolonge inutilement de près de 5 minutes le mouvement. On entend souvent la même chose en concert et George Szell omettait également cette reprise.

2 – Mahler attaque le Scherzo de nouveau par un motif de marche. Cette entrée en matière montre l'intérêt qu'il porte à cette forme musicale guerrière. Guerrier comme si un combat contre le trépas était l'enjeu des sentiments exprimés. La similarité mélodique avec le premier mouvement est telle que Mahler pensait intervertir ce scherzo avec l'Andante pour ne pas donner l'impression d'une redite, d'un récapitulatif peu imaginatif du premier mouvement. De nos jours on joue dans un ordre ou un autre. Je pense que ce mouvement de danse rythmée et grimaçante prolonge parfaitement le début de la symphonie. Oh, ce n'est pas une danse bien joyeuse, plutôt macabre, un exercice fantasmagorique d'humour noir. Comme en écoutant les musiques de notre temps, on se surprend à taper la mesure avec les doigts. Rien n'échappe à la battue de John Barbirolli. Le chef nous invite à une féérie de couleurs, entre les appels douloureux des cordes et les facéties du triangle.

3 – L'andante est l'une des pages les plus sereines écrites par Mahler. Là encore, la thématique reste simple mais le compositeur va nous conduire sans lassitude dans cette rêverie en n'effectuant aucune reprise, en laissant la musique se déployer, se métamorphoser sans cesse. Ce sont les cordes qui introduisent le morceau avec tendresse. [2'02"] un solo pathétique du hautbois nous plonge dans la tristesse, ou plutôt le regret de voir le temps s'écouler inexorablement. On parle souvent de banalité et de trivialité chez Mahler (Jean Matter). C'est assez logique dans le sens où Mahler ne puisait pas son inspiration dans la spiritualité (Bruckner) ou dans des recherches formelles (Bartók et Schoenberg). Mahler recourait sans cesse au "Naturlaut" (bruit de la nature), pour montrer son attachement à la vie, au quotidien, aux sentiments simples qui ponctuent l'existence. Mahler ne pensait pas philosophie comme un Richard Strauss. On pourra même trouver de la naïveté dans l'emploi de clarines de troupeau que les anges ou les esprits peuvent entendre sonner dans les prairies terrestres depuis leur paradis d'image d'Epinal. Le tempo exigé du Philharmonia par Barbirolli est plus allant dans ce passage. Cela permet d'obtenir une ligne mélodique charpentée et poignante. Ralentir en approchant de la métronomique d'un adagio aurait sans doute rendu ce bel andante un peu trop évanescent.
4 – Le final de plus de trente minutes n'est pas à commenter de manière très détaillée dans un article de ce blog (article déjà bien long). À l'instar de la 9ème symphonie de Beethoven ou 5ème symphonie de Bruckner, Mahler introduit son allegro moderato conclusif en mêlant de nouveau des thèmes de marche combative à des réminiscences de tous les motifs entendus dans les trois mouvements initiaux. [5'35"] Le final commence réellement. Il va se dérouler en trois étapes et une coda. Dans chaque étape, des motifs joyeux et des péroraisons dramatiques alternent. On ne sait plus si le compositeur s'angoisse où, tout compte fait, s'en fout, abdique ! Oui, on trouve du désespoir, de la colère dans cette musique démoniaque. Les deux premières étapes se terminent par des tuttis de titans avec le fameux coup de marteau (que l'on entend guère, il faut bien le dire, une idée pittoresque à l'image de Mahler qui restera sans lendemain). [14'15"] – étape 2 ; [19'22"] – étape 3 ; [28'48"] – coda.     
Dans la forme rythmique employée jusqu'à la coda, c'est la variété de l'orchestration qui assure le flot mélodique, les innombrables changements de lumières et d'émotions. Il y a peu d'autres exemples, dans la musique, de structures aussi complexes que l'orchestration rend aussi aisées à suivre, d'épisode en épisode. La coda n'est rien d'autre qu'une marche (encore) funèbre avec un dialogue des cuivres qui pourra faire penser à un Tuba Mirum résigné… Pour Mahler, le destin n'a donc bien qu'une issue : le néant ! Un simple et discret pizzicato… et puis : rien…

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Les enregistrements "haut de gamme" de cette symphonie sont légions. Établir une discographie alternative consensuelle est quasi impossible. Parlons de mes coups de cœur choisis dans ma discothèque perso ou entendus à droite à gauche, en faisant confiance à la presse spécialisée.
Certain mélomanes pourraient déplorer chez Barbirolli une lenteur et des effets un peu appuyés, malgré l'absence absolue de pathos. Dans ce cas la version Live de Simon Rattle à la Philharmonie de Berlin en 1987 est pour eux. L'andante et le scherzo sont inversés comme le souhaitait Mahler et les tempos sont vifs. Le jeune maestro de 32 ans faisait la reprise du premier mouvement et une immense poésie se dégage de l'andante. Bref, c'est jeune et fulgurant (Berliner Philarmoniker - 6/6).
Pierre Boulez a enregistré à la Philharmonie de Vienne, en 1994, une version très analytique (on s'en doute), un style de direction qui sied parfaitement à cette œuvre aussi dense, une référence pour beaucoup, un ennui glacial pour quelques dissidents (Dgg - 6/6).
J'ai découvert cette symphonie à la fin des années 60 avec le disque CBS de Bernstein à New-York. Le chef américain a récidivé en 1988 à Vienne. Les tempos sont encore plus larges que ceux de Barbirolli, mais l'alchimie sonore et la malice macabre sont stupéfiantes (Dgg - 6/6) et puis le couplage avec les Kindertotenlieder est très judicieux.
Et puis on citera Vaclav Neumann dans son intégrale à Prague (Supraphon, 5/6), et enfin Georg Solti à Chicago (Decca – 5/6).
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New Philharmonia Orchestra - John Barbirolli (EMI - 1967)

4 commentaires:

  1. La vie de Gustav, Gross Malher, mais quel musicien ! Vivement la n°1 "Titan"

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  2. Ah la Titan ! un coup d'essai et un coup de génie d'entrée. Reste à me décider pour l'interprétation : Bernstein à Amsterdam, Giulini à Chicago, Walter, ce n'est pas ce qui manque................

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  3. Très bon résumé de la vie de Gustave et de l'influence prépondérante d'Alma.
    La mort de sa fille l'a profondément marqué.

    Pour les collectionneurs :
    Vaclav NEUMAN et le Gewandhaus de Leipzig
    la 5ème et la 6ème, en vinyl de chez Philips,
    date d'enregistrement non précisé.
    Mais je fais confiance à Claude TOON pour le trouver,
    ainsi qu'une version CD.
    Sinon BOULEZ (le petit LULLY de POMPIDOU),
    compositeur inaudible, mais grand chef d'orchestre
    reste incontournable dans MALHER.

    J'aime bien les clarines alpestres
    que j'écoute régulièrement de mon chalet,
    là haut dans la montagne.

    Un savoyard, non alcoolique, anonyme.

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  4. Merci M'sieur Anonyme

    M'sieur Toon m'a chargé de vous dire que les symphonies N°5 et 6 enregistrés à la fin des années 60' avec le Gewandhaus de Leipzig ont été réédites sous le label "Berlin Classics" en album isolés.
    On troue aussi la 5 dans une intégrale en coffret "brillant classic" qui n'a pas un intérêt majeur sauf cet enregistrement et surtout la 3ème par Jascha Horenstein.

    Au plaisir cher M'sieur Anonyme
    Sonia de Gueméné

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