En
juillet 2013, j’avais écrit une
petite chronique sur un double live de Barclay James Harvest : le «Live Tapes» et je concluais par : «Ecoutez le «Live Tapes» et on en reparle ??»
Et bien je vais en reparler dans le détail. B.J.H est un groupe
incontournable dans le paysage rock des (Presque)
cinquante dernières années et je pense que le moment est venu, à une année de
fêter son demi-siècle, de parler de ce groupe qui a marqué son époque.
Pour
ne pas déroger à la règle, je parlerai d’un groupe que j’ai vu maintes et maintes fois sur scène avec toujours le même plaisir.
Avant
toute chose, quels sont les groupes qui depuis leurs naissances n’ont jamais
fait de parenthèses dans leurs carrières ? J’ai recensé 14 groupes qui
n’ont pas fait d'apparitions sporadiques après avoir disparu de la surface
de la planète, comme les Who dernièrement.
Depuis
1962 les deux seuls qui n'ont jamais
interrompu leur activité sont : les Rolling Stones et les forçats
du boogie Status Quo. En 1964 on trouve le jazz-funk de Kool and the
Gang, en 1965, Scorpions entre en scène et depuis trois ans les teutons nous
font des adieux à la Line Renaud. Chicago et ses 33 albums numérotés comme
l’encyclopédie Universalis et Blue Öyster Cult
avec les indétrônables Eric Bloom et Donald Roeser (plus
connus sous le pseudo de Buck Dharma) en 1967. Je m’arrêterai en 1968 avec Nazareth
qui balance son hard écossais et Rush pour le Canada et les frères Mael avec Sparks. Et
dans le lot donc, Barclay James Harvest qui voit le jour en 1966. Que les éventuels oubliés lèvent le doigt...
Issus de deux groupes du nord
de Manchester : (1) John Lees, guitare et chant et (2) Woolly Wolstenholme,
claviers et chant du groupe The Sorcerers, puis (3) Les Holroyd, basse et chant et (4) Mel
Pritchard à la batterie de The Wickeds
vont ce réunir en un seul et unique groupe. Mais pour créer un groupe, il faut
se donner un nom. C’est ainsi que les quatre membres de The Blues Keeper firent
leur apparition, mais ils n’en n’étaient pas très satisfait. Comme nous
étions dans les années où le psychédélisme battait son plein, les quatre hommes
voulaient un nom qui sonne comme le Grateful Dead,
le Jefferson Airplane ou The Moody Blues, des noms à rallonge comme beaucoup de musiciens
aimaient à l’époque.
Le
groupe devient vraiment professionnel en 1967
et vient s’installer dans un ancien corps de ferme du XVIIIème siècle dans le
Lancashire.
Pour The Blues Keeper, le hasard va créer la
légende du groupe. Les quatre membres écrivirent des mots sur des bouts de
papiers et les mirent dans un chapeau et tirèrent au sort ! Il en sort
JAMES,
un ami qui aidait le groupe, HARVEST, parce que le groupe vivait dans une
ferme et BARCLAY,
comme la banque du même nom, parce que les quatre compères comptaient bien gagner de l’argent avec
leur musique.
En avril 1968, B.J.H sort son premier single «Early Morning» chez
Parlophone Le titre sonnait un peu comme les Moody Blues
à leurs débuts mais comme la place avait déjà été prise… ! Ils signent
peu de temps après pour un nouveau label de musique progressive émanant
d’EMI : Harvest (ça ne s’invente
pas !). Un premier album éponyme sort. Ils sont accompagnés d’un
orchestre symphonique, mais la chose la plus importante sera la pochette de
l’album qui représente un vitrail stylisé dont le motif central est entouré de
quatre papillons : la confirmation de leur emblème fétiche se concrétisera en
ouvrant la pochette du deuxième album «Once Again» où ledit papillon s’étale sur
toute la pochette (vinyle). Sinon du
point de vue musical, ce n’est pas encore la gloire et le groupe ne trouve pas
vraiment la brèche dans laquelle s’engouffrer, même si on trouve «Mockinbird» qui
aura un petit succès commercial et «Galadriel». Pourtant, l’harmonie des voix, la
guitare rageuse et la puissance des parties de mellotron pourraient leur apporter le succès. Résultat des courses : après deux autre albums «Short
Stories»
et «Baby
James Harvest» EMI les lâche. Ils sont vite repêchés par
Polydor avec qui ils signent en 1973.
Et,
dès l’année suivante, ils enregistrent «Everyone Is Everybody Else» qui sonne le
renouveau et le second souffle du groupe avec «Child of the Universe». Après un
live, s’en suivra une suite d’albums plus beaux et puissants les uns que les
autres comme «Time
Honoured Ghosts», «Octobéron», «Gone to Earth» avec le
classique «Hymn» repris
en fin de concert et «Poor man’s Moody Blues» avec son
anecdote : B.J.H
avait été qualifié de «Moody Blues du pauvre», John
Lees composa une réplique avec humour de «Night in White Satin». Encore un
live «Live
Tape» qui a eu sa chronique, 1978
avec «XII»
(Le douzième album évidemment !)
et son poster à l’intérieur qui représente la pochette de l’album, un papillon
dans l’espace avec l’image des quatre musiciens sur les ailes et ses
incontournables titres comme «Berlin», «Loving is Easy et «Nova Lepidoptera». Ce sera aussi
le départ de Wooly Wolstenholme pour une
carrière solo.
J.Lees - M.Pritchard - W.Wolstenholme - L.Holroyd |
Fin de la première partie... à suivre...
Oui, tu as oublié Golden Earring, formé en 1961 et qui n'a jamais arrêté ah ah ! La formation actuelle date néanmoins de 1969, tout comme ZZ Top d'ailleurs. Blaque à part, c'est bien de reparler de Barclay. Ca fait une paye que je les ai pas écouté, je vais m'y remettre. J'aime bien l'atmosphère de voyage en bateau qui se dégage de leur musique.
RépondreSupprimermerci Budgie ! Les éventuels oubliés ont levés le doigt grâce a toi ! Golden Earring le groupe hollandais depuis 1965 est toujours la , pour ZZ Top, ce n'est pas un oublie puisque je me suis arrêté à 1968 et ZZ Top est apparu en 1969
RépondreSupprimerMouais.... tu t'en sors bien ah ah !
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