FLÛTE, LE BEST-OF NOUS JOUE DU PIPEAU... (non, de la clarinette !)

MARDI : de la new wave avec Pat et la chanteuse Lena Lovich, une artiste unique et sans doute sous-estimée, avec sa dégaine de poupée russe gothique, son premier album « Stateless » reste le plus connu avec ces basses sombres et vibrantes et ces notes synthétiques lumineuses.

MERCREDI : ce n’est pas souvent que Bruno décroche les six étoiles pour un disque, mais là, on atteint des sommets de talent, avec le regretté Neal Casal et son « Anytime tomorrow », véritable travail d’orfèvrerie, à la fois mélancolique et rayonnant.

JEUDI : pendant que Sydney bêchait*, Claude nous a présenté un nouveau venu dans sa riche liste de compositeurs chroniqués, Carl Stamitz, un pur de la période classique, contemporain de Mozart, dont on a écouté « Trois concertos pour clarinette » de belle facture, digne de ceux de Mozart ou Weber... On ne se lasse pas d'écouter la divine Sabine Meyer.

VENDREDI : Luc s’est rendu en Chine, via un écran interposé, avec « Black dog » de Hu Guan, très beau film aux paysages somptueux, une ville en ruine abandonnée aux chiens, un ex-taulard en réinsertion, des petits mafieux, un cirque ambulant, une histoire simple et universelle à la mise en scène dépouillée.

👉 On se retrouve dès lundi avec Claude et un hommage au chef d’orchestre John Nelson, surnommé "Berlioz conductor", Pat prend le relais dans un autre genre avec un Slade, Bruno sera là (cette semaine encore beaucoup de courrier - deux semi-remorques - de fans qui demandent "mais pourquoi on ne sait jamais ce qu’il va écrire", et on répond à chaque fois "parce qu’il ne le sait pas lui même" !), Benjamin qui est bien élevé laissera sa place à une dame, Nema, pour une bédé de Gianluca Costantini et Éric Meyer, et avec Luc trois Peter Sellers sinon rien, il sera question de bombe atomique et de Stanley Kubrick (ça rime).

Bon dimanche. 

* c'était l'occasion ou jamais de la placer...