vendredi 12 octobre 2012

LA GRANDE VADROUILLE de Gérard Oury (1966) par Luc B.


 

LA GENESE

La première idée de Gérard Oury, au moment où son projet de film s’appelait encore LILI ET LULU, ou LES BONNES SŒURS, était de raconter comment deux sœurs jumelles, religieuses, aidaient des parachutistes américains à passer en zone libre, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Et Zizi Jeanmaire était pressentie pour le double-rôle. Sauf qu’entre temps, le précédent film d’Oury, LE CORNIAUD, commence à casser la baraque (il finira à 11 millions d'entrées). Des producteurs américains proposent au réalisateur de faire un remake avec Dean Martin et Jack Lemmon, et un contrat de cinq films à Hollywood ! Mais Oury ne tombe pas dans le piège, et n’a qu’une hâte, refaire un film avec son duo star. Le tandem d’acteurs, Bourvil et Louis de Funès, sont conviés par Gérard Oury à déjeuner, pour leur expliquer sa nouvelle idée. Des bonnes sœurs ?! S’étonnent les deux acteurs. Qu’importe, répond Oury, s’il n’y a que ça, on les transforme en hommes !


Le titre devient THE GREAT VADROUILLE ("Great" comme dans "The Great Dictator" ???)  et au fur et à mesure que les recettes du CORNIAUD sont comptabilisées, le budget du prochain film enfle ! C'est le producteur indépendant Jacques Dorfmann qui tient les cordons de la bourse. Le scénario prévoit un nombre impressionnant de scènes, un road-movie à travers la France, les protagonistes filant en planeur vers les Pyrénées, dans l'intention de passer en Espagne, avec poursuites en ski et en luge. Cette manne a servi aussi à engager l'acteur anglais Terry Thomas, qui demandait une fortune, et qui l'a obtenue ! Il était d'ailleurs ravi de tourner en Bourgogne, et plus d'une fois les assistants le retrouvaient ivre mort dans les caves de la région ! Mais les auteurs revoient leurs prétentions à la baisse, pour des raisons de production, de logistique (on oublie les Pyrénées pour passer en Suisse) le script est finalement bouclé, et le barnum médiatique peut commencer, avec annonces de tournages, reportages, conférences de presse, alors qu’aucun tour de manivelle n’a été donné !

Ce sera chose faite le 16 mai 1966, et le premier plan se fait en extérieur, c’est la fameuse scène où De Funès se plaint d’avoir mal aux pieds :
- J’ai les pieds enflés.
- Evidemment, c’est pas des chaussures pour la marche que vous avez là.
- Puisque vous me le proposez si gentiment, j’accepte.
- Quoi ?
- Que vous me prêtiez vos souliers.
- Vous chaussez du combien ?
- C'est du comme vous.

Gérard Oury constate avec horreur au fur et à mesure des prises que Bourvil se détériore, perd sa fraîcheur, quand De Funès précise et intensifie son jeu. André Bourvil est bon dès la première prise, à l'instinct, ensuite il se lasse. Louis De Funès au contraire fait évoluer son jeu, cherche sans cesse le détail, le geste juste, le ton ad hoc, ce qui lui prend beaucoup de temps. Les deux acteurs se connaissent et se respectent suffisamment pour s’accommoder. Le tournage avance, grâce à la méthode d’Oury, très rigoureuse, ne laissant rien au hasard en pré-production, consistant à préparer, écrire, découper chaque scène, très précisément, et à élaborer un plan de travail tout aussi méticuleux. Il estime que c’est dans un cadre très serré, verrouillé, que le comique peut se développer. Ces contraintes permettent ensuite de prendre des libertés pendant le tournage même d’une scène, et d’improviser. Les acteurs, et De Funès en particulier, proposent des gags, qu’Oury accepte ou non. C’est par exemple De Funès, qui dans la scène à l’hôtel du Lion d’Or, propose que les personnages dorment dans le même lit, avec l’échange français / allemands, les ronflements. De même, lorsque De Funès grimpe sur les épaules de Bourvil (scène avec les chiens), c'est de l'impro. A l'origine, De Funès devait tomber du mur. Finalement, il lui est monté dessus, et la scène a pris un tournant inattendue. Dans ces cas, Oury réécrit vite fait la scène et les dialogues.


