MARDI :
Heureusement que Pat est là pour apporter une touche de légèreté, car la suite
de la semaine… Il nous a proposé de réécouter « Les Contes d’Hoffmann » l’opéra
de Jacques Offenbach, au livret copieux, mais réservant quelques pages
humoristiques et charmantes. Savez-vous ce qu’est un calembour orphéonesque ?
Un calembour comme seul Orphée ose en faire…
MERCREDI :
Bruno n’est pas simplement un addict de la guitare, mais aussi de la spéléo. Il
descend souvent aux archives pour remonter de vieux vinyles. D’où l’idée de
revoir « The Descent » de Neil Marshall, un film qui commence comme un
aimable trip-movie entre filles, pour se terminer dans l’horreur et la folie absolue.
Claustrophobes s’abstenir.
JEUDI :
Benjamin reste dans le registre fou-furieux avec ce bon Captain Beefheart, musicien
iconoclaste qui en 1970 sortait « Lick my decals off » un album inclassable
où notre galoné manipulait les sons comme une palette de couleurs, le Jackson
Pollock du rock, cassures rythmiques, dissonances, croassements dadaïstes,
quand les codes volent en éclats.
VENDREDI :
Un autre furieux de la caméra, Sam Peckinpah réalisait en 1973 ce que Luc
considère comme son plus beau film, « Pat Garrett et Billy the Kid »,
loin de la légende officielle, une balade désenchantée et nostalgique, pleine
de fureur et d’amitié contrariée. Œuvre charcutée dès sa sortie, heureusement
reconstituée, et traversée par un frisé binoclard et peu causant : Bob Dylan.
Un
p’tit clin d’œil à la chanteuse Belle du Berry, du groupe Paris-Combo, décédée
prématurément, et que j’avais eu le bonheur de croiser lors de
fêtes musicales de quartiers où le groupe ne rechignait pas à venir, en voisin, jammer avec de petits amateurs. Une pensée aussi pour un de nos chroniqueurs qui
a perdu une personne proche cette semaine…
Rendez-vous mardi avec Pat, qui fait dans la série des grands Jacques (non, pas Chirac...)
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