Bienvenue au pays des vaches mauves
Quand je dis "Ça va chier",
je ne veux pas dire que dans cette chronique tout le monde va en prendre plein
la figure (Et je reste poli !). Ce que l’on risque surtout c’est d’en prendre plein les oreilles. Après le
Canada avec Innerspace, La Finlande et Nightwish, la Grèce et Yanni
et l’Irlande avec Sinead O’Connor, me voila dans
les Alpes, mais pas du coté des Bourbines, les suisses Allemands, mais dans la
Suisse Romande : celle du canton de veaux… Pardon ! De Vaud et où l'on parle la
langue de Molière avec un accent trainant (Non !
Je me moque !).
Ça Va Chier : un groupe qui a déjà quelques
heures de vol, mais qui a une aura et un indéniable talent. Un poil
provocateur, une grande dose d’humour (Ou
l’inverse !), un son puissant et des musiciens de premier ordre. J’avais déjà parlé
dans une précédente chronique de deux groupes "tribute" : Jigsaw
et Les Cousins de Mandrins qui reprenaient
respectivement des titres de Marillions et d’Ange. Mais attention, avec Ça Va Chier, on attaque un
tout autre registre. Iron Maiden, AC/DC, Motörhead, Status Quo, Ramones et Trust croisent la route d’autres grands groupes qui ont
laissé un trace dans le sillon du rock’n’roll et que les petits suisses s’empressent
de rejouer avec une précision impressionnante.
Ça va chier, la précision suisse
Né
en 1989, ce groupe complètement déjanté va tout faire pour relancer la mode du
slip kangourou. Ce ne sont pas des gravures de mode à proprement dire, mais
leur style ne laisse pas indifférent. Des musiciens qui ont de la bouteille
(Plutôt de la canette !), et ils ne
s’en cachent pas, vont mettre la pression à son public. Avec des pseudos
abracadabrant, comme Mister Sweet Fat Lardon : le
beuglant ventripotent et court sur patte du groupe à la voix incroyablement… incroyable !
Rien que dans la reprise de «The Trooper» d’Iron
Maiden, j’ai cru un instant que Bruce Dickinson était en playback derrière lui, et pas
seulement pour ce titre, mais pour tous, que ce soit Trust,
AC/DC, Kiss ou Judas Priest, tout passe avec la grâce d’un flamant rose qui
aurait mangé trop de fondue savoyarde. Les musiciens jouent au cordeau, pas une
note ne dépasse du paquet, la perfection à l’état pur, la limpidité de la distorsion sont tout bonnement géniales.
Je
dois avouer pour ma gouverne personnel, que je n’avais jamais vu de groupe
commencer un concert en tenue assez élégante style costard cravate et finir en
slip kangourou ayant deux ou trois tailles de trop tenue par des bretelles, une
tenue de scène que l’on dois (Si mes
infos sont bonnes !) à Yves
Saint Je Rends et à Jean-Paul Gôlé
et qui sera rebaptisé le MAGIC SLIP. Je vois dans ce groupe, des épicuriens,
des musiciens qui aiment tout ce que la vie leur apporte de bon et en
profitent un maximum, du moins c’est comme cela que je le ressens. Et c’est pour ça
que leurs apparences et leurs musiques font plaisir à voir et à écouter, car
leurs jeux de scènes est un véritable bain de jouvence ou l’humour l’emporte
sur la bêtise.
Ça va chier : un groupe
de fondu(e)s
25 ans que le groupe promène son slip (Surtout) dans la Suisse proprette, même si ses membres disent avoir fait un concert à Berlin le 11 novembre 1989 et que le
mur s’est écroulé après à un solo trop tapageur. Ça va chier a quand même eu le
temps (Entre deux lavages de slips) d’enregistrer un CD
live en 2006. Sur les images de ce concert, et sur le final du titre «Antisocial»
de Trust, Sweet Fat
Lardon ouvrira un ampli Marshall
pour en sortir, vin rouge et sauciflard ! Un groupe hyper sympa ; pas de
scène pour séparer le public du groupe, le contact direct sans débordement. Si
vous voulez entendre du très bon rock, un excellent groupe de tribute, plongez
vite dans la poche kangourou du slip de Ca Va Chier et vous en sortirez émerveillez !
Contacts : Leur site - Leur page FaceBook.
Sans oublier Rose Tattoo, dont ils reprennent "Nice boys (don't play Rock'n'Roll)". Revendication ?
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=EyVkJO-6Zwk
Je tiens à rajouter (via un contact Facebook) que le groupes est de Genève et non du canton de Vaud (Lausanne), mais les français ne connaissent déja pas leurs propres géographie, alors une fois sortie de leurs frontières, c'est la jungle ! Merci Nadia pour l'info.
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