"Can we have everything louder than everything else ?"
- Non, désolé, ça ne va pas le
faire… Oui je sais, y’a écrit « live » juste à côté de "Mylène Farmer", mais toutes les conditions
ne sont pas remplies pour autant. Sonia,
envoyez le suivant!
- Bonjour…
- Oui, bonjour… Ah, vous êtes
double ? Sonia ma puce, ramenez une seconde chaise. Nom, prénom et
date de naissance ?
- MADE IN… JAPAN, conçu les 15, 16
et 17 aout 1972. J’aurais 40 ans cet été.
- Vous ne les faites pas...
- Merci, on me le dit souvent.
- Vous ne les faites pas...
- Merci, on me le dit souvent.
- Z’avez des frères et sœurs ?
- Un frère : EUROPE.
- Il est plus jeune ?
- Oui, mais paradoxalement je suis mieux conservé.
- Profession des parents ?
- Ian Gillan, chanteur, harmoniciste, Ritchie Blackmore, guitariste, Jon Lord, claviériste, Roger Glover, bassiste et Ian Paice, batteur. Et cousin Martin qui a beaucoup œuvré aussi.
- Une jeunesse heureuse ?
- Papas Paice et Glover me sont très proches, les autres ne m'ont pas vraiment désiré, mais à la sortie de la couveuse, quatre mois plus tard, tous étaient très fiers...
- Des drames familiaux ?
- Question suivante...
- Une jeunesse heureuse ?
- Papas Paice et Glover me sont très proches, les autres ne m'ont pas vraiment désiré, mais à la sortie de la couveuse, quatre mois plus tard, tous étaient très fiers...
- Des drames familiaux ?
- Question suivante...
- Donc, vous aussi vous concourez pour le trophée du Live des
live des live ?
- On m’a dit que j’avais une
chance.
- Z’avez vu les challengers en
salle d’attente ?
- Ouais, pour la plupart des copains à moi... mais quand je suis entré, ils
m’ont jeté un regard dégoûté, genre : ah non, pas lui !... et ils sont tous partis en gueulant que c’était
injuste, pas équitable, je ne sais quoi…
- Mouais… vous avez subi des
opérations, lifting, fondus, alternative takes ?
- Non m’sieur, 100% naturel, frais
comme au premier jour…
- Bon, ben racontez-moi ça…
- Je suis né d’une double envie.
Celle des japonais, et du groupe DEEP PURPLE. Car ce sont les japonais qui ont
amené le sujet sur la table, mais Luc va vous raconter…
- Qui ça ?
- Lui là, mon avocat, celui qui me
regarde avec des yeux de merlan frit, éperdu d’amour à mon égard. Il va encore
nous faire le coup du « j’avais 12ans, le choc de ma vie, gnan gnan… ».
Remarquez, je suis habitué, vous n’imaginez pas le nombre de gamins qui sont
tombés sur moi, et qui ne s’en sont pas remis !
- Mais pour quoi faire un
avocat ?
