Vous vous souvenez que Pat
Slade nous avait fiit un article sur les chanteurs-acteurs français, les
Aznavour, Reggiani… Le phénomène existe
partout, et aux Etats Unis bien sûr, pays du show biz et de l’entertainment. Les gars comme Dean Martin, Sinatra tâtent de
toutes les disciplines, comme des Chris Kristofferson, et plus récemment des
Justin Timberlake (devenu acteur, et je le préfère ainsi). Ou encore la fine
équipe du Saturday Night Live, transformés en Blues Brothers. Des actrices qui
minaudent devant un micro, comme Scarlett Johansson, y’en a aussi pas mal…
Un camarade du Déblocnot, suggérait
de parler de Clara Morgane, sans doute une amie proche, une cousine... car je ne connais pas cette jeune femme…
Mais y’a aussi des gens connus,
extrêmement connus comme acteurs ou cinéaste, qui en parallèle s’adonnent depuis
toujours à la musique, sans que cela ne se sache trop. Une sorte de soupape,
une échappatoire, qui leur permet sans doute de poursuivre une activité
artistique plus personnelle, loin des contingences médiatiques. Les cachets
mirobolants qu’ils touchent au cinéma leur permettent aussi de mener à bien des
projets, sans se poser la question du financement, et surtout, du retour sur
investissement.
Je vous en ai sélectionné
quelques-uns, mais la liste est loin d’être exhaustive. Et comme il s’agit
d’américains, il ne sera pas surprenant de les retrouver dans des genres
musicaux comme le Blues, la country, le rock’n’roll…
On commence par une dame,
Juliette Lewis, actrice déjantée qui a connu le succès avec TUEURS NÉS d’Oliver
Stone… C’est la fille de Geoffrey Lewis, un second-rôle à trogne que vous
connaissez surement. Gamine, elle apparait dans LES NERFS A VIF de Scorsese,
mais c’est avec ses personnages de névrosés qu’elle conquit les écrans, dans STRANGE
DAYS, ou UNE NUIT EN ENFER. En 2003, Juliette Lewis forme le groupe JULIETTE
AND THE LICKS, donne dans l’alternatif (jamais su ce que voulait dire cette
chose !), le garage.
Elle convoque avec elle
les grandes dames du genre, de Patti Smith à PJ Harvey, ou Courtney Love. Punk
sur les bords, sa musique déborde d’énergie. David Grohl, ex batteur de
Nirvana, et leader des Foo Fighters, joue sur son premier album « Like a
bolt of lightning » en 2005. Deux autres suivront, avant que le groupe
ne soit dissout par la chanteuse, qui repart dans une autre aventure, The New
Romantic. Sauf qu’aux dernières nouvelles, elle reformerait THE LICKS…
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Un des sauveurs du monde, dans
les années 90 aux côtés de Stallone et Schwarzenegger, Bruce Willis, est lui
aussi un fin connaisseur de la chose musicale, et du Blues en particulier. Si
on ne présente plus le héros de PIEGE DE CRISTAL, PULP FICTION ou SIXIEME SENS,
il est bon de s’attarder sur Bruno. Car tel est son pseudo, lorsqu’il prend le
micro.
A l’origine, un film pour la télé câblée, qui s’appelait The return of Bruno (1987). Un faux documentaire sur le chanteur Bruno Radolini (jou é donc par Bruce Willis) avec une pléiade d’invités, comme Elton John, Joan Baez, Phil Collins, Grace Slick, Ringo Star… dans leurs propres rôles. Un album sort en même temps, constitué essentiellement de reprises Rhythm’n’blues. Un peu dans la mouvance des Blues Brothers. Et mine de rien, le titre « Respect yourself » monte à la cinquième place des charts ! Deux ans plus tard, il sort « If it don't kill you, it just makes you stronger ».
Depuis, dès qu’une occasion se présente, le chauve saute sur scène pour souffler son blues-rock dans son harmonica, avec un joli brin de voix, et une réelle énergie. Bruce Willis étant adepte du second degré, il apparait dans certaines vidéos affublé de perruques, maquillé, bref, le mot d'ordre est de ne pas se prendre trop au sérieux. Ce qui lui va bien.
A l’origine, un film pour la télé câblée, qui s’appelait The return of Bruno (1987). Un faux documentaire sur le chanteur Bruno Radolini (jou é donc par Bruce Willis) avec une pléiade d’invités, comme Elton John, Joan Baez, Phil Collins, Grace Slick, Ringo Star… dans leurs propres rôles. Un album sort en même temps, constitué essentiellement de reprises Rhythm’n’blues. Un peu dans la mouvance des Blues Brothers. Et mine de rien, le titre « Respect yourself » monte à la cinquième place des charts ! Deux ans plus tard, il sort « If it don't kill you, it just makes you stronger ».
Depuis, dès qu’une occasion se présente, le chauve saute sur scène pour souffler son blues-rock dans son harmonica, avec un joli brin de voix, et une réelle énergie. Bruce Willis étant adepte du second degré, il apparait dans certaines vidéos affublé de perruques, maquillé, bref, le mot d'ordre est de ne pas se prendre trop au sérieux. Ce qui lui va bien.
Et dans un registre plus rock...
La suite plus tard, avec entre
autre, Steven Seagal et Kevin Costner...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire