Kurt Masur, Lemmy Kilmister, Nathalie Cole, Michel Delpech, Michel Galabru, Pierre Boulez, tous disparus dans les 15 derniers jours ! On peut dire que la faucheuse est en forme ces temps-ci, à ce rythme, on va devenir une rubrique nécrologique. On va se rebaptiser le Debloc'morgue si ça continue...
Lundi, c'est à Lemmy que nous avons rendu hommage. Depuis 40 ans, indissociable de Motörhead, il incarnait le hard rock mieux que quiconque, et avec tout ce qu'il s'envoyait il a tenu 70 ans, respect...
Mardi, Fiesta avec Rockin et le nouvel album des Shaggy Dogs, dont le rockin' blues festif est un vrai remède à la morosité, un des sérieux prétendants au Deblocd'or 2015 qui sera dévoilé bientôt.
Mercredi, Bruno est retombé dans son péché mignon : les jolies chanteuses de blues à voix (il sortait juste de désintox pourtant), cette Eliza Neals nous vient de Detroit et balance un heavy blues rock rugueux et torride.
Changement de style jeudi avec Pat qui nous a parlé de Pierre Henry et de son univers musical inclassable et parfois carrément flippant. C'est vrai que ça peut foutre les jetons, d'ailleurs on a retrouvé Rockin et Sonia terrifiés et claquant des dents dans un placard...
Vendredi, la force était avec Luc, mais pas vraiment avec JJ Abrams qui signe le nouvel épisode de la Saga Star Wars rachetée par Disney qui recycle allègrement "la guerre des étoiles" (1977). De beaux plans même si ça manque de souffle et d'inspiration selon Luke B (dont on apprend à la fin de la chronique que son père ne serait autre que Luke Skywalker) même si cela remplira le tiroir caisse de Picsou.
Samedi, ciné toujours, avec Claude cette fois, et à l’antithèse de Star Wars voici Demain, dont la sortie a hélas été phagocytée par le blockbuster disneyen, un doc passionnant qui s'attache à des projets alternatifs apportant des solutions concrètes aux problèmes de la planète (culture, énergie, recyclage des déchets, économie, etc.). C'est passé inaperçu ou presque en salle mais c'est une erreur à corriger en DVD.
Luc, Bruno et Claude bossent d'arrachepied sur leurs RIP respectifs (enfin ceux de leurs artistes disparus, soyons précis). Claude rédige jours et nuits cloîtré dans son burlingue celui de Pierre Boulez. Sonia l'alimente en thermos de café, sandwichs et bières (chipées sur le stock de Philou). Il paraît que c'est bref, pas plus de 20 000 mots !!
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