- Ché pas, c’est lui qui a voulu
venir. Mais franchement, quand je vois la concurrence, je me dis que c’est
superflu. Mais puisqu’il est là, autant le faire bosser…
Donc, ce sont les japonais, très
ouverts sur la musique rock et progressive en ce début 70’s, qui propose à DEEP
PURPLE de venir enregistrer un concert chez eux, et pour le marché du disque
local. Ils avançaient les fonds, tout était booké, les salles, tout… Au petit
soin les nippons. Et ça tombait bien, parce que circulaient depuis un moment,
des live pirates, des bootlegs, notamment d’une prestation à Aachem, en
Allemagne, datant de 1970. Il n’y avait même pas encore de titres de IN ROCK,
essentiellement deux jams sur « Wring that neck » et « Mandrake
root », mais c’était tout ce que les fans avaient à se mettre sous la
dent. Pourtant, chaque concert ou presque était enregistré, sans trop d’effort,
car les bandes n’étaient pas destinées à être commercialisées. Vous remarquerez
que 30 ans plus tard, ces bandes en questions surgissent de partout, et ne sont
techniquement pas meilleures pour autant… Bref, Roger Glover était content de
pouvoir court-circuiter le marché des bootlegs en sortant un live officiel. On
se souvient que l’album MACHINE HEAD est sorti en avril 1972, et qu’en juillet
le groupe répète déjà à Rome les sessions de WHO DO WE THINK WE ARE. Le 14
août, le groupe s’envole pour le Japon. Ils ont finalement accepté l'offre du distributeur japonais, mais à deux conditions : ce sera
Martin Birch qui se chargera de l’enregistrement, et le groupe pourra poser son
véto sur la commercialisation des bandes s’ils ne s’estiment pas satisfaits du
résultat. Martin Birch est ingénieur du
son, il travaille dans ces années-là pour Jeff Beck, Wishbone Ash, Fleetwood
Mac. Vers 1975, il devient producteur (Black Sabbath, Iron Maiden, MSG... du burné, quoi)
Le premier concert a lieu le lendemain, le 15, à Osaka. Martin Birch n’a qu’un magnéto 4 pistes à disposition. Le groupe est crevé, en jet-lag, et la première prestation ne plait guère. Ritchie Blackmore est même furieux et balance sa gratte dans le public. Le service de sécurité récupère la guitare, et poliment la rapporte au propriétaire, qui ahuri, la reprend, et la relance. Imperturbables, les mecs redescendent la chercher et lui ramènent une seconde fois, genre : excusez-moi mais vous avez laissé tomber votre guitare, monsieur. La troisième fois ils ont pigé que ce n’était ni un jeu de scène, ni un gag, mais une sale manie de l'Homme en noir, et qu’il ne valait mieux pas insister ! Les musiciens sont lessivés, et les organisateurs, qui ont tout prévu (aux petits soins je vous dis…) invitent les cinq britishs à se détendre dans un centre de massage animé par des geishas… Ben voyons… En tout cas, ça marche, la fatigue est évacuée, et le lendemain, rebelote, le groupe monte sur scène, et balance les décibels.
La plupart des titres sélectionnés
sur le futur MADE IN JAPAN seront issus de ce second show. « Smoke on the water » viendra de la
première soirée, et « Lazy » de la troisième, le 17, au Budokan de
Tokyo. D’après les musiciens, la troisième soirée était la meilleure, mais
c’est l’acoustique de la salle qui fit défaut. Ian Gillan, toujours très critique envers son travail, restait circonspect. Selon lui, il n’avait pas été à la hauteur… Il souffrait des bronches, et si cela n'avait tenu qu'à lui, l'enregistrement ne serait pas sorti. Mais en écoutant les bandes, il reconnaissait que les quatre autres musiciens avaient atteint des sommets, et qu'il aurait été dommage d'en priver les auditeurs. D'autant que quelques mois plus tard, il claquait la porte. C'était quasiment le live de la dernière chance. Ca laisse rêveur…
Il est marrant de constater que le public réagit surtout aux anciens titres, ceux de IN ROCK, pour la bonne raison que ceux de MACHINE HEAD sont encore nouveaux, voire inédits au Japon. On dit souvent que les japonais restent très réservés, quand on tend l'oreille, l'ambiance prouve le contraire, ça hurle, ça crie, ça applaudit, ça s'amuse. Les trois concerts se ressemblent dans leur set-list, DEEP PURPLE n’étant pas du genre à répéter plus de chansons qu’il n’en faut.
