Lundi,
même écrasé par la canicule, Philou nous a préparé une programmation des festivals de septembre. Pour être sous le
feu des projecteurs (ce n'est pas ça qui va le rafraîchir), il a loué un pickup Toyota
4x4, emmené une toute petite valise, une carte Michelin et quarante packs de bière
dans un congélo branché sur l'alternateur. Philou, le Warrior des festivals
rock, blues…
Mardi,
Rockin a encore oublié de prendre ses gouttes de Passiflorine (paraît que ça
calme les ruts du chat de Sonia)… Résultat, la moiteur aidant, il nous
ballade dans un florilège de chansons coquines françaises,
de Lio à Gainsbar, en passant par Pierre Perret et même Jeans Ferrat. Évitez
d'écouter la chronique sur la plage avec un ipod et un moule-bite trop juste, il
y a des risques collatéraux du style "exhibitionnisme involontaire sans
volonté de choquer" mais c'est quand même puni par la loi…
Mercredi,
on a cru un instant que Bruno avait la nostalgie du disco avec un album "Electric" du groupe "The Cult"
de 1987. Y a vraiment que le Toon pour avaler cela. En fait, un album original
qui s'échappait des conventions du Hard Rock et autre Heavy Metal pour un rock
carré sans aucune fioriture, un Heavy-rock simple qui privilégie avant tout
l'efficacité. En résumé un bon cru !
Jeudi,
Pat nous a avoué écouter un disque fétiche depuis 40 ans, jours et nuits. On le
cite : Wind & Wuthering de Genesis
restera mon album de chevet. Un album sérieux, grave, romantique et romanesque
(non, ce n'est pas une tautologie). Du rock progressif travaillé et varié, qui
en conséquence ne se démode pas.
Vendredi,
Luc a déniché un roman insolite de J.K. Toole au titre étrange : La conjuration des imbéciles. Non, ce
n'est pas une bio des rédacteurs du blog. Un bouquin décalé d'un auteur qui,
faute de pouvoir se faire éditer se suicidera en 1969 à 32 ans. Un ouvrage
délirant ou l'auteur semble tirer à boulets rouges sur les noirs, les homos, les
mythos en tout genre. Mais l'humour grinçant et décapant sauve la mise grâce à
des situations hyper loufoques et des dialogues hilarants. Le héros s'appelle Ignatius reilly, l'homme à la casquette verte, tout un programme. Un coup de cœur de
Luc.
Samedi,
Claude nous revient tout bronzé et, après une série d'œuvrettes sympas pour
l'été, retour du répertoire classique haut de gamme. En l'occurrence le
merveilleux Quatuor N°14 de Dvořák, un
chef d'œuvre de bonhomie, vivifiant et coloré, de l'époque du célèbre quatuor
N°12 "Américain" auquel il n'a rien à envier. Et c'est le quatuor de
Prague que l'on entend, formation spécialiste du sujet qui, en deux fois 35 ans
d'existence, changea plus souvent d'instrumentistes que les plus mouvants
groupes de rock.
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