Les décors sont particulièrement soignés, qu’ils soient maquillés (la scène du tapin, les hospices de Beaune) ou réels, comme l’opéra Garnier. On sait que De Funès, pianiste de formation, était féru de grande musique et rêver de diriger un orchestre. Mais le règlement de l’Opéra précise que seul un chef d’orchestre dûment diplômé a le droit de monter sur scène face à des musiciens ! De Funès passera donc son « brevet » pour le tournage, et il dirigera réellement l’orchestre. 

Merci messieurs c’était très bien, c’était trèèèès bien. Vous c’était bien là-bas. Vous c’était… gnan gnan comme-ci comme-ca. Et dites-moi vous, alors, vous, on ne vous entend pas du tout, vous passez votre temps à discuter ! Bon alors, c’était pas mauvais, c’était très mauvais, voilà ! 

Et il y a les décors reconstitués en studio, comme les égouts de Paris, l’immeuble et la cage d’ascenseur chez Marie Dubois, ou les Bains Turcs. Scène mémorable :
-You come with me to pick up Peter.
-No, you come with me to pick up MacIntosh
-No, no you...
-I beg your pardon ?
-And if you don't come, I... Oh merde alors comment on dit ça... ?
-Comment ça "merde alors" ? But alors, you are French !


QUELQUES REPLIQUES

La vapeur du hammam obstruant le champ de la caméra jusqu’au plafond (or, le script précisait au ¾ !) on la remplaça par de la neige carbonique, plus malléable. Mais irrespirable, forcément ! Les acteurs ont tout joué en apnée ! Elle reste une des scènes les plus célèbres, et permet de pointer le talent de dialoguistes des couples Oury/Thompson et Georges et André Tarbet. Car mine de rien, sous le burlesque, le comique visuel, les grimaces, LA GRANDE VADROUILLE recèle de dialogues désopilants. 

Allez, on se fait plaisir, une réplique pour se remémorer une scène :
- Y a pas d'hélice hélas !
- C'est là qu'est l'os !
- Ils peuvent me tuer, j'parlerai pas !
- Mais moi non plus ! Ils peuvent vous tuer, je n'parlerai pas !
- Je savais qu'on pouvait compter sur vous...
- Langue blanche, oeil jaune, nez rouge : le foie ! (la bonne soeur)
- Où elle est la seconde ?
- Elle est dans la voiture...
- Où ça ?
- Elle est entre la première et la troisième !
- De moi vous osez vous fouter ?!  (major Achbach)
- Y tousse, y crache, y renifle, et... euh... y tousse y crache y renifle !  (Lefort)
- Ich bin malade... 


LA MISE EN SCÈNE

Outre la science de la réplique, il faut aussi reconnaître à Gérard Oury, celle de la mise scène, et le fait de privilégier les plans larges, en scope, longs, en continu, permettant aux acteurs des libertés. En cela, il rejoint des maîtres comme Black Edwards, Billy Wilder, qui jouent sur le timing, l’étirement d’un effet. Car le comique vient aussi de la différence de gabarit des acteurs, renforcée par les vêtements, trop courts pour le grand, trop longs pour le petit, et l’opposition de gestuelle, Bourvil dégingandé, maladroit, flasque, De Funès tendu, agité. Les influences du vaudeville sont manifestes. A l’Opéra, à la kommandantur, on voit bien comment Oury orchestre ses plans, déplace ses personnages, on arrive d’un escalier, d’un couloir, portes qui s’ouvrent, se referment, tout est savamment minuté. Oury cherche l’image juste. Lorsqu’à la kommandantur les anglais, déguisés en allemands, s’emparent d’un vase posé au bout d’une rampe d’escalier, suivent un soldat, entrent avec lui dans une pièce. On entend un bruit, puis ils ressortent, le vase cassé à la main. Qui ressortirait avec le vase ? Trop risqué ! Sauf que cette image permet de comprendre instantanément que le vase a servi à assommer le soldat. 

