dimanche 16 août 2020

BEST-OF ORAGEUX


 
MARDI : Heureusement que Pat est là pour apporter une touche de légèreté, car la suite de la semaine… Il nous a proposé de réécouter « Les Contes d’Hoffmann » l’opéra de Jacques Offenbach, au livret copieux, mais réservant quelques pages humoristiques et charmantes. Savez-vous ce qu’est un calembour orphéonesque ? Un calembour comme seul Orphée ose en faire…
MERCREDI : Bruno n’est pas simplement un addict de la guitare, mais aussi de la spéléo. Il descend souvent aux archives pour remonter de vieux vinyles. D’où l’idée de revoir « The Descent » de Neil Marshall, un film qui commence comme un aimable trip-movie entre filles, pour se terminer dans l’horreur et la folie absolue. Claustrophobes s’abstenir.  

JEUDI : Benjamin reste dans le registre fou-furieux avec ce bon Captain Beefheart, musicien iconoclaste qui en 1970 sortait « Lick my decals off » un album inclassable où notre galoné manipulait les sons comme une palette de couleurs, le Jackson Pollock du rock, cassures rythmiques, dissonances, croassements dadaïstes, quand les codes volent en éclats.
VENDREDI : Un autre furieux de la caméra, Sam Peckinpah réalisait en 1973 ce que Luc considère comme son plus beau film, « Pat Garrett et Billy the Kid », loin de la légende officielle, une balade désenchantée et nostalgique, pleine de fureur et d’amitié contrariée. Œuvre charcutée dès sa sortie, heureusement reconstituée, et traversée par un frisé binoclard et peu causant : Bob Dylan.
 

Un p’tit clin d’œil à la chanteuse Belle du Berry, du groupe Paris-Combo, décédée prématurément, et que j’avais eu le bonheur de croiser lors de fêtes musicales de quartiers où le groupe ne rechignait pas à venir, en voisin, jammer avec de petits amateurs. Une pensée aussi pour un de nos chroniqueurs qui a perdu une personne proche cette semaine… 
 
 Rendez-vous mardi avec Pat, qui fait dans la série des grands Jacques (non, pas Chirac...)

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