On
le sait tous. Tous les passionnés de musique le savent. Avoir du succès n'est pas nécessairement synonyme de
réel talent. Et l'inverse, malheureusement, est un fait que l'on
retrouve bien trop souvent dans le monde de la musique.
Certains
ont fini pas sortir la tête hors de l'eau grâce à une abnégation,
une persévérance et une santé sans faille. D'autres ont eu la
chance d'une rencontre, le simple fait d'être au bon endroit au bon
moment. Ou encore de simplement connaître les bonnes personnes.
N'oublions
pas que même les grands auteurs classiques ont parfois subit de
longues périodes de vaches maigres.
Fatalement,
il y a ceux qui n'ont rien de tout ça. Sinon, pour les plus solides,
la persévérance. Hélas, cette dernière qualité ne suffit pas
toujours. C'est un peu le mythe du « Rock'n'Roll looser ».
Bien que, assez souvent, ceux qui abordaient le sujet dans leurs
chansons étaient des loustics à l'attitude auto-destructrice. Ils gaspillaient leur santé et leur
argent, sans se soucier du lendemain, et cultivaient cet état avec complaisance. Jusqu'à ce que, finalement, ils soient surpris
de se retrouver trop lessivés pour continuer à réaliser des disques
et des concerts potables. Ruinant eux-même leur carrière.
Dans
ce lot, donc, il y a des groupes que l'on considère comme maudits.
Des formations qui, en dépit du bon sens, n'ont jamais pu récolter
un succès à la mesure de leurs mérites, de leurs compétences.
Mark Reale jeune |
Riot est de ceux-là. C'est même l'un de leurs fleurons. En effet, à l'époque où le Hard-rock et le Heavy-Metal avait le vent en poupe, cette formation New-Yorkaise aurait légitimement gagné ses galons de chef de fil. Le groupe était en bonne voie. Malheureusement, le destin est intervenu. Et malgré tous ses efforts, après avoir embrassé du bout des lèvres le panthéon des meneurs, de ceux qui sont pris comme exemple et qui suscitent l'admiration des foules et de leurs pairs, il a entamé une longue descente dans l'anonymat dont il ne parvint jamais à vraiment s'en extirper.
La route fut longue pour cette formation dont la première mouture remonte en 1975. Année où Mark Reale (guitariste et principal compositeur, né le 5 juin 1955 à Brooklyn, New-York) et Peter Bitelli (batteur) décident de quitter le groupe dans lequel ils officient (Kon Tiki) pour en monter un qui correspondrait plus à leurs aspirations. Ils recrutent Phil Fiet à la basse (qui jouera plus tard pour Joan Jett et Billy Idol) et surtout Guy Speranza (né le 12 mars 1956). Un chanteur qui allait bientôt marquer les esprits.
La troupe s'étoffe avec l'embauche d'un claviériste, Steve Costello, et parvient l'année suivante à obtenir un contrat auprès d'un duo de producteurs, Steve Loeb et Billy Arnell, qui viennent de fonder un label indépendant, Fire-Sign Records. Arnell et Loeb vont suivre le groupe pendant longtemps. Surtout ce dernier qui y restera fidèle jusqu'en 1995. Lors de leur premier enregistrement, la troupe bute en studio et fini par remplacer Costello par un second guitariste, Lou A. Kouvaris. Puis Fiet par Jimmy Iommi. Un premier effort, "Rock City", apparaît dans les bacs des disquaires en juin 1977.
En dépit d'une production manquant de puissance et de dynamisme, qui ne rend pas pleinement justice à la musique agressive de Riot, porteuse d'un certain lyrisme, ce premier jet fait déjà preuve d'une belle maturité. Le groupe est soudé comme un commando de marines en intervention préventive en territoire "ennemi" (pour sauver l'Amérique ...). La fougue, l'énergie, la nervosité qui irradient de cet album l'amènent à folâtrer avec un Heavy-Metal, alors aux contours encore mal définies. Riot a bien retenu les leçons des morceaux les plus agités des Ted Nugent, Starz et Sammy Hagar. Toutefois, le duo Speranza et Reale semble mettre un point d'honneur à essayer de maintenir une trame mélodique, même sur les pièces les plus épicées. La première face s'épanouit dans un Heavy-Metal chaud et tranchant, tandis que la seconde ralentit un peu le tempo et préfigure étonnement le Scorpions des "Lovedrive", "Animal Magnetism" et "Blackout". La production au cordeau de Dieter Dierks en moins. (C'est à se demander si les teutons n'ont pas flashé sur ce quintet New-Yorkais , cependant des titres comme "He's a Woman, She's A Man" possède déjà cette fibre).