Autre image. La nuit, Bourvil-Augustin arrête De Funès-Stanislas qui déboule à vélo, alors qu’il risque de croiser une patrouille. Hitchcock aurait sur-découpée la scène, alterné les plans larges, serrés, un travelling en subjectif de la patrouille qui approche… Oury, lui, rassemble tout en un plan, avec en amorce, la roue du vélo, à terre, roue qui tourne, fait du bruit, au deuxième plan Bourvil et De Funès sous le porche, et à l’arrière-plan, la patrouille qui passe. Accentuée par la contre-plongée, la roue de vélo focalise les regards, c’est d’elle dont peut venir le danger.

Il y a du comique de caractères, de situation, du burlesque, du comique-troupier (travestissement, les prostitués, le soldat qui louche, les beuveries) et des gags surréalistes aussi (l’œuvre de Gérard Oury en est parsemée) comme celui de la perruque. Dans sa loge de l’Opéra, De Funès retire sa perruque de chef d’orchestre, la replace sur son reposoir. Il la frappe avec sa brosse à cheveux, et ressent la douleur sur son crâne ! Etonné, il refrappe la perruque, et se prend une nouvelle châtaigne !

On ne pourra pas passer le film en revue, tant les scènes d’anthologie se bousculent, les face à face entre le major Achbach (Permettez ?! Arrrh, marché noir... grôôsseu filoute…) et Stanislas Lefort (nein, petit filou…), le dialogue de la kommandantur (je suis né en 14… arrrh, 14… la grande guerre… 4 ans... arrrh... 4 ans...), les chassés croisés à l’hôtel du Lion, la razzia dans la cuisine la nuit (le gâteau avec le guénéral en sucre !) le passage foiré en zone libre avec les chiens (Retenez les chiens, je passe de l’autre côté du mur ! Y vont me mordre ! Mais non puisqu’ils sont de l’autre côté !), la fuite en planeur… Comme dans tout bon film d’aventure, de road movie, tous les modes de transport sont réquisitionnés ! Dans LA GRANDE VADROUILLE, on fuit en voiture, camion, train, barque, vélo, planeur… Le film n’est qu’inertie, chaque scène précipite les personnages dans une nouvelle situation. 


LE COIN DES RÂLEURS

On objectera qu’Oury est plus à l’aise dans les scènes d’intérieurs, que dans les scènes d’action plus amples, ou sa réalisation pêche par mollesse. La poursuite dans le camion de citrouille se traine quand même un peu, un peu longuette, comme la fusillade finale, un peu cheap. 

A voir et revoir ce film, y’a aussi un aspect qui me gêne un peu… Certes, à l’époque du tournage, la guerre, la vraie, n’est finie que depuis 20 ans, et les esprits sont encore passionnés. Mais le tableau que brosse Gérard Oury de la situation est tout à fait surréaliste ! Chaque personnage croisé vient en aide aux deux anglais, aux fuyards, sans même hésiter une seconde, sans même craindre pour eux. Un bouquin de l’historien Henri Amouroux s’appelait 40 Millions de Pétainistes. Avec Oury, c’est 40 millions de Résistants ! L'occupation : un camp de vacances, avec des animateurs parfois un peu sévères... Le major Achbach est un gros nounours colérique, son lieutenant l’homme le plus poli du monde. On va me dire : mais c’est une comédie ! Et je réponds : ce n’est pas une raison ! Dans RABBI JACOB, et même LA FOLIE DES GRANDEURS, Oury est plus sarcastique, incisif, envers les politiques, le pouvoir, les comportements petits bourgeois égoïstes, racistes. 

