Itinéraire peu banal que celui d'Anne-Sophie Drouet alias Phie, native du Nord de la France, elle a vécu 10 ans à Paris avant de rejoindre la Norvège, ses fjords et ses saumons et sa scène rock. Phie se fait vite remarquer pour ses prestations scéniques, faut dire que là encore ce n'est pas banal une nana qui joue de la batterie mais est aussi chanteuse et compositrice, et qui de temps en temps lâche ses futs pour jouer du bodhran (un instrument de percussion, genre de petit tambour, usité dans la musique irlandaise).
Pour ce premier album elle s'est entouré de Claude Moïse à la basse, Raphaël Dausse aux guitares et à la prod mais aussi de Ludovic Fabre (violon) Alain Charmoille (percus), Jean Bernard Mandolini (bodhran) et Manu Bertrand (pedal steel guitar et banjo), ce dernier que nous avons croisé récemment sur le dernier Dick Rivers.
Cet album ainsi que les clips ont été financé en partie grâce aux internautes via le site participatif mymajorcompany, un truc dont je pensais beaucoup de mal au vu des immondes daubes qui en sont sorties, -celles de Grégoire par exemple- mais si cela contribue à faire exister des artistes comme Phie alors je revoie ma position.
Les présentations étant faites, écoutons un peu cet album et "Let them speak" qui ouvre, un titre rare, de ceux qui vous scotchent à la première écoute, avec savante alchimie country/ folk/ rock, belle voix, rythme entrainant, et ce violon qui fait penser au "Hurricane" de Bob Dylan; simplement superbe.
J'ai bien aimé aussi les morceaux folk/pop comme "My own choices" ou "Things will change" dans la veine d'une Sheryl Crow ; les ballades délicates comme "Your world" ou le mélancolique "Leave", le celtique "One way ticket" ou le folk rock "Paris".
A suivre et à voir en live (son site:phiemusic.com)
ROCKIN-JL
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