Seconde incursion de Monnaie de
Singe (MDS pour les intimes) dans les pages du Déblonot avec l’album sorti
trois ans avant «The Last Chance». Mais peu importe ! Quand on aime, on
ne se prive pas d’en parler !
Un protocole de
communication sans erreurs
Retour
des auvergnats dans nos colonnes avec un album de 2015 qui lançait MDS sur une nouvelle voie musicale. Et pour une
fois, je ne ferais pas de comparaison comme je l’avais fait sur ma précédente
chronique où j’avais parlé de Porcupine Tree. Eh
bien stop ! Monnaie de Singe fait du Monnaie de Singe, point barre.
Ils ont leur propre identité musicale qui ne ressemble à aucune autre.
Tout comme l’album qui va suivre. «Error 404» sera de six titres avec en plus un
mini concept en trois morceaux «Schizophrenia».
Depuis
2009 et son dernier album «Saison 3»,
MDS
avait disparu de la surface de la planète prog et puis voila qu’en 2015 un nouveau groupe avec un nouveau
son et un petit changement de personnel renaissait de ses cendres. Tout
commence par un artwork représentant une ampoule ; pourquoi pas ? On a vu
plus minimaliste sur beaucoup de pochettes (la
banane du Velvet Underground ou encore le frigo,
l’aspirateur et la lampe sur l’album de The Cure
«Three Imaginary Boys») mais au moins
avec une ampoule, tu as de la lumière à tous les étages alors qu’avec une
banane ou un frigo… !
«Open Yours Eyes» avec
un piano qui ouvre sur un univers musical toujours aussi spatial suivi de la
voix d’Anne Gaëlle, une batterie agressive et
les grand accords de guitare font de ce titre un morceau très Genesien époque Peter Gabriel avec du psychédélisme en plus. Avec une
prise de son de tout premier ordre, une entrée en matière qui promet pour la
suite. «See
the light» un rythme cassé, des notes jouées en mode mineur, des guitares
mordantes comme si Eric Clapton avait pris du
speed, et le mélange des vocaux et des claviers donne cette ambiance
sombre qui fait le charme de ce groupe.
Nous voila partis pour plus de douze minutes de schizonévrose avec le mini concept «Schizophrenia» reparti en trois tableaux : «Inside Me», «White Room», «Moonlight». La première partie «Inside Me» une ouverture qui nous plonge dans des profondeurs lourdes et sombres, «White Room» avec la voix d’Anne Gaëlle, sa lourde rythmique et ses envolées de guitares rappellent l’ambiance des titres de Sinead O’Connor dans son premier album «The Lion and the Cobra». Avec «Moonlight» on revient dans un rock spatial limite hard-prod avec un beau mariage des claviers et des guitares. «No One Feels Like Me» est un peu comme le premier titre «Open Yours Eyes», une musique plutôt hallucinante où tu as l’impression que chacun des musiciens fait son truc chacun de son coté et qu’au final tout s’emboîte comme des briques "Lego", ce qui en fait un grand morceau de progressif par la richesse de sa mélodie, un morceau très représentatif du style Monnaie de Singe.
Nous voila partis pour plus de douze minutes de schizonévrose avec le mini concept «Schizophrenia» reparti en trois tableaux : «Inside Me», «White Room», «Moonlight». La première partie «Inside Me» une ouverture qui nous plonge dans des profondeurs lourdes et sombres, «White Room» avec la voix d’Anne Gaëlle, sa lourde rythmique et ses envolées de guitares rappellent l’ambiance des titres de Sinead O’Connor dans son premier album «The Lion and the Cobra». Avec «Moonlight» on revient dans un rock spatial limite hard-prod avec un beau mariage des claviers et des guitares. «No One Feels Like Me» est un peu comme le premier titre «Open Yours Eyes», une musique plutôt hallucinante où tu as l’impression que chacun des musiciens fait son truc chacun de son coté et qu’au final tout s’emboîte comme des briques "Lego", ce qui en fait un grand morceau de progressif par la richesse de sa mélodie, un morceau très représentatif du style Monnaie de Singe.
«Between the
Lines»
avec sa longue partie calme de deux minutes, j’ai eu peur que MDS
ne se complaise dans la facilité et puis non ! Ils arrivent à nous
surprendre avec des moments puissants et la remarquable voix de Philippe Glayat. «Kill Me» avec les voix en duo d’Anne Gaëlle et de sa sœur Sophie
qui se complètent parfaitement. Une belle introduction planante et, au bout de
quatre minutes, la guitare et la batterie se mettent en branle. Un brillant
break de Christophe font de ce titre une de mes
pièces préférées de l’album, mortelle ! Comme tout a une fin, hélas, on termine
avec le morceau «Not
Found», un court instrumental que Dream
Theater n’aurait pas renié.
Même si MDS ne fait pas du pur prog old school, il a une place prépondérante dans l’image du prog contemporain. Ils proposent une sorte d’alchimie musicale où chaque notes sont conçues, pensées et posées sur la partoche avec une précision chirurgicale. Tous les musiciens et chanteuses (teurs) savent quand ils doivent exprimer leur art au bon moment. «Error 404» un excellent album qui appellera par la suite le non moins meilleur «The Last Chance» trois ans plus tard.
J’avais déjà craqué sur MDS et «The Last Chance» au PEB édition VI, je pense tailler la route jusqu’à Saint Palais en Août de cette année au festival Crescendo pour pouvoir l'applaudir et aussi pour voir les dinosaures de Triangle.
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