MADE IN JAPAN ce sera 7 titres, comme sur les quatre albums studio qui précédent d’ailleurs, toujours 7 titres ! « Black night » n’a pas pu être casé pour question de timing, mais sera en b-side d'un 45 tours. Deux autres titres sont joués en rappel, soit « Lucille » de Little Richard, soit « Speed King » issu de IN ROCK . Remarquez que je parle du MADE IN, mais le titre exact, pour le moment c’est LIVE IN JAPAN, titre du double LP qui sort au Japon, en premier, puisque tels étaient les termes du contrat. Le mixage a été assuré par Ian Paice et Roger Glover (qui a conçu aussi la pochette), les autres s’y désintéressent. Un pressage sort en Angleterre, puis les bandes partent aux Etats Unis, chez Warner Music. On est en décembre 1972, l’album WHO DO WE THINK WE ARE est tout juste en vente. Le distributeur préfère attendre, il sait l’importance que peut avoir un disque live sur la carrière d’un groupe. Mais la rumeur se répand, les américains achètent en Angleterre ou importent l’album, et la Warner endigue le phénomène en sortant MADE IN JAPAN. La dernière condition du groupe était que ce double album soit vendu au prix d’un simple. Le public se précipite, WHO DO WE THINK WE ARE est relégué aux oubliettes. A noter que lorsque ressortira MADE IN JAPAN en 1998, en CD, un second disque proposera les trois titres de rappels, sans supplément de prix.
Le premier concert a lieu le lendemain, le 15, à Osaka. Martin Birch n’a qu’un magnéto 4 pistes à disposition. Le groupe est crevé, en jet-lag, et la première prestation ne plait guère. Ritchie Blackmore est même furieux et balance sa gratte dans le public. Le service de sécurité récupère la guitare, et poliment la rapporte au propriétaire, qui ahuri, la reprend, et la relance. Imperturbables, les mecs redescendent la chercher et lui ramènent une seconde fois, genre : excusez-moi mais vous avez laissé tomber votre guitare, monsieur. La troisième fois ils ont pigé que ce n’était ni un jeu de scène, ni un gag, mais une sale manie de l'Homme en noir, et qu’il ne valait mieux pas insister ! Les musiciens sont lessivés, et les organisateurs, qui ont tout prévu (aux petits soins je vous dis…) invitent les cinq britishs à se détendre dans un centre de massage animé par des geishas… Ben voyons… En tout cas, ça marche, la fatigue est évacuée, et le lendemain, rebelote, le groupe monte sur scène, et balance les décibels.
La pochette japonaise qui est LIVE et pas MADE... |
Il est marrant de constater que le public réagit surtout aux anciens titres, ceux de IN ROCK, pour la bonne raison que ceux de MACHINE HEAD sont encore nouveaux, voire inédits au Japon. On dit souvent que les japonais restent très réservés, quand on tend l'oreille, l'ambiance prouve le contraire, ça hurle, ça crie, ça applaudit, ça s'amuse. Les trois concerts se ressemblent dans leur set-list, DEEP PURPLE n’étant pas du genre à répéter plus de chansons qu’il n’en faut.
MADE IN JAPAN ce sera 7 titres, comme sur les quatre albums studio qui précédent d’ailleurs, toujours 7 titres ! « Black night » n’a pas pu être casé pour question de timing, mais sera en b-side d'un 45 tours. Deux autres titres sont joués en rappel, soit « Lucille » de Little Richard, soit « Speed King » issu de IN ROCK . Remarquez que je parle du MADE IN, mais le titre exact, pour le moment c’est LIVE IN JAPAN, titre du double LP qui sort au Japon, en premier, puisque tels étaient les termes du contrat. Le mixage a été assuré par Ian Paice et Roger Glover (qui a conçu aussi la pochette), les autres s’y désintéressent. Un pressage sort en Angleterre, puis les bandes partent aux Etats Unis, chez Warner Music. On est en décembre 1972, l’album WHO DO WE THINK WE ARE est tout juste en vente. Le distributeur préfère attendre, il sait l’importance que peut avoir un disque live sur la carrière d’un groupe. Mais la rumeur se répand, les américains achètent en Angleterre ou importent l’album, et la Warner endigue le phénomène en sortant MADE IN JAPAN. La dernière condition du groupe était que ce double album soit vendu au prix d’un simple. Le public se précipite, WHO DO WE THINK WE ARE est relégué aux oubliettes. A noter que lorsque ressortira MADE IN JAPAN en 1998, en CD, un second disque proposera les trois titres de rappels, sans supplément de prix.
