1986 : Qui peut rivaliser
face à la vierge de fer au sein de la sphère métallique ? Je vous l’affirme
sans détour, personne !!!
Alors que l'on croyait que leur tournée
marathon de 13 mois du World Slavery Tour 84’ solderait à
jamais l’un des sommets de la carrière du groupe, qui pensait que les 5 anglais
enfonceraient le clou et débouleraient seulement 2 ans plus tard avec cette
énième pièce maitresse ? Et ce, juste avant d’enchainer de nouveau par une
tournée tout aussi monumentale que la précédente.
Au regard de son imposante et magistrale illustration, et comme tourné vers son propre futur, le désormais monstre IRON MAIDEN, va, dans ce qui constitue alors son déjà sixième album studio, écrire l’une de ses plus belles œuvres sous la forme d'un quasi Concept album. Celui-ci nous invite ainsi à nous plonger avec délice dans de multiples voyages. Intérieur par exemple, avec le formidable “Déjà-vu”, futuriste grâce au titre éponyme. Introspectif aussi avec le toujours aussi génial et incontournable “Waysted Years”. Puis de clore avec une page d’histoire sur le monumental et épique “Alexander the Great” et ses quelques 8 minutes de pur bonheur.
Au regard de son imposante et magistrale illustration, et comme tourné vers son propre futur, le désormais monstre IRON MAIDEN, va, dans ce qui constitue alors son déjà sixième album studio, écrire l’une de ses plus belles œuvres sous la forme d'un quasi Concept album. Celui-ci nous invite ainsi à nous plonger avec délice dans de multiples voyages. Intérieur par exemple, avec le formidable “Déjà-vu”, futuriste grâce au titre éponyme. Introspectif aussi avec le toujours aussi génial et incontournable “Waysted Years”. Puis de clore avec une page d’histoire sur le monumental et épique “Alexander the Great” et ses quelques 8 minutes de pur bonheur.
Adrian Smith |
Evidemment le futur ne se conçoit pas sans
un son adapté au concept. Et c’est à l’éminent Martin
Birch (Deep Purple et Whitesnake entre autres)
que le groupe a une fois encore confié sa production.
Il est aussi à noter que pour la première
fois au sein du quintette, les guitares synthés font leurs apparitions. Mais il
est toutefois important de préciser qu’à l'inverse de toutes autres formations
mastodontes de l'époque, la bande à Steve
Harris ne lisse jamais son propos pour autant. MAIDEN ne trahit pas car IRON MAIDEN reste IRON MAIDEN. Et c'est d’ailleurs et sans doute la raison principale qui aura permis au
groupe, quand il fut à la peine artistiquement, de maintenir cette dévotion de
la part de ses nombreux fans (loyaux à défaut d'être toujours objectifs)
aujourd'hui encore. Mais revenons à l'album…
Bruce Dickinson |
La mascotte Eddy dans l’espace XXXXX |
Mes amis, mes frères, en cette année de
1986, IRON MAIDEN n'est pas simplement grand, géant et énorme… IRON MAIDEN est juste intouchable.
Il y a quand même une question qui me
taraude depuis fort longtemps. Pourquoi, lors de ses tournées, la vierge de fer
ne joue-t-elle que 2 titres de temps à autres parmi les 8 morceaux que contient
Somewhere in Time ?
Mon sentiment est que la précision que
requière la plupart de ces morceaux, les vétérans d’IRON MAIDEN l'ont sans doute un peu perdue en chemin
ces dernières années.
Ah ben mince alors !!! Maintenant que tu le dis, j'aurais quasi-juré que tu trouvais au moins "Alexander the Great" sur "Rock in Rio" ou "Flight 666" ? Que nenni ! Rien ! Que dalle ! Même sur les vidéos en concert.
RépondreSupprimerEn 1986, le seul enregistrement qui aurait (Et qui a) rivalisé avec "Somewhere in Time" sera Metallica avec "Master of Puppets"
RépondreSupprimerMetallica a l'époque ? Du Trash pur Pat. Iron Maiden a toujours œuvré lui dans le Heavy Metal. C'est d'ailleurs marrant que tu fasses ce rapprochement avec Metallica parce que figures-toi que, de l'aveu même de Lars Ulrich, lors d'une interview croisée avec Steve Harris il y a une dizaine d'année au moins, Lars affirmait comme moi qu'au moins jusqu'en 1988, les anglais étaient intouchables a tous les niveaux.
RépondreSupprimerPour ce qui est de ta méprise a propos des DVD que tu mentionnes, je pense que tu auras simplement confondu "Alexander the Great" avec cette autre pièce de choix qu'est "Rime of the Ancien Mariners" (13 minutes au compteur) que le groupe avait ressorti de ses cartons pour une tournée exceptionnelle intitulée effectivement Fly 666. Nous en reparlerons ici un de ces jours. Forcément.
"Rime of the Ancien Mariners" voilà un bon morceau de la vierge-de-fer.
RépondreSupprimerLe Trash (Thrash, c'est selon) n'est-il pas né de la rencontre de la NWoBHM et du Punk ?
Bon nombre de ricains qui ont œuvré pour l'émergence de ce genre ont d'ailleurs souvent mentionnés, avec enthousiasme, des groupes comme Iron Maiden (bien sûr, généralement comme maître étalon), Praying Mantis, Diamond Head, Samson, et, plus rarement, les frappa-dingues de Raven. (Et Mercyful Fate ?)
Judas Priest, Motörhead, Black Sabbath, Budgie même, font également parti du lot, bien qu'ils soient issus de la décennie précédente.
Mais tout cela, à mon sens, a un goût de surenchère. Plus fort, plus brutal, plus rapide, plus gros vilain, plus "grrr" et "graaoüh".
Ta dernière phrase Bruno résume exactement ce que je déplore depuis longtemps maintenant. Dans ce style là précisément. De la surenchère a tous les étages. Initié au milieu des années 80 par les tous jeunes Metallica et autres de chez Slayer.
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