Je m’étonne ne pas trouver dans LA GRANDE VADROUILLE de salauds, de collabos, d’indécis, qui auraient pu parfaitement trouver leur place dans l’intrigue. On me dira encore : De Funès joue un salaud égoïste. Non ! Il cache l’anglais, ne le dénonce pas. Comme il dit : si je vais aux Bains Turcs, I risque on the two tableaux ! Mais il y va quand même. Puis il est projeté malgré lui dans cette histoire. A aucun moment Stanislas Lefort et Augustin Bouvet ne parlent de la guerre, prennent position, s’interrogent. Ils subissent pour les besoins de l’intrigue. Cette vision uniforme, ce voile pudique jeté sur l’Histoire, m’interpelle (pour tout dire, me gêne un peu), d’autant que Gérard Oury, d'origine juive, avait dû fuir Paris, en zone libre, puis en Suisse, pour échapper à la Gestapo. Danielle Thompson, si vous nous lisez…  


EPILOGUE

 LA GRANDE VADROUILLE sort pour les fêtes de Noël 1966, et on connait la suite. Jusqu'à il y a peu, c’était le second plus grand nombre d’entrée en France (plus de 17 millions de billets) derrière TITANIC de James Cameron, et devant AUTANT EN EMPORTE LE VENT et IL ETAIT UNE FOIS DANS L’OUEST. Les CH'TIS et INTOUCHABLES sont venus bousculés tout ça... La critique n’a pas toujours été tendre envers le film, jugé trop commercial, trop académique. Le but avoué était de faire une comédie fédératrice, et générer le succès. Cahier des charges rempli ! Le film doit son succès, à mon sens, à la richesse de son intrigue, à l’extrême soin apporté à la mise en scène (c’est le plus gros budget d’un film français produit en indépendant) et bien sûr au duo Bourvil/De Funès. Autant dans le CORNIAUD, ils se croisaient peu (scénario oblige) autant ici, ils ne se quittent pas d’une semelle. 

De Funès y est éblouissant. Il faut dire que le comédien a su créer un tel personnage (sans cesse recyclé, puisqu'il répugnait à jouer autre chose que des comédies) qui focalise sur lui toutes les haines et rancœurs. Une silhouette et un caractère immédiatement identifiable. Un personnage aussi fort visuellement que le vagabond asocial de Chaplin, l'amoureux transi de Keaton, le monsieur Hulot de Tati, le gaffeur de Peter Sellers, Pierre Richard ou Jerry Lewis, l'abruti juvénile de Jim Carrey. Sauf qu'un comédien fait rarement un bon film, seul. (vous remarquerez que sur les 7 noms cités, 5 étaient aussi leur propre metteur en scène). Il suffit pour cela de regarder la filmographie de De Funès, et le nombre de producteurs qui se contentaient de son nom sur l'affiche, comme si cela les exonéraient d'un scénario solide et d'une bonne réalisation. Au grand dam du comédien, d'ailleurs, parfaitement conscient des naufrages qu'il tournait, et qui en fin de carrière s’investissait davantage dans l'écriture des scripts. Si LA GRANDE VADROUILLE reste un succès incontournable à la télé *, outre la nostalgie, le fait que les nouvelles générations découvrent le film, c'est aussi et surtout dû aux qualités mêmes du film. Et on les doit à un metteur en scène méticuleux et exigeant, qui ne se fout pas de son public, mais cherche à lui offrir le meilleur. De Funès n’a jamais été aussi bon que dirigé par Gérard Oury.

En 1968, Gérard Oury retrouve Bourvil dans LE CERVEAU, et prévoit ensuite de reformer le duo avec De Funès pour LA FOLIE DES GRANDEURS (1971). Cela ne se fera pas, Bourvil décède avant le tournage, et sera remplacé par Yves Montand (ce qui à mon humble avis fut une excellente chose). Le tandem Oury - De Funès travaillera une dernière fois ensemble sur RABBI JACOB (1973, et à mon sens le chef d’œuvre du duo).  

Que ceux qui n’ont jamais vu LA GRANDE VADROUILLE lèvent le doigt… C’est bien ce que je pensais…  

* A l'instar de TF1, le Déblocnot rediffusera cette chronique tous les ans !