MADE IN JAPAN pose les fondamentaux du disque live à venir. Une sélection de très bons morceaux, des versions alternatives, une énergie décuplée, de la créativité. Les titres viennent essentiellement de MACHINE HEAD, l’étape japonaise s’inscrivant dans sa tournée promo, donc des valeurs sûres. Ils sont joués avec une vigueur qui renvoient les originaux (pourtant déjà bien burnés) à d'aimables bluettes pour fête de patronage. D'ailleurs, où trouve-t-on les meilleures versions de ces titres-là, tous supports confondus ? Sur MADE IN JAPAN. Contrairement à une idée reçue, les titres ne sont pas tous étirés à l'infini. « Highway star » est de même durée que la version studio, « Child in time » ne fait que 1’30 en plus, « Lazy » 3 minutes. En fait, ce sont surtout sur les intros que les musiciens en rajoutent (Gillan présente chaque titre de quelques mots), s'amusent, digressent, se tendent des perches ("Lucille" en rappel ne commence réellement qu'après 3 minutes d'ajustement). Mais chaque étage qui compose les chansons (rythmique, chant, backs, chorus) est transcendé. La hargne de « Highway star » vous prend à la gorge dès le début, rarement « Child in time » a été aussi déchirant et déchiré, et Blackmore y livre sans doute un de ses plus beau solo, quasiment en trio puisque Jon Lord a l’intelligence de ne très peu intervenir, ponctuant de quelques notes les acrobaties de son camarade. « Smoke on the water » y prend un tour plus agressif, Jon Lord prenant le chorus final. Les musiciens nous réservent des surprises, et ça aussi on aime dans les live. La petite intervention de Blackmore à la fin de « Lazy » que Ian Paice, toujours à l’affût, ne manque pas de souligner. Et ce duel voix-guitare sur « Strange kind of woman » ! Okay, maintenant c’est un vieux truc célèbre, mais la première fois qu’on entend ça, on en reste sur le cul ! Le tapis rythmique de Paice n'est pas mal non plus, et Gillan qui harangue la foule avant d'annoncer "Lazy"... Arrffff...
Sur MADE IN JAPAN tout le monde brille, pas seulement les solistes, ou le chanteur. Si Gillan et Blackmore sont plus en avant sur "Child in time", Jon Lord sera à la fête sur le boogie d'la mort qu'est "Lazy", Paice sur "The Mule"... Et l’énergie ? Elle est présente du début à la fin, pas une baisse de régime, pas de morceaux lents, pas de trêve, de repos, non, on enquille les brûlots, on donne tout, tout de suite, comme si c'était le dernier concert. Ecoutez la différence de traitement entre la version studio de "The Mule" en 1971 (psyché-aérienne limite chiante), et la version live, tout en éruption, comme ça pulse dès la première mesure ! Ce morceau inclut le solo de batterie de Ian Paice, mètre étalon du genre, et moins long que ceux de John Bonham… Et « Space truckin’ » dantesque, d’une puissance sidérale, avec ce pont joué basse/batterie. Ils ne sont que deux, et z'avez entendu le bordel qu'ils font !!! DEEP PURPLE nous rappelle à ses racines prog avec la suite du morceau, longue plage d'impro et de divagations sonores. Some rock'n'roll, you want more ? Et bien le CD de 1998 proposait les trois titres de rappel, le tube "Black night", un « Speed king » d’une rare férocité où Gillan n'est que flamboyance face au public littéralement déchaîné, et une « Lucille » déjantée, dont le tempo s'accélère sur la fin, totalement rock'n'roll ! Ces titres sont livrés dans un mix brut de décoffrage.
