Des signes d'intelligences rares.
En matière de musique Hexagonale Rock "franche du collier", je regrette que la plus part des références de mes contemporains ne se limitent et ne se bornent qu'à la triade indéfectible que celle de Téléphone/Trust/Noir désir. De la même manière, et toujours en ce qui concerne cette espèce de labellisation de la qualité, quand auteurs/interprètes et paroliers sont mentionnés, Alain Bashung et Serge Gainsbourg reviennent en permanence en tête de liste.
Fort heureusement, d'autres formations existent et vivent (difficilement ?), sans toute fois bénéficier des moyens médiatiques et audiovisuels auxquels il auraient légitimement droit, et ce, aux profits d'autres artistes français souvent bien moins talentueux (Maé, Obispo, Bruel, Pagny et consort). Encore que pour Astonvilla, ce dernier avait été récompensé par une "victoire de la musique" quelques années auparavant pour son morceau "Résonne". Sauf qu'au lieu de profiter de ce coup de projecteur national, ce qui lui aurait permis d'accroitre sa notoriété, son chanteur, Fred, n'avait rien trouvé de mieux que d'y allez d'un discours particulièrement virulent à l'encontre de sa maison de disque. Si son propos était louable, puisque parfaitement fondé, la sanction à l'encontre de son groupe ne se sera pas faite attendre : Privé de médias... Toutes vérités n'étant pas toujours bonnes à dire, comme chacun sait.
Le groupe : Manu Baroux (guitares), Greg Baudrier (Batterie, Chœurs), Fred Franchitti (Chant, Piano), Jean-Baptiste Mory (Basse).
Toujours est-il qu'Astonvilla à continuer sa route en publiant Strange, puis De jour comme de nuit ensuite. Et rien qu'entre ces deux albums... C'est justement le jour et la nuit. Le fait que la formation est été fortement remaniée n'y est sans doute pas pour rien. De toute évidence, le groupe a tout gagné. Quelle remarquable cohésion que celle de la section basse/batterie ! Et quel feeling guitaristique aussi ! Manu Baroux s'amuse en permanence, entre phrasés modernes et sonorités vintage. Ne tournons pas autour du pot, De jour comme de nuit est une réussite totale.
Pas facile de décrire cette œuvre. La clé, l'identité d'Astonvilla, Fred son chanteur nous en donne une bonne synthèse en ouverture. Original dans sa construction, "Rock Music" égraine les références, les influences qui ont forgées le son et la musique d'Astonvilla. Ainsi ce succède en trois minutes des noms d'artistes, des noms de groupes, des noms d'albums tels que Harvest, Revolver, If You Want Blood (You'Ve Got It), Grace, OK Computer, Nevermind, London Calling, Melody Nelson... Yeah ! Voilà c'est ça ! Astonvilla c'est tout ça à la fois.
Fort heureusement, d'autres formations existent et vivent (difficilement ?), sans toute fois bénéficier des moyens médiatiques et audiovisuels auxquels il auraient légitimement droit, et ce, aux profits d'autres artistes français souvent bien moins talentueux (Maé, Obispo, Bruel, Pagny et consort). Encore que pour Astonvilla, ce dernier avait été récompensé par une "victoire de la musique" quelques années auparavant pour son morceau "Résonne". Sauf qu'au lieu de profiter de ce coup de projecteur national, ce qui lui aurait permis d'accroitre sa notoriété, son chanteur, Fred, n'avait rien trouvé de mieux que d'y allez d'un discours particulièrement virulent à l'encontre de sa maison de disque. Si son propos était louable, puisque parfaitement fondé, la sanction à l'encontre de son groupe ne se sera pas faite attendre : Privé de médias... Toutes vérités n'étant pas toujours bonnes à dire, comme chacun sait.
Le groupe : Manu Baroux (guitares), Greg Baudrier (Batterie, Chœurs), Fred Franchitti (Chant, Piano), Jean-Baptiste Mory (Basse).
Toujours est-il qu'Astonvilla à continuer sa route en publiant Strange, puis De jour comme de nuit ensuite. Et rien qu'entre ces deux albums... C'est justement le jour et la nuit. Le fait que la formation est été fortement remaniée n'y est sans doute pas pour rien. De toute évidence, le groupe a tout gagné. Quelle remarquable cohésion que celle de la section basse/batterie ! Et quel feeling guitaristique aussi ! Manu Baroux s'amuse en permanence, entre phrasés modernes et sonorités vintage. Ne tournons pas autour du pot, De jour comme de nuit est une réussite totale.
Pas facile de décrire cette œuvre. La clé, l'identité d'Astonvilla, Fred son chanteur nous en donne une bonne synthèse en ouverture. Original dans sa construction, "Rock Music" égraine les références, les influences qui ont forgées le son et la musique d'Astonvilla. Ainsi ce succède en trois minutes des noms d'artistes, des noms de groupes, des noms d'albums tels que Harvest, Revolver, If You Want Blood (You'Ve Got It), Grace, OK Computer, Nevermind, London Calling, Melody Nelson... Yeah ! Voilà c'est ça ! Astonvilla c'est tout ça à la fois.
Porté par une production exemplaire, Fred nous enchante par ses textes subtils, et dont la plume évoque parfois celle de Bashung, celui de Fantaisie Militaire.
Regard tantôt doux ou acide, amer et lucide, sombre et vaguement dépressif, sur notre époque trouble, sur nos relations parfois conflictuelles d'avec notre moitié ("Ma blonde", "Regarde moi"), quand Fred décide d'appeler un chat... un chat, ses paroles se font de suite plus crues.
Inutile d'épiloguer d'avantage. Sachez seulement qu'aucune formation, aucun artiste français ne m'avait mis pareille claque depuis l'album Poèmes Rock de Charlélie Couture, c'est vous dire si il y a un bail...
Du Rock Français de cette qualité là... Pas sûr qu'il me soit donné d'en réentendre avant longtemps. France terre de Rock ? Depuis le temps, ça se saurait !!!
Du Rock Français de cette qualité là... Pas sûr qu'il me soit donné d'en réentendre avant longtemps. France terre de Rock ? Depuis le temps, ça se saurait !!!
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