Deep Purple... et bien malgré sa notoriété, sa longévité et ses titres
qui feront leur célébrité, je resterai un fan de Led Zeppelin.😉
Deep Purple des étrangers parfaits ?
Il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie Deep Purple sur scène, chose que je ferai le 20 février 1987… presque a regret. Ce fut un bon concert, mais court, trop court et surtout la fin qui finira en eau de boudin et dans un innommable bordel ! Je me souviens d’un temps neigeux avec des températures en dessous de zéro à piétiner devant le POPB à attendre l’ouverture des portes. Après la patience d’attendre que l’obscurité se fasse, arrive ce que j’appellerais le Deep Purple canal historique la fameuse appellation Mark II avec Ian Gillan, Jon Lord, Ian Paice, Roger Glover et Ritchie Blackmore. Et ce soir de février c’est la tournée ”The House of Blue Light“ le récent album sortie en janvier. Pourtant tout était bien parti avec ”Highway Star“ et ”Strange Kind of Woman“ pour ensuite enchaîner avec deux titres de leur dernier album ”The House of Blue Light“. Arrive ”Perfect Strangers“ le titre éponyme qui fera le succès de l’album. Une version magique de ”Child in Time“ et entre les nouveaux et les anciens titres ils finiront par ”Space Truckin’“.
Onze petits morceaux et puis s’en vont ! Mais les rappels ? On pouvait sentir une tension entre Gillian et Blackmore pendant le set, Ritchie revient prend sa gratte et un roadie prend la place de Ian Paice derrière la batterie. Les premiers accords de ”Smoke on the Water“ sont plaqués, ne voyant pas les autres membres du groupe revenir, il reposera sa gratte et quittera la scène. Pas de destruction de guitare et d’ampli par ce dernier. Les lumières se rallument et tout ce que le public aura sous la main volera sur la scène, la sécurité repoussera le public devant la scène en poussant les barrières et en arrosant de lacrymo. Une fin de concert déplorable. Je ne sais pas si la raison d’une telle fin est due à une animosité entre le guitariste et le chanteur, mais j’avais entendu dire que le producteur Albert Kosky refusait de (ou ne pouvait pas ?) payer le groupe. Vrai ? Faux ? Je ne sais pas, l’info ne me sera jamais confirmée.
”Perfect Strangers“ Le morceau qui fera le succès de l’album avec l’intro de
Jon Lord,
sa rythmique lourde et la voix de
Gillan donnant son maximum. En live, avec
son jeu de lumière à base de lasers était innovant pour l’époque. ”Gypsy's Kiss“ Encore un morceau joué à la vitesse d’un TGV au galop ! avec Un
Blackmore qui fera sûrement le plus beau
solo combiné avec Jon Lord de l’album.
”Wasted Sunsets“ Le
premier et le seul morceau lent de l’album, une jolie ballade. ”Hungry Daze“ Pas le meilleur morceau de l’album même si le solo de
Blackmore n’est pas à jeter mais le
(tout) petit solo de batterie est trop court, c’est bien qu’il soit
arrivé en dernier.
”Perfect Strangers“ est un très bon album, je trouve que tout ce qu’a fait la période Mark
II reste la meilleur. Avec des albums comme ”In Rock“ ou ”Machine Head“ Il avait déjà crée un style rock unique qui évoluera avec le temps. Le
Deep Purple ”Old School“ c’était
quand même autre chose même si je garderais toujours le goût amer d’un
soir de février 1987 dans le fond de la gorge.
Machine Head
RépondreSupprimer"Je sais pas. On est déjà en 72 putain. Et rétrospectivement, à la réécoute, tout est contenu là-dedans, tu sens que le groupe 30 ans plus tard ils seront lessivés à jouer un Smoke on the Water complètement pété au Festival Jazz à Montreux devant un public de retraités et d'amateurs de bon vieux blues-rock un peu jazzy comme on faisait dans le temps où qui y avait de la vraie musique. Lazy c'est toute la démonstration d'un groupe déjà au bord du ringard pour moi (je visionne tellement Pierre Richard dans la patinoire des Compères qui claque des doigts en faisant genre "whoa les guitares, quel pied", en bon daron bien cringe qui pense amadouer les punks) quand tu vois où en était le reste de la scène (merde quoi, 72 !). Et puis c'est mou, ça se trainasse, le son est déjà à la limite du FM pour l'époque, l'énergie (et le son) de In Rock s'est évaporé. Du hard-centrisme, déjà." (N°6, il y a 2 ans, site Guts Of Darkness)