La réputation de "Rock City" traverse l'océan Atlantique pour raid décisif en Albion. Notamment grâce à Neal Kay, un Dj londonien influent qui a joué un rôle dans l'expansion de la New Wave of British Heavy-Metal. Ainsi, il est bien probable que Riot ait pu avoir une quelconque influence dans l'émergence et la direction de la NWOBHM. Paul Loadsdy se souviendra du quintet de Brooklyn lorsqu'il organisera son premier festival en 1980. "Rock City" obtient aussi une distribution au Japon et au Canada où ce premier effort se vend raisonnablement.
Oublié depuis longtemps, un temps même décrié (bien qu'introuvable), ce premier opus devrait être réhabilité.
Bien avant Iron Maiden, Riot adopte une mascotte improbable. Rien à voir avec l'allure cauchemardesque d'Eddie the Head ou la face grimaçante du Snaggletooth. Celle de Riot frôle dangereusement le ridicule : un humanoïde au corps lisse comme une limande, armé d'une hache et présenté avec une tête de blanchon. Un concept particulièrement obscur et plutôt répulsif.
Rassérénés par ce succès - somme toute assez modeste -, les producteurs souhaitent remettre le couvert. Une fois que les finances le permettent. Ce n'est qu'en 1979 que sort un digne successeur, "Narita", qui fait un effort supplémentaire pour gagner le titre de la pochette la plus moche et la plus ridicule de l'année. Digne d'un cerveau dérangé d'un gamin pré-pubère. Ces pochettes de mauvais goût seront longtemps une constance.
Kouravis est remercié et Rick Ventura prend sa place. Ancien roadie du groupe, il va se révéler être un atout. Pas immédiatement, car ce nouvel essai porte encore la marque de Kouvaris sinon celle du binôme Reale-Speranza.
Paradoxalement, alors que la troupe démontre une cohésion et une maîtrise accrues, "Narita" affiche moins de fraîcheur et de vigueur ; il est inégal, instable. Rien de rédhibitoire cependant, même si c'est grevé par une version inutilement speedée de "Born to Be Wild" (qui a ses défenseurs) et un "Kick Down The Wall" qui se prend les pieds dans un Glam-Metal suranné à la Kiss. Le titre éponyme aussi, un instrumental typé Iron Maiden - qui aurait influencé d'autres groupes - n'est pas vraiment folichon.
Malgré une notoriété croissante avec deux disques à leur actif, l'argent fait cruellement défaut. Même pour les producteurs et leur label. Les gains sont réinvestis dans le matériel et les tournées. A en croire les photos d'époque, le budget "vêtements" devait être proche du néant. Et donc impasse totale sur les tenues de scène. D'un autre côté, cela leur a imposé une image naturelle à laquelle les jeunes pouvaient s'identifier. Les jours s'avèrent difficiles et l'avenir incertain. Nombreux sont ceux qui auraient abdiqué depuis longtemps, mais certains sont pugnaces. Speranza, Ventura et Reale y croient encore. Ils ont foi en leurs chansons, notamment grâce à l'accueil du public. En dépit de l'écho qu'ils sont parvenus à émettre dès le premier opus, ils ne parviennent pas à sortir du sombre tunnel des loosers. Même s'ils en aperçoivent le bout, la lumière, ils y restent cantonnés . Ils sont bien parvenus à franchir l'Atlantique, et à être sélectionnés pour la première affiche du festival Monster of Rock de Donington (aux côtés des Rainbown, Judas Priest, Saxon, April Wine et Scorpions), mais cela n'a pas suffit.
Enfin, en 1981, arrive ce fameux "Fire Down Under". Guère aidé par une pochette qui se place dans les favoris des prétendants de la pochette la plus rebutante de l'année. Pourtant les candidats ne manquent pas en cette décennie où il semblerait qu'il y eut un concours de la pochette la plus débile ou la plus hideuse. Particulièrement dans le milieu du Heavy (rock ou metal) ; à croire que les auteurs de ces "œuvres" picturales considéraient les auditeurs pour des abrutis sans discernement.
C'est une oeuvre magistrale de Heavy-rock nerveux et mélodique, proto-Heavy-Metal, joué par un véritable gang soudé comme les doigts de la main, déterminé à imposer sa loi, et à élargir son territoire par la seule force de son autorité.
