jeudi 30 avril 2015

BARCLAY JAMES HARVEST - La STORY (1ère Partie) - par Pat Slade





B.J.H de la chenille au Lepidoptera



En juillet 2013, j’avais écrit une petite chronique sur un double live de Barclay James Harvest : le «Live Tapes» et je concluais par : «Ecoutez le «Live Tapes» et on en reparle ??» Et bien je vais en reparler dans le détail. B.J.H est un groupe incontournable dans le paysage rock des (Presque) cinquante dernières années et je pense que le moment est venu, à une année de fêter son demi-siècle, de parler de ce groupe qui a marqué son époque.
Pour ne pas déroger à la règle, je parlerai d’un groupe que j’ai vu  maintes et maintes fois sur scène avec toujours le même plaisir.

Avant toute chose, quels sont les groupes qui depuis leurs naissances n’ont jamais fait de parenthèses dans leurs carrières ? J’ai recensé 14 groupes qui n’ont pas fait d'apparitions sporadiques après avoir disparu de la surface de la planète, comme les Who dernièrement.
Depuis 1962 les deux seuls qui n'ont jamais interrompu leur activité sont : les Rolling Stones et les forçats du boogie Status Quo. En 1964 on trouve le jazz-funk de Kool and the Gang, en 1965, Scorpions entre en scène et depuis trois ans les teutons nous font des adieux à la Line Renaud. Chicago et ses 33 albums numérotés comme l’encyclopédie Universalis et Blue Öyster Cult avec les indétrônables Eric Bloom et Donald Roeser (plus connus sous le pseudo de Buck Dharma) en 1967. Je m’arrêterai en 1968 avec Nazareth qui balance son hard écossais et  Rush pour le Canada et les frères Mael avec Sparks. Et dans le lot donc, Barclay James Harvest qui voit le jour en 1966. Que les éventuels oubliés lèvent le doigt...

Issus de deux groupes du nord de Manchester : (1) John Lees, guitare et chant et (2) Woolly Wolstenholme, claviers et chant du groupe The Sorcerers, puis (3) Les Holroyd, basse et chant et (4) Mel Pritchard à la batterie de The Wickeds vont ce réunir en un seul et unique groupe. Mais pour créer un groupe, il faut se donner un nom. C’est ainsi que les quatre membres de The Blues Keeper firent leur apparition, mais ils n’en n’étaient pas très satisfait. Comme nous étions dans les années où le psychédélisme battait son plein, les quatre hommes voulaient un nom qui sonne comme le Grateful Dead, le Jefferson Airplane ou The Moody Blues, des noms à rallonge comme beaucoup de musiciens aimaient à l’époque. 
Le groupe devient vraiment professionnel en 1967 et vient s’installer dans un ancien corps de ferme du XVIIIème siècle dans le Lancashire.

Pour The Blues Keeper, le hasard va créer la légende du groupe. Les quatre membres écrivirent des mots sur des bouts de papiers et les mirent dans un chapeau et tirèrent au sort ! Il en sort JAMES, un ami qui aidait le groupe, HARVEST, parce que le groupe vivait dans une ferme et BARCLAY, comme la banque du même nom, parce que les quatre compères comptaient bien gagner de l’argent avec leur musique.

En avril 1968, B.J.H sort son premier single «Early Morning» chez Parlophone Le titre sonnait un peu comme les Moody Blues à leurs débuts mais comme la place avait déjà été prise… ! Ils signent peu de temps après pour un nouveau label de musique progressive émanant d’EMI : Harvest (ça ne s’invente pas !). Un premier album éponyme sort. Ils sont accompagnés d’un orchestre symphonique, mais la chose la plus importante sera la pochette de l’album qui représente un vitrail stylisé dont le motif central est entouré de quatre papillons : la confirmation de leur emblème fétiche se concrétisera en ouvrant la pochette du deuxième album «Once Again» où ledit papillon s’étale sur toute la pochette (vinyle). Sinon du point de vue musical, ce n’est pas encore la gloire et le groupe ne trouve pas vraiment la brèche dans laquelle s’engouffrer, même si on trouve «Mockinbird» qui aura un petit succès commercial et «Galadriel». Pourtant, l’harmonie des voix, la guitare rageuse et la puissance des parties de mellotron pourraient leur apporter le succès. Résultat des courses : après deux autre albums «Short Stories» et «Baby James Harvest» EMI les lâche. Ils sont vite repêchés par Polydor avec qui ils signent en 1973. Et,
J.Lees - M.Pritchard - W.Wolstenholme - L.Holroyd
dès l’année suivante, ils enregistrent «Everyone Is Everybody Else» qui sonne le renouveau et le second souffle du groupe avec «Child of the Universe». Après un live, s’en suivra une suite d’albums plus beaux et puissants les uns que les autres comme «Time Honoured Ghosts», «Octobéron», «Gone to Earth» avec le classique «Hymn» repris en fin de concert et «Poor man’s Moody Blues» avec son anecdote : B.J.H avait été qualifié de «Moody Blues du pauvre», John Lees composa une réplique avec humour de «Night in White Satin». Encore un live «Live Tape» qui a eu sa chronique, 1978 avec «XII» (Le douzième album évidemment !) et son poster à l’intérieur qui représente la pochette de l’album, un papillon dans l’espace avec l’image des quatre musiciens sur les ailes et ses incontournables titres comme «Berlin», «Loving is Easy et «Nova Lepidoptera». Ce sera aussi le départ de Wooly Wolstenholme pour une carrière solo.  

Fin de la première partie... à suivre...

 



3 commentaires:

  1. Oui, tu as oublié Golden Earring, formé en 1961 et qui n'a jamais arrêté ah ah ! La formation actuelle date néanmoins de 1969, tout comme ZZ Top d'ailleurs. Blaque à part, c'est bien de reparler de Barclay. Ca fait une paye que je les ai pas écouté, je vais m'y remettre. J'aime bien l'atmosphère de voyage en bateau qui se dégage de leur musique.

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  2. merci Budgie ! Les éventuels oubliés ont levés le doigt grâce a toi ! Golden Earring le groupe hollandais depuis 1965 est toujours la , pour ZZ Top, ce n'est pas un oublie puisque je me suis arrêté à 1968 et ZZ Top est apparu en 1969

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  3. Mouais.... tu t'en sors bien ah ah !

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