 ,5



LA GRANDE VADROUILLE (1966)
 Couleurs  -  2h00  -  format scope 2:35 
 
Hélas, pratiquement tous les extraits disponibles de plus de 20 secondes, ont vu leur code d'intégration désactivé... Il va falloir se contenter de ça... 


et de cette bande annonce suspecte... tout y est saucissonné... 

9 commentaires:

  1. Bel article, bien complet. Félicitations.
    Dommage finalement que les films français sont si protéger sur le net, j'ai bien peur que ça contribue à les couper d'un nouveau public. Voire à les faire disparaitre, oh, La grande vadrouille ne risque rien de ce côté là mais un petit bijou comme Va mourire est tout simplement devenu invisible. Et dans ce cas précis ne comptons pas trop sur la télé.
    Hugo

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  2. Super chronique,J'ai appris beaucoup de choses !Bravo! Dommage que tu te sois focalisé sur les rôles masculin que tu n'es pas parlé des rôles féminin,car avec Colette Brosset (Qui avait déja croisé la route à De Funès dans l'équipe des Branquignols),la grande Mary Marquet (La mère supèrieur) et surtout la très belle Marie Dubois que l'on ne vois malheureusement plus à l'écran depuis les années 2000 puisque atteinte de sclérose en plaques,il y aurait encore beaucoup de choses à dire.Mais ta chronique, déja très complète,aurait fait deux parties !

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  3. Je l'ai vu un nombre incalculable de fois...

    J'entends encore, 20 ans, après mon garçon découvrir et hurler de rire lors de la bataille de citrouilles...

    Dans les répliques cultes, lorsqu'ils arrivent dans le hangar pour chercher l'avion qui les sauvera.... Tour à tour :
    - Il n'y a pas d'hélice,
    - Hélas,
    - C'est là qu'est l'os !
    Certains trouveront ça un peu facile, mais pour un grand gamin comme moi....

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  4. Du caviar cette GRANDE vadrouille. Et à la louche en plus.
    Rien qu'en revoyant l'attitude, la posture de De Funès sur la photo du Hammam, c'est toute la scène, et la chanson qui va avec ("tea for two") qui me revienne aussitôt à l'esprit. Et voilà que je sent déjà des larmes (de rires) me monter aux yeux. Puisque du même genre que dans la scène ou Fufu se retrouve à côté d'un Bodybuilder, sous la douche, dans le film "Le Corniaud".

    Le cinéma d' papa... C'était quand même pas rien "sacré nom de Dieu d'pu**** d' bord** de merde !!!!" (et voilà Luc, grâce à toi voilà que mes symptômes de crise de joie remettent ça).

    Me l' refais c' soir tiens...

    Vince.

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  5. Ben moi je suis plutôt dans le coin des râleurs ... et bravo Luc d'avoir souligné tout ça ...
    Ce film a plein de qualités, mais c'est quasiment un film révisionniste par bien des aspects ...

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  6. C'est avant tout une comédie,à prendre comme telle, et quelle comédie.
    Difficile alors de mêler la réalité historique avec le comique.
    "La Grande Vadrouille" fait partie de ces films rares qui parviennent à faire rire autant de générations différentes ; même aujourd'hui, plus que quarante ans plus tard.
    Incontournable (4,84 / 6)

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  7. Figures-toi, Lester, que j'avais d'abord écrit que certains pouvaient trouver ce film "révisionniste" mais que pour ma part, je n'allais pas jusque là... Et puis j'ai modéré mes propos...

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  8. Big Bad Pete15/10/12 23:41

    Révisionniste ?... Ah bon... euh... pourquoi donc ?... y a un truc qui m'échappe...

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  9. UN EXELLENT FILM LA GRANDE VADROUILLE LE JOUR OU IL FERONS UN REMAKE J ESPERE QUI SERA COMME L ORIGINAL AUSSI BON EN ENTENDAND LE REMAKE DU CORBIAUD (ON A ENCORE VOLE LE YOUKOUNKOUN)

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