jeudi 26 juillet 2012

Musique au fil de l'eau des fleuves d'Europe par Claude Toon


Chers amis, le Toon vous propose une petite croisière musicale sur les fleuves d'Europe. Enfin sur ceux qui baignent l'ex empire Austro-Hongrois ou l'Allemagne. Nos rivières ne semblent pas avoir inspiré de manière célébrissime nos compositeurs nationaux. Donc promis, pas d'analyse musicologique, on navigue gentiment dans ces musiques étiquetées "musiques connues pour les nuls", comprendre populaires et sympas, pour se faire plaisir…


Le Beau Danube Bleu & La Moldau

Plus célèbre que le Beau Danube Bleu ? Je ne connais rien de plus universel que cette valse de Johann Strauss II traité dans le blog en long en large et en travers dans l'interprétation de Carlos Kleiber. On embarque ici avec l'orchestre de Cleveland dirigé par George Szell.
Et puis après un rapide transfert avec le Bus du Deblocnot, on part en croisière sur La Moldau, une page inusable du compositeur Bedřich Smetana, un pote tchèque d'Antonín Dvořák. Pas de commentaire, c'est le plus célèbre des 7 poèmes symphoniques de la suite symphonique Ma patrie. On l'écoute… sous la baguette illustre de Wilhelm Furtwängler dirigeant l'Orchestre Philharmonique de Vienne.

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Schumann et Wagner ont un faible pour le Rhin

Un très bel Andante, plein de nostalgie et de brume, une page célèbre de Robert Schumann tirée de la 3ème symphonie dite "Rhénane" ! Non ? Ben si ! C'est de circonstance. Nous écoutons une vision méditative du chef allemand Klaus Tennsdetdt, disparu bien trop tôt, dirigeant ici l'Orchestre Philharmonique de Berlin.
L'Or du Rhin ? Un titre synonyme de Wagner, l'un des quatre opéras du cycle l'anneau des Niebelungen, une saga assez proche dans l'esprit du seigneur des anneaux. Bon courage, ça dure 15 heures… Non je plaisante. Voici un passage symphonique connu : le voyage de Siegfried sur le Rhin. J'ai choisi un extrait d'un double album Best Of Wagner par le Philharmonia dirigé par Otto Klemperer dans les années 60-70. Un album qui aura sa chronique un de ces jours. Aller, c'est parti…

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2 commentaires:

  1. Dans les sept poème symphonique de "ma patrie" je préfère "Vyserad" à "la Moldau" trop connu,trop écouté ! Mis belle interpretation de Furtwangler.
    Magnifique symphonie n°3 de Schumann !!!!Pour ce qui est de Strauss et wagner je ne dirais rien pas ma tasse de thé ,mais tous les goûts sont dans la nature !!

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  2. Intéressante chronique !

    Quelle est la différence entre un fleuve et un élève ? Le fleuve peut suivre son cours sans sortir de son lit...

    Point de cours ni de leçon mais voilà quelques idées complémentaires :

    Bien au-delà de sa Symphonie "rhénane" inspirée par la cathédrale de Cologne, la thématique du fleuve aura fécondé une grande part de l'imaginaire de Schumann, avant qu'il ne se jette dans le Rhin, tout comme sa jeune soeur s'était jetée dans la Mulde. Une source d'inspiration fatidique.
    Le thème de la rivière et du fleuve, romantique par excellence, est un des fondements du Lied germanique. Qu'on pense à Schubert et sa "Belle meunière" ! (je ne parle pas là de sa "Truite"...)

    Mais aussi de la mythologie. Le recueil du Kalevala suggéra à Sibelius quelques-unes de ses plus belles pages (le cadavre de Lemminkainen charrié par les eaux, le "Cygne de Tuonela" naviguant au sinistre royaume de Manala).

    Le folklore slave suggéra à Dvorak une mise en musique de "L'Ondin" (d'après le poème de Karel Jaromír Erben), cruelle créature qui attire ses victimes au fond des marais lacustres.

    La Tamise recouverte par le fog matinal : voilà ce qu'évoque Vaughan Williams au début de sa Symphonie n°2 ("Londonienne").

    Un sujet... intarissable...

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