C'est un groupe d'affamés galérant depuis bien trop longtemps pour ne pas en porter les stigmates. Même leur fidèle producteur, Steve Loeb, qui n'a pas lâché ses poulains commence à y perdre des plumes. C'est donc l'album de la dernière chance. Riot joue son va-tout et se jette dans la bataille, à la vie à la mort, brandissant armes et vociférant leur rage.
G à D : Slavin, Speranza, , Lemming, Ventura et Reale |
"Sword and Tequila" déboule sans sommation, avec un riff découpant comme une tronçonneuse. C'est bruyant, létal. Simple, efficace, mortel. Ce sera rapidement un classique du répertoire scénique, longtemps repris par les différentes moutures à venir.
"Fire Down Under" accélère la cadence, pied au plancher. Un bolide de Nascar fou rappant dans une gerbe d'étincelles aveuglantes le parapet du circuit, et percutant sans ménagement les prétentieux bloquant son passage. Un morceau frénétique à faire péter les cervicales des headbangers les plus endurcis. Il ouvre les portes d'un genre nouveau (déjà en gestation avec d'autres barbares Anglo-saxons), le Speed-metal.
"Feel the Same" marque l'importance de la nouvelle recrue, Rick Ventura, qui compose seule l'intégralité de cette pièce pleine de caractère. En quelques secondes, juste avec un arpège appuyé au médiator, il impose une atmosphère menaçante, rampante, à l'affût. Le tempo est lent, amorphe jusqu'au refrain qui remet du rythme et de la couleur, de la fougue. Le dernier mouvement est une apothéose d'un gabarit identique à celui des instants magiques générés en live, moments où le groupe est transcendé, habité par un esprit divin, et décolle vers des dimensions parallèles.
Guy Speranza se démarque en prouvant qu'il n'est pas qu'un infatigable hurleur, mais bien un chanteur capable de moduler sa voix, d'apporter du corps, ou, à l'envi, un substrat mélodique tranchant avec l'orchestration résolument offensive. Son chant a la nervosité, la verve et l'autorité nécessaires au frontman. Il a tout de l'énergumène capable d'électriser à lui seul une salle.
Sur sa lancée, Riot enchaîne les hostilités avec "Outlaw" qui démarre tel un dragster cabrant dans une explosion de flammes et de fumées. Sur une petite histoire de malfrats qui foire après un casse au Mexique, se tisse un Heavy-rock accrocheur. Un jeu sucré-salé à deux guitares. L'une pavanant avec un riff accrocheur en power-chords, la seconde égrenant un gimmick mélodique. Du Thin-Lizzy joué par une bande de teignes endurcies par l'adversité, et prêts à en découdre avec le premier venu qui oserait les provoquer.
"Don't Bring Me Down" clôture une première face quasi parfaite en franchissant un nouveau palier vers le Heavy-Metal. Il y trempe même. Cependant il n'y a pas ici la froidure, la raideur ou le manque d'âme qui pouvait émaner de certains groupes émergeant. Ventura et Reale font fi des distorsions apocalyptiques qui gommeraient toutes velléités de raffinement. Ils préfèrent garder de la marge au niveau de la puissance délivrée en entretenant un son n'ayant pas encore coupé les ponts avec le Hard-rock. Beaucoup de jeunots l'oublieront, aveuglés par le son phénoménale de Van-Halen, mais nul besoin d'une tonne de saturation et/ou de murs d'amplis cyclopéens pour sonner "heavy". Tout est avant tout dans le style, l'interprétation. Ce duo l'a bien compris.
La seconde face débute sur une pièce Heavy-metal plus consensuelle. Néanmoins, "Don't Hold Back" est sauvé de la banalité par l'union de ces deux grattes distinctes mais complémentaires. A la manière d'un Wishbone Ash mais avec l'énergie du désespoir et la crudité des quartiers malfamés New-Yorkais. Et puis, toujours, ce chant mordant et fougueux, faisant corps avec la rudesse de cette musique.
Après cette déferlante ininterrompue de brûlots, une petite pause s'immisce avec "Altar of the King" ; telle la caresse apaisante d'une brise, lors d'une journée caniculaire ... un arpège (à l'électrique) dans l'esprit néo-médiéval du Rainbow première phase, agrémenté d'un solo typique de ceux des interludes d'UFO. Mais c'est un leurre. Une courte accalmie avant la charge héroïque. Bon, certes, les paroles sont confuses, dignes d'une improvisation au pied levé, mais la musique aurait pu être la bande son de la charge éperdue de Jon Snow, possédé par la profonde haine envers Ramsay Bolton ; celle de la bataille des Bâtards.