Car un live, un vrai, c’est aussi la retranscription de ce qui peut se passer sur scène. Pour cela, le matériau doit être brut. MADE IN JAPAN n’a subi aucune modification. Pas d’overdub. Les bandes ont été mixées, c’est tout. Le son est hallucinant, louder than everything else pour reprendre la demande de Gillan avant "The Mule" et participe grandement au succès et à la réputation du disque. Rugueux, heavy, mais aussi velouté, groovy, bluesy, l’équilibre est parfait entre les instruments, et lorsque la remasterisation a été faite, nul n’a eu l’idée suicidaire d’y changer quoi que ce soit. C'était la crainte des aficionados, mais le son est resté le même, celui qu’on aime, celui qu’on a entendu pour la première fois, et qui nous colle aux tympans. Vu le temps et le matériel à disposition, le boulot de Martin Birch (photo) confine au génie ! Et cela permet aussi d’apprécier les pains, les erreurs… Question pour un lampion : je suis... je suis... top ! je suis un guitariste célèbre qui se plante d’accord dans l’intro de « Smoke on the water » et ce, trois soirs de suite, alors qu’un gamin de 4 ans la joue les yeux fermés... je suis, je suis ?... Son créateur lui-même : Ritchie Blackmore ! Gillan se marre et bredouille son texte sur « Strange kind of woman », ou le son ne sort pas sur son premier couplet de « Speed king ». Mais on ne touche rien, on ne va pas repiquer à droite ou à gauche de quoi colmater les fuites.
En 2002, pour les 30 ans de
l’album, dans les fanzines, on discute sec pour savoir si les versions gardées étaient
vraiment les meilleures, et s’il n’existe pas des morceaux inédits. Pourquoi ne
pas vérifier ? Le bruit arrive aux oreilles de la maison de disque, on
fouille les tiroirs, et on retrouve quasi intacts les masters originaux, les
trois concerts en intégral. Un triple
album nommé LIVE IN JAPAN sort, somptueux, et propose sur chaque disque une
prestation d’un soir. Enfin, pas tout à fait, pour raison de timing, les
rappels ont été dispatchés et édités qu’une fois, et d’autres titres retirés. Le
son reste semblable, bien que la voix de Gillan soit mixée plus en avant. Mais les
imperfections n’ont pas été corrigées, il n’y a plus de fondu entre les pistes.
On entend l'entrée en scène (CD1) le "Good morning" (le concert était à 18h) les derniers réglages, chacun trépigne, Paice frappe les croches en crescendo, très lent, on prend la route du premier morceau, un par un, "This one calls Highway Star, this one, yeah !" Paice donne le signal, et vlan, on lâche les fauves. Ce coffret est aussi l’occasion de constater que les soli divergent d’un soir à l’autre, que « Strange
kind of woman » est plus long de soirs en soirs. Le concert de Tokyo me
semble effectivement très bon (« Strange kind » et « Smoke »
y sont fabuleux). Mais on s’incline devant le choix de Martin Birch, qui a
effectivement retiré le meilleur des trois concerts. Et le fait de ne pas avoir
touché à l’original, et proposé en parallèle ce second coffret est aussi à
saluer.
"Maiden Japan" : bien trouvé ! |
- Alors, z’en dites quoi, il se
défend le petit ?
- C’est presque convaincant... Mais
dommage que vos papas n’aient pas réussi à se maintenir à ce niveau.
- Ah mais on ne cause pas d’eux, on
parle de moi ! Et de toute façon,
se maintenir à ce niveau-là, franchement, ne demandons pas l’impossible !
- Mouais, j’ai encore des concurrents
à voir, monsieur GET YOUR YA YAS, messieurs LIVE BULLET, HOW THE WEST, AT
LEEDS, HAMMERSMITH ’75, STRANGERS, TAPES, COMES ALIVE, IRISH TOUR… Sonia, vous pouvez
raccompagner monsieur, merci d’être passé. Et restez à côté du téléphone, on
vous rappellera certainement. Au revoir.
- Sayonara.
On s'écoute l'équivalent de la face C du vinyle, avec "Strange kind of woman" YAAAAAAAAHH YAAAAHH YAAAAAHH YAH YAH YAH.... oh my soul, I love you, baby, YAH ! (p'tain que c'est bon !)
Le dossier du Deep Purple "Mark II" est clos**... Pour relire les chroniques consacrées aux quatre albums studios, c'est par ici, en cliquant sur les titres :
** Je sais, il manque le Concerto for group and orchestra... mais j'ai besoin de Claude Toon pour ça !
- Sayonara.
