dimanche 21 juin 2015

BEST OF POILANT




Oh la barbe ! Ici Claude Toon au clavier, et c'est ma semaine pour le Best Of ! Non, je plaisante, c'est toujours un plaisir… D'ailleurs question barbe je me sens concerné. Pat Slade porte une barbichette, Philou, je n'en sais rien, les autres copains, non, je confirme. Bien, je ne vais pas vous barber avec tout cela, mais n'empêche que la barbe est à l'honneur dans les articles de la semaine. Merci à Vincent de me l'avoir fait remarquer :

Lundi : Hommage perso à Christopher Lee, éternel barbu à la ville et glabre quand il tournait les Dracula de la Hammer dans les années 60. Quant à la fin de sa vie, il portait cheveux et barbe jusqu'aux genoux en interprétant le diabolique sorcier Saroumane. L'homme, plutôt sympa, a fini de jouer les monstres et a tiré sa révérence à 93 ans d'un grand revers de sa cape noir et rouge…

Mardi : Second barbu : un ours hirsute comme l'écrit Rockin' à propos de Whitey Morgan et de son album "Born, Raised & Live from Flint". Du blues rock mâtiné de country énergique. De la réjouissance pure avec des orchestrations rutilantes. De l'entrain et surtout : go home la mièvrerie…


Mercredi : Bruno n'a pas voulu être en reste avec Steve Earle et le groupe The Dukes pour son dernier opus : "Terraplane". Le bluesman arbore une barbe de prophète pour proclamer sa musique. Une grande gueule qui bouscule le genre avec du blues brut, primaire, appuyé et rampant, parfumé au cambouis… Bigre !

Jeudi : Non ce n'est pas la semaine de Pat qui,  le connaissant, aurait pu nous parler des 4 barbus, concurrents des frères Jacques… Surfant sur la vague ténébreuse de la Hammer, Vincent nous présente un album de Black Label Society mené par son guitariste ZakkWylde, allure de Viking : cheveux longs et barbe ébouriffé, on n'en sort pas de ce look. Pareil pour le CD intitulé Catacombs of the Black Vatican, un titre pour film d'horreur de la Hammer. (Quelle programmation cohérente, j'en suis ébaubi.) En fait du Hard Rock viril et poisseux à souhait… et une jaquette bien glauque

Vendredi : Luc remonte le temps en 1971, époque où les Rolling Stones n'avaient que trois poils au menton (là j'exagère)… Un article dithyrambique sur Sticky Fingers, un album culte (noté 6/6). Citation : " les 5 angliches n’ont jamais aussi bien fait sonner le Blues rugueux du Delta, la moiteur du Funk, la Soul dégoulinante." Qu'on se le dise !

Samedi : Moi-même (comme disait avec humilité Guitry) parle de Serge Prokofiev (chauve comme un œuf) et de ses deux modernistes (surtout le premier) concertos pour violon avec Gil Shaham à l'archet et André Previn à la baguette. Un disque culte pour ce répertoire. Sonia va prendre des cours de japonais. Pourquoi ? Réponse dans l'article.

Bon, j'espère que ce billet n'est pas trop rasoir… (À force de fréquenter Rockin', chuis tombé bien bas question vannes.)
- Non Claude, c'est au poil !
- Merci Rockin'...

1 commentaire:

  1. Pour parler de la barbe, il faut avoir du toupet (Même si ce dernier ce place plus sur le crane que sous le menton). Un best-of au poil ! Les quatre Barbus ? Je crois que c'étais le premier gang des postiches de l'époque. Pierre Dac avait fait,dans les années 50, un feuilleton radiophonique "Signé Furax" et la première saison ce nommait "Malheur au Barbus" ou un homme nommé Edmond Furax enlève tous les barbus de la terre. Il n'y avait que Pierre Dac pour écrire un truc pareille ! ^^

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