Gary Glitter est l'une des pages noires du rock anglais, à oublier !
Quoique 😊
Paillettes et Décadence !
Gary Glitter
est apparu sur la scène glam rock alors que celle-ci était déjà bien
encombrée. Slade et
T-Rex, Sweet et Suzy Quatro tenaient le haut des
charts et beaucoup essayaient de se faire une place au soleil.
Gary Glitter, ben... il est le gars
qui se présentait en tenue argentée avec des plateformes boots, un
futal avec poutre apparente, une coupe de cheveux entre la banane et
la mise en plis et surtout une manière de bouger parfaitement
ridicule et grotesque. Un air crâne et vaniteux, bombant les
pectoraux, toujours les jambes disjointes pour bien faire voir sa
virilité, une manière bien à lui de regarder l’objectif d’une
caméra, l’œil bien ouvert, sans oublier le paillasson pectoral. En
résumé, une caricature de rocker entre le clown et
Elvis Presley.
- Pas cool ce portrait M'sieur Pat...
- Il vous tente Sonia ?
- Beurk !!!
Pendant longtemps je me suis tâté pour savoir si il était
intéressant de parler d’un tel personnage qui plus tard fréquentera
les tribunaux. J’ai survolé les huit albums qu’il a enregistré et
entre le premier ”Glitter“ en
1972 et le dernier ”On“ en 2001, je ne vois aucune différence de style en 30 ans,
toujours la même rythmique avec un batteur qui devait surement être
sourd et des guitares toujours en distorsion et, au
chant, Glitter n’était pas et
de loin Freddy Mercury, il
slamait plus qu’il ne chantait. ”Glitter“ ? Cet album fut le premier de
Glitter à connaître un succès
commercial
surtout avec le titre en deux partie ”Rock and Roll part 1“ et ”Rock and Roll part 2“ que l’on pourra entendre dans quelque films comme ”Le Joker“. On peut quand même lui trouver une bonne reprise de ”The Wanderer“ le titre d’Ernie Maresca ;
mais la version de Status Quo est
quand même plus rock !
”Ain't That a Shame“ est une pâle copie complètement ratée du morceau de
Fats Domino. ”School Day“ une reprise de
chuck Berry avec un chœur qui
fait du wap-do-wap d’une façon un peu ridicule. ”Rock on !“ aura sont petit succès mais si tu retires la batterie il n’y
a plus rien ! ”Donna“ : une copie conforme du morceau de
Ritchie Valens. ”The Famous Instigator“ : un rock rétro qui sonne comme un vieux
Presley. ”The Clapping Song“ : encore une reprise d’un vieux hit américain de 1965.
Pas besoin de décortiquer tous les titres, ils s'enchaînent et
se ressemblent. Certains te font quand même battre la semelle
mais, dans l’ensemble, c’est très plat et beaucoup de
ressemblances butinent dans certains morceaux.
J’étais pré-pubère quand j’entendrais
Gary Glitter pour la première
fois ? C’est dans un des 45 tours de ma sœur que
j’entendrais ”Hello, Hello, I'm Back Again“ que l’on retrouvera sur son second album ”Touch Me“ en 1973. Même s'il fera les beaux jours du glam-rock
à une époque, toute médaille à son revers. La vague glam
passée, sa popularité baissera et il dilapidera tous ses gains
en peu de temps. Ce n’est la que la première marche de son
déclin. Les projecteurs vont s’éteindre et les paillettes vont
se ternir.
Le bonhomme aime les jeunes filles, les trop jeuenes ! En
1997 il sera arrêter en Angleterre
pour téléchargement de contenus pédopornographiques. Condamné à quatre mois de prison, il ne fera
que la moitié de sa peine. Pas guéri pour autant, il partira pour
Cuba où il aurait eu un fils avec une jeune cubaine. Il ira
ensuite au Cambodge où il sera soupçonné d’abus sexuels sur
mineur. Il quittera le pays pour s’installer au Viet Nam où il est
arrêté et condamné en à trois ans de prison ferme pour abus sexuel sur mineurs
(deux Vietnamiennes de 10 et 11 ans). Il est libéré deux
ans plus tard en 2008. Mais ses problèmes judiciaires ne
sont pas terminée, en 2012 il est impliqué dans le cadre
de l’affaire Jimmy Savile, le
présentateur de l’émission Top of the Pops et pédophile célèbre,
il sera condamné en 2015 à seize ans d'emprisonnement
pour actes pédophiles.
En 2031Gary Paillettes à l'âge de 81 ans il devrait sortir de prison, à
ce moment précis, ne laisser pas vos enfants dehors ! Il y a un morceau qu’il aurait pu reprendre et qu’il lui
aurait été comme un gant c’est ”The Great Pretender“ des Platters...
- Ah non M'sieur Pat... Nul et à gerber ce type... Les sisters de The
Shaggs n'étaient pas au top, mais au moins pas des prédatrices
sexuelles... Vous en avez beaucoup des comme celui-là pour
l'avenir...
- Non, j'aurais fini de vider les poubelles...
- J'espère que le Toon ne va pas encore nous faire un malaise
vagal en écoutant ce chef-d'oeuvre lors du contrôle de mise en
page 😕
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