Highway Star 6:43
Child in Time 12:17
Smoke on the Water 7:36
The Mule 9:28
Strange Kind of Woman 9:52
Lazy" 10:27
Space Truckin' 19:54
Black Night
6:17
Speed King 7:25
Lucille 8:03
On s'écoute l'équivalent de la face C du vinyle, avec "Strange kind of woman" YAAAAAAAAHH YAAAAHH YAAAAAHH YAH YAH YAH.... oh my soul, I love you, baby, YAH ! (p'tain que c'est bon !)
Et ensuite l'insurpassable boogie-rock "Lazy", qui ne commence qu'après 2' de délires aux claviers. Ecoutez-moi justement la manière dont Jon Lord passe de la foudre électrique aux riffs bluesy de l'intro (1'55), comment les deux solistes se jaugent, s'amusent, avant la grande cavalcade, sur cette rythmique en béton armé... Arrffff...
Merci François Warpman, dont le nom est désormais rattaché à un groupe de hard rock !!
Le dossier du Deep Purple "Mark II" est clos**... Pour relire les chroniques consacrées aux quatre albums studios, c'est par ici, en cliquant sur les titres :
Bravo, bravo, excellentissime article, hyper documenté, bien rythmé et plein d'humour!
RépondreSupprimerMais j'ai toujours préféré la Gibson de Page à la Strato de...n'importe qui. C'est pour ça que j'ai offert une Télécaster à mon fils...
Merci m'sieur Peter... La Gibson de "l'autre" n'est pas mal non plus, c'est vrai... Led Zep est une institution quand DP ne reste qu'un groupe de rock. Mais il manque à LZ le big album live, le truc incontournable. Leur SONGS REMAINS n'est pas à la hauteur, ni représentatif de leurs prestations scéniques. HOW THE WEST corrige le tir, mais un peu tard... Et puis, un maniaque comme Page n'aurait jamais sorti un live aussi brut, sans le retravailler pendant des mois ! Sur cet aspect précis, je crains que la Strate ne l'emporte sur la Gibson...
RépondreSupprimerComme avec Schenker... qu'est-ce que je me suis usé les doigts sur ce skeud...
RépondreSupprimer:o)
Dans les 80's, j'avais l'habitude de signer "blackmore" quand je battais un record de jeu vidéo...
Ha ? Vraiment ? Je croyais que c'était "Willycat".
SupprimerQuitte à mettre un pseudo de chat, choisissons "Grosminet", non ?
SupprimerMiaou !
Suis en train de me rendre compte que comme un gros con j'étais tellement fier de mon cadeau que j'ai voulu en faire profiter tout le monde...
RépondreSupprimerT'as raison Lucco quant au Live, chez le Zep à part Bonnham qui avait un pet' au casque, les 3 autres sont des zicos de studio téléguidés par Page, et même si l'alchimie est bien réelle, il manque le délire qui caractérise le groupe de rock dont les membres se mettent sur la gueule pour des questions d'égo ou de ragnagnas...Et pour ça Blackmore était balèze...
1 point pour toi mais j'ai pas dis mon dernier mot...
J'arrive à la rescousse, peter ... avec ma légendaire impartialité, cela va sans dire ...
SupprimerCe qui compte, c'est que maintenant, tous les jours, y'a des milliards de groupes qui citent led zep comme influence et référence, et qu'il y a au moins cent ans que personne n'a mentionné le nom de deep purple ...
Pour moi, tout est dit dans la reprise de Lucille en bonus. D'abord, hein, faut faire bien attention quand à touche à Petit Richard. Généralement, on n'a pas les moyens et on se couvre de ridicule (Deep Purple confirme la règle). De plus, je rapelle que la version originale fait exactement 2'23 et qu'il n'y a rien à rajouter ... Alors les 8 minutes et quelque made in japan, comment dire, ils auraient du s'en tenir à juste évoquer Little Richard comme dans les paroles de Speed King ...
Sinon, M'sieur Luc, vous avez fait une bien belle jolie analyse sur ce disque ...