Si pause il y a, ce ne serait qu'avec "No Lies". Autre pièce 100% Rick Ventura. Une pièce qui, plutôt que l'intrépidité de mise, préfère varier les cadences en allant d'un moderato avec un riff en palm-mute (2) à un adagio pratiquement Heavy-blues. alors que le chant prendrait presque des allures pop "I'm feeling, just feeling, seems like it's all inside. No meaning, no griaving. Just the way that's can't hide. I'm passing, she's saying ..."
A nouveau du Heavy-speed-metal avec le furibard et saignant "Run for Your Life" qui dépasse de la tête et des épaules "Can't Get Enough" (Scorpions), "Machine Gun" (Saxon) ou encore "Motorcity Madhouse" (Nugent). Les pièces réservées pour achever un public endurant et insatiable. A la même époque, seuls "Cold Sweat" (Thin Lizzy) et "Ace of Spades" auraient pu faire obstacle.
Dans ce flot de grands crus, voire d'excellence, un instant de faiblesse a réussi à se faufiler ; le seul. Le trop long intermède de guitares bravaches en introduction de "Flashbacks". Heureusement, l'incartade est rattrapée par un dernier et valeureux assaut aux allures Shakin' Street, avec un public tout acquis à la cause (vrai ou faux-live ?) scandant le nom du groupe. Un dernier titre en hommage au Dj Neal Kay qui avait beaucoup fait pour faire connaître le groupe au Royaume-Uni.
Avec cet opus particulièrement torride, intense et vénéneux, Riot aurait dû logiquement s'inscrire dans le peloton de tête du nouveau courant du Hard-rock de cette décennie. Etre les dépositaires d'un Hard-rock mâtiné de Heavy-Metal à la fois mélodique, sans concession, sec et abrasif, nerveux et impulsif, sachant éviter les pièges de débordements mégalo et prétentieux, ou la facilité de se cacher derrière un rempart de sons saturés. Mais pour dieu sait pour quelles raisons, ce ne fut pas le cas. Et alors que tout donne à croire que Mark Reale a réussi à trouver les bonnes personnes, qu'il a là le groupe type de conquérants apte à gravir tous les échelons menant au succès, contre toutes attentes Guy Speranza raccroche. Tiraillé entre ses convictions religieuses, son souhait de fonder une famille, et sa passion pour le Heavy-rock, il préfère abandonner une carrière désormais prometteuse, et tourner totalement le dos à l'univers de la musique.
Riot rebondira avec l'arrivée d'un nouveau chanteur de talent, peut-être plus charismatique, mais moins singulier. Toutefois, de nouveaux déboires ne tarderont pas à s'abattre. L’acharnement du sort. Un groupe maudit. Il y aura maintes moutures, et bien d'autres disques, mais jamais aucun ne parviendra à retrouver la maestria de celui-ci.
Ce "Fire Down Under" fit l'unanimité (du moins pour ceux qui eurent l'occasion de laisser traîner une oreille [2]). Il fit même une incursion dans le top 100 des ventes US. Les quelques chroniques qui ont suivi ont été, sinon élogieuses au moins positives.
Aujourd'hui, nombreux sont ceux faisant l'éloge de cet album. En parlant parfois comme d'un disque essentiel. Des musiciens professionnels n'hésitent à l'ériger comme une influence majeure, un catalyseur même de tout ce qui fait un bon groupe et un bon disque de puissant Hard-rock, de Melodic Speed-metal ou même, pour certains, de Heavy-Metal vintage.
Et dire que leur précédent distributeur, Capitol, avait jugé cet album inacceptable. Il avait demandé qu'il soit refait, remixé (notamment au niveau des voix), et qu'il y ait quelques chansons plus commerciales. Sous le refus catégorique de Riot d'obtempérer, il refuse de le distribuer. Lorsque le conflit entre le groupe et son distributeur commença à s'ébruiter, une frange de fans Anglais, sous l'impulsion de quelques journalistes, fit circuler une pétition pour que le disque soit enfin distribué. Ensuite, ce sont des gars de Californie qui prennent le relais. Sur une de ces listes apparaît le nom de Ronnie Montrose. Une influence majeure de Mark Reale (avec Rick Derringer).
