Avec Elmer Gantry ‘s Velvet Opera, nous tenons là
l’exemple parfait de la curiosité pop des sixties, idéale pour briller en
société mais au final loin d’être indispensable, si ce n’est aux completistes
acharnés du genre.
Ceci dit il vaut quand même
l’écoute et mérite qu’on s’attarde sur son cas. Tout commence dans les 60’s
avec un groupe nommé The five proud walkers
qui joue plutôt des reprises de rythme & blues, il est composé de
Richard Hudson (drums), Colin Forster (guitar), Jimmy Horrocks (organ , flute)
, un certain John (bass) et Dave Terry
(vocal, harmonica) ; puis ils changent de bassiste , arrive John Ford (pas celui de Rio Bravo!!) ,
changent de nom et d’orientation musicale . Exit la soul et le blues, exit Forster remplacé par Paul Brett, ils
s’orientent maintenant vers une musique psychédélique, voire expérimentale en avance
sur son époque. Le nouveau nom de Elmer Gantry’s
Velvet Opera vient de la tenue de scène de prédicateur, chapeau et cape, de Terry , comme celle de Burt Lancaster dans le film "Elmer Gantry", d'ailleurs Dave Terry se fait dorénavant appeler Elmer Gantry . Après quelques singles connaissant un succès mineur dont le principal "Flames" sera au repertoire de Led Zep , ils sortent cet album en 1967 , là encore le succès ne sera pas au rendez vous, malgré des passages à la BBC et des concerts en compagnie de grands noms de l'époque.
Velvet Opera vient de la tenue de scène de prédicateur, chapeau et cape, de Terry , comme celle de Burt Lancaster dans le film "Elmer Gantry", d'ailleurs Dave Terry se fait dorénavant appeler Elmer Gantry . Après quelques singles connaissant un succès mineur dont le principal "Flames" sera au repertoire de Led Zep , ils sortent cet album en 1967 , là encore le succès ne sera pas au rendez vous, malgré des passages à la BBC et des concerts en compagnie de grands noms de l'époque.
Ce peu de succès entraînera
des différents au sein du groupe et Elmer Gantry s'en va remplacé par Paul Brett, le groupe raccourcit
son nom en Velvet Opera et sort un second album, beaucoup plus orienté folk,
et moins intéressant. On retrouvera Gantry dans la comédie musicale Hair, puis
collaborant à quelques albums d’Alan Parsons ou de Cozy Powell, puis chanteur du groupe de british blues Stretch qui
produira de bons albums notamment "You can't beat your brain for entertainement" , une des perles du
genre. La section rythmique Hudson-Ford fera quant à elle partie des Strawbs.
Ce EGVO est assez difficile
à classifier, entre pop psyché ("Mary Jane"- "Reactions of a young man"-"Long nights
of summer") garage, ou prog . On y
retrouve des guitares fuzz, ("Mother drives") du sitar ("Air"- "Reaction of a young
man") , mellotron, flute, harmonica, effets
sonores ("Dream starts"), de la pop « Beatlesienne » ou Kinksienne ("lookin for a happy life"- "What’s
the point of leaving") , des morceaux idans la mouvance Pink Floyd , Traffic, Pretty Things, Who, Yardbirds, Small Faces; bref c'est un peu fourre tout et part un peu dans tous les sens mais ce n'est pas dénué d'inspiration ni d’intérêt.
Pas indispensable comme je
le disais au début, peut être à cause du manque d’unité de l’ensemble, mais cela reste un bon moment pour les amateurs de pop
psyché anglaise des mid-sixties .
(Trouvable en cherchant bien dans une belle réédition du label italien Akarma, avec en bonus des 3 singles et des faces B )
ROCKIN-JL
(Trouvable en cherchant bien dans une belle réédition du label italien Akarma, avec en bonus des 3 singles et des faces B )
ROCKIN-JL
Je me disais bien que ce Elmer Gantry me rappelait quelque chose : Stretch (et le bon "You can't beat your brain for Entertainement").
RépondreSupprimerJ'aime bien ce son de basse qui claque, assez typique des 60's (que je souhaiterai pouvoir retrouver sur des productions plus récentes).