Lester ? Comment ? Qu'ouis-je ? Une divergence entre nous ? Je trouve "Lucille" plutôt dans l'esprit de son créateur, un gros bordel à 100 à l'heure, totalement fou, un défouloir pur jus. 8 minutes ? Bah, c'est donc quatre fois plus bordélique que l'original, qui s'en plaindra ?!!!
SupprimerJ'en pisse de rire dans ma culotte...
RépondreSupprimerComment peut comparer Led Zep et Deep Peurpleu...
C'est comme si vous faites un comparatif entre une Rolls-Royce et une Porches.
Arrêtez le délire les gars ! J'ai l'impression de me retrouver sur You Tube de mayonnaise avec des posts du style "Blackmore versus Page".
MADE IN JAPAN ! MADE, IN, JAPAAAANNNN !!!! Yeeaaah !!!!
RépondreSupprimerINCONTOURNABLE. FANTASTIQUE ! On n'en fait plus des comme ça.
Malgré ce que l'on pourrait croire, les prises préférées de Blackmore étaient celles qui comportaient des pains. D'après lui, cela permettait de donner, d'une certaine façon, une humanité à la musique (notamment pour ce qui touche au rock). Pour lui, c'était plus vivant ainsi, plus cohérent, plus humain. Donc pour Ritchie, par question de les gommer. Maintenant tout est question de relativité : un pain de Blackmore ou Paice sonnera toujours plus musical qu'un accord effectué dans la souffrance d'une flopée d'apprentis rockers, et même confirmés.
RépondreSupprimerHard Round, j'ai bien évité toutes comparaisons entre les deux groupes, et ça a été dur de résister à la tentation ! Mais il y aurait des bottins entiers à écrire sur ces deux groupes là. Finalement, la différence, c'est que chez Led Zep, il y avait un capitaine qui tenait ma barre (maintenant le cap, conscient et capable de créer sa grande oeuvre) quand chez DP il y en avait cing ! Finalement, le succès de DP se joue sur deux ou trois albums miraculeux, alors que chez Led Zep, c'est 10 ans de travail acharné, continu, cohérent, réfléchi. J'ai l'impression que chez DP, seule la scène intéresse, de jouer, de prendre son pied, sans se prendre la tête, sans calculer. En fait, c'est une joyeuse bande de j'm'en foutistes talentueux. Y'a qu'à les voir encore aujourd'hui, sur scène, à 65 balais, le plaisir reste intact. Mais comparer le talent individuel d'untel ou d'untel, c'est vrai que c'est un peu bête, les deux groupes avaient des individualités exceptionnelles.
RépondreSupprimerMon Luke shywalker du rock....
SupprimerTu as tout résumé ! Et j'en suis satisfait !
Led Zep c'est du sur mesure ! Du tailleur des quartiers juifs de Manhattan des années 30.
Le Pourpre c'est de la confection H&M, je m'explique, du hard rock, bien ficelé, et bien mis en évidence dans la vitrine.
Dans ces années là, rien n'était conquis pour des morceaux du style " kashmir".
Je trouve que l'on fait facilement l'impasse dessus...
et puis ...et puis...je suis assez déçu du manque de réaction sur le post de Bruno sur " Humble Pie"". Merde alors ! (c) Jean Pierre Coffe
RépondreSupprimerM'sieur Luc, vous etes bien difficile ... pupuce vous suggere un nouveau candidat, live in japan de MJ ...cachez votre joie nous ne sommes pas seuls, m'enfin !
RépondreSupprimerMon sucre, je prefere que tu me trouves une Strato VINTAGE, si non une Gibson (j'ai regardé Arte ça va passer).
C'est grâce à cet album qu'écoutait en boucle les bourrins de ma classe (cela devait être en seconde) que j'ai commencé à adorer les Sex-Pistols, les Ramones ou Starshooter. Aujourd'hui je reconnais qu'il n'est si mal que ça. Un peu longuet par moment tout de même
RépondreSupprimerGood Lord!...
RépondreSupprimer