LE DEBLOCNOT TOUJOURS EN JAUNE

Rock'n'roll pour commencer la semaine lundi avec le dernier Dick Rivers, qui selon Rockin se bonifie avec l'âge (comme Rockin dixit Sonia...), le dernier de nos rockers hexagonaux encore debout pond là sous la houlette de Oli Le Baron un superbe album qui prouve qu'il est loin d'être le has been que certains médisants prétendent.

RIP Hervé

L'été Foxy Lady bouquine sur la plage, certaines font des mots fléchés ou lisent du PQ (voila, pourri moche...), Foxy  termine la trilogie d'Iceberg Slim - le plus fameux maquereaux noir -  avec "Mama black widow", comme d'hab c'est sombre voire sordide mais d'une puissance à peu prés inégalée. Pas facile aprés ça d'aller écouter  du Patrick Sébastien à la soirée karaoké du camping des flots bleus...

 Rufus Huff, pas sur que le DJ du dit camping connaisse ça, faut dire que ce trio de chevelus tout droit sorti de seventies balance une méchante sauce heavy-blues qui a même décoiffé Bruno, c'est pas d'une originalité folle mais les nostalgiques de Cactus ou Bad Company devraient apprécier.

RIP Johnny

Pat fait comme Foxy, il bouquine à la plage, enfin "Paris plage"... Il y relit sa collec' des BD de Quick et Flupke, les frangins de Tintin puisque signés aussi du grand Hergé, des précurseurs de Gaston Lagaffe que ces 2 gamins bêtiseurs, et une plongée rafraichissante dans le Bruxelles des années 30.

Vendredi, Luc est venu en train, nous parler d'un western mythique, "Le train sifflera trois fois" avec l'immense Gary Cooper, un film un peu surfait selon notre desperado... à la grande déception de Rockin et Philou qui croyaient lire la chronique de "L'arrière train sifflera 3 fois". Du coup Sonia s'est dévouée et a fait siffler le sien...

Pour ce week end nous avons mis le drapeau du Deblocnot en berne pour saluer la perte de Johnny Winter, Luc et Bruno s'y sont mis à deux pour rendre hommage au plus grand des guitaristes albinos et texans, parti tout droit au panthéon des bluesmen. On retiendra que son dernier concert aura eu lieu chez nous, à Cahors, la veille. Autre hommage celui de Rockin  à Herve Cristiani, un auteur compositeur attachant qui incarnait la bonne variété comme Christophe Maé incarne... euh... rien du tout... RIP à tous les deux.