The clear side of the Canada
Les
rencontres de la vie nous amènent quelques fois à découvrir des groupes qui ne demandent
qu’à être écoutés et à les faire connaitre à son entourage. Tout a commencé
par une demande d’ami sur Facebook d’un jeune homme Canadien. Ce dernier est
guitariste au sein d’un groupe appelé Innerspace. Je connaissais déjà le groupe par
personne interposé, mais je ne connaissais qu’un morceau, «Mister Mayor».
Donc,
je me fais une petite séance de rattrapage en écoutant l’album que ces derniers
ont sorti en un CD fin 2012 et je dois dire qu’ils ont placé la barre très
haute. Amateur de Rock progressif, cassez votre tirelire en forme de cochon
rose (comme sur l’album « Animal » du Floyd)
et achetez cet album.
Innerspace ? Ce sont quatre jeunes Québécois avec un
certain talent et surtout un talent certain. Phil
Burton (chant, guitare rythmique),
un mélange de voix qui oscille entre David Gilmour et Roger Water, Simon
Arsenault (Guitare solo), Thomas Sauvé
(Batterie) et Paul Aubry
(Clavier) nous pondent un album comme on n’en entend plus. A une époque de
musique poubelle (Celle que l’on écoute une fois et que l’on jette !), ces
enfants du Floyd nous apportent une grande
bouffée d’air frais avec ce concept album «The village».
Cet album est l’histoire d’un village (d’où son titre)
et de ses habitants : le maire, le prêtre, le clochard etc.. En écoutant de
plus prés et d’une oreille attentive, on ressent bien l’influence et l‘atmosphère
des albums «A Momentary Lapse of Reason » et «The Division Bell »
du Pink Floyd. Mais on ne sent pas que du
Flamand Rose, dans le titre «Slippery Case Part II » ; l’influence musicale de Dream Theater
apparait (Epoque «Scènes from a Mémory ») mais le son du Floyd n’est jamais bien loin
pour tout remettre en place. Un morceau en deux parties (I et II) avec les très
beaux claviers de Paul Aubry droit dans la lignée
d’un Richard Wright (Floyd) ou de Jordan Rudess (Dream Theater).
Et en conclusion … ?
Phil Burton - Simon Arsenault |
Un
album ou il n’y a rien à jeter au premier opus, c’est rare, très rare… Comme je le disais plus haut, ils ont placé la barre très haut sur les compositions. On
attend de voir la suite avec une certaine impatience. Même si Innerspace
a déjà un son et est doté de capacités techniques indéniables, espérons qu’ils se dégagent de leurs influences, mais comme dit le vieille adage «La valeur n’attend
point le nombre des années». Merci Facebook de cette belle rencontre et je remercie
tous particulièrement Simon Arsenault de m’avoir
contacté.
Si
vous voulez écouter l’album de Innerspace, si vous voulez commander leur album
et tout autre gadget sympa, comme le tee-shirt, cliquez sur le lien ci-dessous.
"The Village" fait partie de mon top album 2012 !
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