lundi 23 octobre 2017

STING - Ten Sumoner’s Tales (CD 1993) – par Vincent le Chaméléon



Sting, un homme toujours à cheval sur la qualité.


Après son troisième et très introspectif album : The Soul Cages, STING nous proposait en 1993 un disque plus rythmé et plus entrainant.

Toujours entouré de musiciens d'élite, STING se payait pour la première fois (surement très cher d'ailleurs) les services du monstre polyrythmique Vinnie Colaiuta afin d’y assurer toutes les parties batteries.  Maitre tueur dans l'art de faire passer des mesures impaires comme si il s'agissait de simples morceaux a 4 temps, Ten Summoner’s Tales regorge de titres bâtis sur ce principe. Toujours au sujet du batteur, on raconte qu'alors qu'il venait auditionner pour Frank Zappa, Vinnie arriva en retard sans avoir eu le temps de se restaurer. A son arrivée, Zappa lui tendit la partition qu'il était censé jouer pour son audition. Vinnie s'empara de celle-ci et déchiffra à vue celle que l'on appelle encore la "Black Page" (gloups !). Plus troublant encore, ce qui installa le batteur au panthéon des plus grands, c'est que cet insolent, non content de lire une partition des plus complexes, la joua d'une seule main (l'autre étant occupée à manger son sandwich). Écœurant ? Non ! Parole de Simon Phillips.

Vinnie Colaita
Mais revenons à STING voulez-vous ? Car de son côté, la guêpe n'est pas en reste. En effet, sous couvert de jouer une musique piochant dans de nombreux styles (Rock et Jazz notamment), son répertoire n'en demeure pas moins caractérisé par des relents Pop(ulaire) tout aussi évidents. Et c'est là que je veux en venir. Si pour la plupart d'entre nous Pop se traduit souvent par musique facile, jetez donc une oreille attentive sur les excellents "Seven Days", "Ste Augustine in Hell" et "Love is Stronger Than Justice". Verdict : Vous êtes surpris, décontenancé. Et oui c’est bien normal ! Chez le chanteur/bassiste "Jouer" est comme une seconde nature ou même taper dans ses mains peut s'avérer être un exercice périlleux, sinon amusant. Merci Messieurs pour la leçon, moi je retourne à mes études (p*tain de mesures impaires)... Et 1 2 3 4 5, 1 2 3...

Ah au fait ! Je ne voudrais pas avoir l'impression d'insister mais, mesures impaires ou pas, l'album est une réussite. 

Quand c’est beau et que ça finit en B.O

Certains d’entre vous se souviendront peut-être que le titre “Shape of my Heart” avait figuré en générique de fin du film Léon, tandis qu’une autre de ses ballades, “It’s Probably Me”, avait, elle, finie sur la B.O du dernier volet de l’Arme Fatale. Pour cette version un peu revisitée, un certain Eric Clapton était même venu jouer les invités de luxe. Le morceau fut même un beau succès radio. Au même titre que “Fields of Gold” (une autre ballade) et “If I Ever Lose My Faith On You”.




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