mardi 7 octobre 2025

GARY GLITTER - ”Glitter“ (1972) - par Pat Slade


Gary Glitter est l'une des pages noires du rock anglais, à oublier ! Quoique 😊



Paillettes et Décadence !



                                         

Gary Glitter est apparu sur la scène glam rock alors que celle-ci était déjà bien encombrée. Slade et T-Rex, Sweet et Suzy Quatro tenaient le haut des charts et beaucoup essayaient de se faire une place au soleil. Gary Glitter, ben... il est le gars qui se présentait en tenue argentée avec des plateformes boots, un futal avec poutre apparente, une coupe de cheveux entre la banane et la mise en plis et surtout une manière de bouger parfaitement ridicule et grotesque. Un air crâne et vaniteux, bombant les pectoraux, toujours les jambes disjointes pour bien faire voir sa virilité, une manière bien à lui de regarder l’objectif d’une caméra, l’œil bien ouvert, sans oublier le paillasson pectoral. En résumé, une caricature de rocker entre le clown et Elvis Presley.

- Pas cool ce portrait M'sieur Pat...

- Il vous tente Sonia ?

- Beurk !!!


Pendant longtemps je me suis tâté pour savoir si il était intéressant de parler d’un tel personnage qui plus tard fréquentera les tribunaux. J’ai survolé les huit albums qu’il a enregistré et entre le premier ”Glitter“ en 1972 et le dernier ”On“ en 2001, je ne vois aucune différence de style en 30 ans, toujours la même rythmique avec un batteur qui devait surement être sourd et des guitares toujours en distorsion et, au chant, Glitter n’était pas et de loin Freddy Mercury, il slamait plus qu’il ne chantait. ”Glitter“ ? Cet album fut le premier de Glitter à connaître un succès commercial surtout avec le titre en deux partie ”Rock and Roll part 1“ et ”Rock and Roll part 2“ que l’on pourra entendre dans quelque films comme ”Le Joker“. On peut quand même lui trouver une bonne reprise de ”The Wanderer“ le titre d’Ernie Maresca ; mais la version de Status Quo est quand même plus rock ! 
                                                                       
Ain't That a Shame“ est une pâle copie complètement ratée du morceau de Fats Domino. ”School Day“ une reprise de chuck Berry avec un chœur qui fait du wap-do-wap d’une façon un peu ridicule. ”Rock on !“ aura sont petit succès mais si tu retires la batterie il n’y a plus rien ! ”Donna“ : une copie conforme du morceau de Ritchie Valens.  ”The Famous Instigator“ : un rock rétro qui sonne comme un vieux Presley. ”The Clapping Song“ : encore une reprise d’un vieux hit américain de 1965. Pas besoin de décortiquer tous les titres, ils s'enchaînent et se ressemblent. Certains te font quand même battre la semelle mais, dans l’ensemble, c’est très plat et beaucoup de ressemblances butinent dans certains morceaux.

J’étais pré-pubère quand j’entendrais Gary Glitter pour la première fois ? C’est dans un des 45 tours de ma sœur que j’entendrais ”Hello, Hello, I'm Back Again“ que l’on retrouvera sur son second album ”Touch Me“ en 1973. Même s'il fera les beaux jours du glam-rock à une époque, toute médaille à son revers. La vague glam passée, sa popularité baissera et il dilapidera tous ses gains en peu de temps. Ce n’est la que la première marche de son déclin. Les projecteurs vont s’éteindre et les paillettes vont se ternir. 
Le bonhomme aime les jeunes filles, les trop jeuenes ! En 1997 il sera arrêter en Angleterre pour téléchargement de contenus pédopornographiques. Condamné à quatre mois de prison, il ne fera que la moitié de sa peine. Pas guéri pour autant, il partira pour Cuba où il aurait eu un fils avec une jeune cubaine. Il ira ensuite au Cambodge où il sera soupçonné d’abus sexuels sur mineur. Il quittera le pays pour s’installer au Viet Nam où il est arrêté et condamné en  à trois ans de prison ferme pour abus sexuel sur mineurs (deux Vietnamiennes de 10 et 11 ans). Il est libéré deux ans plus tard en 2008. Mais ses problèmes judiciaires ne sont pas terminée, en 2012 il est impliqué dans le cadre de l’affaire Jimmy Savile, le présentateur de l’émission Top of the Pops et pédophile célèbre, il sera condamné en 2015 à seize ans d'emprisonnement pour actes pédophiles.

En 2031 Gary Paillettes à l'âge de 81 ans il devrait sortir de prison, à ce moment précis, ne laisser pas vos enfants dehors !
Il y a un morceau qu’il aurait pu reprendre et qu’il lui aurait été comme un gant c’est ”The Great Pretender“ des Platters...

- Ah non M'sieur Pat... Nul et à gerber ce type... Les sisters de The Shaggs n'étaient pas au top, mais au moins pas des prédatrices sexuelles... Vous en avez beaucoup des comme celui-là pour l'avenir...

- Non, j'aurais fini de vider les poubelles...

J'espère que le Toon ne va pas encore nous faire un  malaise vagal en écoutant ce chef-d'oeuvre lors du contrôle de mise en page 😕



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