C'est Elektra qui reprit telle quelle la galette. Sans le coup de gueule et l'insistance de journalistes et de nombreux fans, "Fire Down Under" - un album phare de la décennie - ne serait peut-être jamais sorti. Ou alors sous une forme plus ou moins édulcorée, ou pervertie.
Mark Reale est décédé le 25 janvier 2012, à 56 ans, des suites de la maladie de Crohn pour laquelle il luttait depuis des années.
(2) la paume de la main étouffe les notes au niveau du cordier afin de limiter la vibration des cordes
(1) Enfin l'unanimité ... pas totalement. J'ai encore le douloureux souvenir d'une copine qui m'avait gentiment demandé, en y mettant toutes les formes d'une diplomatie exemplaire, d'arrêté la K7 que je passais en boucle dans le poste portable qui me suivait partout. Bon, à savoir que son disque de chevet était "Thriller" et qu'on lui découvrit un penchant affirmé pour Ramazzoti. Ou bien était-ce Claude Barzotti ?
(extraits vidéos live, mais pistes audio issues du disque)
🎶
Ah, la tête récurrente du bébé phoque...J’ai lu quelque part que c'est à cause de Brigitte Bardot! Si si, en 77, au moment de la formation de Riot, le groupe choisit de créer cette bestiole dans le style vengeur suite au pataquès que souleva BB quant à leur massacre.
RépondreSupprimerUne tuerie ce "Fire...". A compléter avec le Live 6 titres de 82!
On écoutait ça avec Viva, What the hell is going on( le groupe allemand de la petite sœur Schenker), gavé de riffs bien sentis!!
Vraiment ? Ou fake news ? ... Ce serait pour ça qu'il se trimbale avec une hache. Vengeaannce !!!
SupprimerLe fameux "Riot - Live" (c'est pour une suite). Il me semble bien que c'était par ce dernier que j'avais découvert le quintet.
Oui, la p'tite sœurette Schenker aux claviers. La presse spécialisée et Best en parlaient, mais j'ai jamais pu mettre la main sur un disque.
Je confondais avec Quiet Riot, formation de heavy-métal qui sévissait dans les mêmes années...
RépondreSupprimerQuiet Riot est arrivé un peu plus tard, en 1983, - bien que sa naissance remonte aux 70's -, avec le célèbre "Metal Health" qui faillit prendre un bouillon avant d'être sauvé par la reprise de Slade, "Cum'on feel the Noize", qui vint s'incruster dans les charts. L'album devient alors un des meilleurs ventes du genre de l'année. Il est considéré comme le point de départ du Glam-Metal.
SupprimerA mon sens, un groupe surestimé. Même "Metal Health", pourtant multi-platinum, lasse rapidement par sa rigidité et le manque de chaleur.
Le chanteur Kevin DuBrow criait haut et fort son attachement au Heavy-rock des années 70. Tout comme il déclamait qu'en matière de Rock, tout avait déjà été dit, et qu'aujourd'hui (dans les années 80) on se contentait de reprendre de vielles recettes que l'on retraitait avec un son plus actuel. Ce qui lui attira les foudres de journalistes et musiciens, le traitant alors de prétentieux.
Le seul album que je possède du groupe. Découvert par hasard (et par un froid hiver de 1986/87) sur la Face B d'une k7 enregistrée ou figurait d'abord et avant tout le "High'n' Dry" des Def Leppard, j'avais alors totalement craqué sur ce groupe inconnu.
RépondreSupprimerCet insuccès ne peut que s'expliquer par ces pochettes hideuses et complètement crétines. Quel dommage ! Ce disque est fantastique.
Ce qui est frappant, Vincent, (outre l'énergie de leur musique ...), c'est qu'à l'époque c'était une question récurrente. Mais pourquoi donc ce groupe n'est pas plus connu ? Incrédulité d'autant plus grande lorsqu'une personne découvrait leurs disques. En priorité celui-ci, et, comme le souligne Juan, le "Riot - Live !". Même Best en avait fait l'éloge.
SupprimerDire qu'encore aujourd'hui, la énième mouture de Riot (baptisée Riot V), où il n'y a aucun membre fondateur, reprend encore les chansons de cet album.
LE BEST DES ALBUMS DE CE GROUPE RESTE "NARITA"
RépondreSupprimerDONT ACTE
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