Après le succès de ”90125“ et de son seul hit ”Owner of a Lonely Heart“, Yes publiera un album live qui sortira des sentiers
battus.
YES : Autant d’albums Live que d’albums studio
Tout de suite je vais mettre les choses au point, j’aime le rock
progressif mais je n’ai jamais vraiment aimé
Yes… Bien sûr, je dirai que ”Close to the Edge“ est un très grand album, mais je trouve le reste de leur discographie
répétitif et presque ennuyeux. A l’heure où beaucoup de personnes liront
ces quelques lignes, je tiens à préciser que je suis parti me cacher dans
la forêt amazonienne par peur de représailles physiques sur ma personne
😱. Yes fait partie des rares
groupes qui dépassent les cinquante ans de longévité, il rentre dans le
club très fermé comprenant les
Rolling Stones,
Status Quo et
Barclay James Harvest (Même si le groupe se scindera en deux en 1998). Et même si je ne porte pas le groupe britannique dans mon cœur, ils
arrivent encore à m’étonner. Je ne parlerai pas de l’album ”90125“ en 1983 et son hit mondial ”Owner of a Lonely Heart“ ni du suivant ”Big Generator“ en 1987 qui n’apportera pas une pierre importante à l’édifice
Yes !
Avec 24 albums en studio, il existe toute une flopée d’albums live et je
m’arrêterai sur le troisième, sorti en 1985 ”9012Live : The Solos“. Quand on écoute ce live, on se trouve volé par la marchandise avec ses
pauvres 33 minutes de durée alors que les deux précédents ”Yessongs“ en 1973 nous gratifiait de 130 minutes de musique et ”Yesshows“ en 1980 de 80 minutes. Quand on achète l’album, on s’attend à
entendre un live avec des titres de ”90125“ mais hélas on ne retrouve que deux titres sur les sept qui composent
l’album : ”Hold On“ et ”Changes“, les cinq autres morceaux qui remplissent la galette ne seront que des
solos des différents musiciens du groupe.
Après une mise en bouche avec ”Hold On“, c’est le claviériste
Tony Kaye qui nous fait entendre
l’étendu de son talent avec ”Si“ en y intercalant un extrait du ”Toccata et fugue en ré mineur“ de J.S Bach. ”Solly's Beard“ place à Trevor Rabin
accompagné en fond sonore par les claviers de
Tony Kaye qui fera un solo de spanish
guitare à la manière d’Al Di Meola.
”Soon“ chanté par Jon Anderson, un titre
plus ancien puisqu’il date de 1974 et que l’on pouvait trouver
sur l’album ”Relayer“.
Jon Anderson |
La deuxième face s’ouvre avec ”Changes“ suivi d’”Amazing Grace“ entièrement joué par Chris Squire
avec un son de basse archi saturé. Un morceau que l’on
retrouvera sur l’album ”Going for the One“en 1977, mais le bassiste n'en restera pas là… ”Withefish“ avec son compère Alan White
à la batterie pendant plus de huit minutes nous feront entendre et
comprendre que la section rythmique dans un groupe est importante.
Ce n’est pas le meilleur album live que j’ai pu entendre, Mais il faut quand
même avouer que les musiciens de
Yes ne sont pas manchots, mais
je ne peux pas être juge puisque comme je le disais au début, je ne suis pas
un grand fan du groupe britanniques faute d’avoir, tout de même, écouté
leurs discographie.
P.S : Si 33 minutes d’écoute vous parait trop court, vous pouvez trouver le DVD avec un timing de plus du double.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire