lundi 21 décembre 2015

Billy Idol - "Kings and Queens of the Underground" (CD 2015) + Livre Biographie - Par Vincent


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So come One !!!

A l'image d'un titre tel que "Postcard from the Past", ce septième et tout dernier album de mon BILLY IDOL adoré est sans aucun doute ce que le chanteur aura écrit de plus personnel jusqu'à ce jour. De part ses textes, Il fait en plus clairement écho à sa première (et riche) biographie intitulée fort à propos "Dancing with Myself" (ou "Drugs, Sex, and Rock' n' Roll", pour son équivalent traduit en français - voyez plus bas).
Produit par l'éminent Trevor Horn, les 5 premiers titres de Kings and Queens of the Underground me ramènent instantanément aux glorieuses années du chanteur. Celles ou ses hits squattaient les ondes radiophoniques et ses clips les chaines musicales naissantes. Écoutez juste "Save Me Now" et "One Breath Away" et dites-moi si ces deux titres n'auraient pas fait un carton plein en des temps désormais bien lointains... 2 tueries en vérité.

Malheureusement, après un quasi sans fautes lors des 5 premiers titres de l'album, la suite du disque bascule l'instant d'après dans une ambiance toujours aussi introspective mais surtout bien plus douce. Les 5 morceaux qui se succèdent sont ainsi principalement basés sur des tempos très lents et à teneur souvent acoustique. Et 5 ballades à la suite (toutes réussies soient-elles), et bien c'est quand même un peu beaucoup sur un même disque. Surtout chez cette pile électrique qu'est d'ordinaire le chanteur. Je pense par exemple que des titres tels que "Kings and Queens of the Underground" et "Ghost of my Guitar" auraient mérités de figurer en guise de très bons Bonus Tracks dans une édition limitée par exemple.

Rassurez-vous, l'album est quand même suffisamment réussi et est avant tout bien plus proche de l'idée que je me suis toujours faite de la musique du blond hirsute, comparativement au pourtant beaucoup plus énervé Devil's Playground, son précédent album paru en 2006. Le retour des claviers et de quelques programmations n'étant étranger à la couleur et des tonalités de l'album.

Kings and Queens of the Underground se termine par le titre "Whiskey and Pills". Bel uppercut droit dans les dents à qui aurait cru qu'a l'approche de la soixantaine, BILLY IDOL était sur le point de baisser sa garde comme pouvait le laisser sous-entendre, quelques instants plus tôt, quelques-uns de ses nouveaux titres. Bing !


Bilan comptable


Billy Idol & Steve Stevens
À l'approche donc de la soixantaine (l'heure où sonne habituellement le moment de la retraite affirmeraient sans doute certains), William Broad, alias BILLY IDOL, lève à son tour le voile sur sa vie de Rock Star. Celle-ci s'inscrivant sur quelques 3 décennies tout de même. 

En tant que fan absolu de sa musique, depuis un fameux hiver de 1984, cette biographie en français ne pouvait que m'apporter satisfaction (et c'est un euphémisme). À condition bien-sûr qu'elle soit écrite correctement et surtout riche de renseignements concernant l'élaboration, la création, la genèse, de tous les albums réalisés par le plus américain des anglais.
Mission accomplie avec brio, tant BILLY IDOL s'y dévoile avec beaucoup de sincérité et dans un style à l'image de sa musique, c'est à dire "punchy".  

Frais, dynamique et percutant, aux travers de quelques 380 pages, vous apprendrez à découvrir enfin qui se cachait depuis tout ce temps derrière l'une des figures les plus représentative des années 80 (avec tout ce que cela sous-entend).

En nous immergeant dans quelques 35 années de musique Rock, tout en remettant en perspective l'évolution de celle-ci aux travers des différents courants qui en découlèrent (en gros du Punk à la Techno), ces quelques 400 pages vous révéleront aussi en profondeur qui sont réellement quelques-unes des figures emblématiques qui auront largement contribué à façonner l'identité de la musique de BILLY IDOL. Aux premiers rangs desquels, le producteur/batteur Keith Forsey, l'alter ego du chanteur, le guitariste Steve Stevens, ou encore la Muse de BILLY,  Perri Lister "la méduse aux yeux de pierres", ou encore Bill Aucouin. Manager mythique des 4 maquillés de Kiss.

J'avoue que de toutes les biographies d'artistes que je possède à ce jour, celle-ci compte parmi les plus riche et intéressante que j'ai pu lire. Même si les révélations quant à ses infidélités s'avèrent, elles, la partie la moins intéressante du récit. Forcément. Fort heureusement, le chanteur ne s'éternise pas outre mesure sur ce sujet par bien trop racoleur.  
Agrémentée d'incroyables et improbables photos (noir et blanc ou en couleur), il faut savoir que ce "Drugs, Sex & Rock n' Roll" est en vérité l'équivalent de l'original anglais intitulé (plus intelligemment) "Dancing With Myself".
Sachez enfin que cette biographie couvre vraiment toute la carrière musicale de BILLY IDOL. Soit jusqu'à la publication récente de Kings and Queens of the Underground.
Le chanteur termine son ouvrage par un hommage appuyé à sa famille, à ses enfants et surtout à son père. Un homme assez secret qui entretiendra un rapport délicat avec son fils, lorsque ce dernier était alors au fait de sa notoriété. Ce qu'en dit le chanteur dans les derniers instants qu'il passa à ses côtés est aussi l'un des moments fort du livre. Ainsi, on y apprend que son père s'éteignit peu de temps avant la finalisation de l'album. Le dernier titre que William Broad fit entendre à son père fut le titre "Ghost of my Guitar". Voilà qui ne s'invente pas !



CD
 

 Livre

2 commentaires:

  1. Vincent, va sur youtube et tape "Mike Portnoy Hello Kitty"...

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  2. Je connaissais déjà Luc. Merci quand même pour l'info.

    Et sinon ce Billy, t'as kiffé ou bien ?

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