jeudi 21 avril 2011

SIMPLE MINDS - " Black and White " (2005) par Vincent Le Chameleon


Gros comme ça !!!

Voilà enfin l'album que tous attendaient sans plus vraiment y croire. Mais en 2005, c'est un fait, le grand Simple Minds est bel et bien de retour. Black & White est certes un peu court, 41 minutes pour 9 morceaux seulement. Après tout, fallait-il faire du remplissage sous prétexte d'une si longue attente ?
Ainsi, dès l'ouverture de "Stay Visible", on sent que Simple Minds va nous en mettre plein la gueule. Encore un peu de patience, voilà, ça y est, quand Jim Kerr déboule après 1 mn 30 d'intro, on se dit de suite que le phœnix vient peut être bien de renaître de ses cendres après toutes ces années d'errance. Et effectivement, tout se remet alors en place comme au grandes heures du milieu des 80'.
Nouveau Bassiste, retour de Mel derrière ses fûts, la cohésion de l'ensemble est sidérante de fraicheur. Trois ou quatre morceaux plus tard, le plaisir d'écoute n'a toujours pas faibli d'un pouce. Oui ! D'évidence, l'inspiration et l'envie d'en découdre ont regagnés les rangs du combo. 
Charlie Burchill (guitare, claviers), Eddy Duffy (basse), Jim Kerr (chant), Mel Gaynor (Batterie) : Mes Fab Four !
Entre la fougue d'un Once Upon A Time, les arrangements et la puissance d'un Real Life, couplé au groove de Good News From The Next World, les Minds n'en finissent pas de nous ravir.
Mais attention !! Black & White n'est à aucun moment une résucée de ses albums passés. Il les évoque mais rien de plus. Car Black & White s'inscrit clairement dans son époque. A la seule différence que ce qui tranche le plus d'avec ses frères, demi frères, cousins ou simple ersatz du groupe, c'est bien évidemment tout le bagage technique et musical de celui ci, qui le hisse de suite au dessus de cet agglomérat de pseudos groupes sans âme estampillés Pop/Rock. Pour autant, n'allez pas croire que, sous prétexte de métier, le groupe cède à la démonstration de force. Jim Kerr chante avec conviction sans avoir besoin de forcer vocalement son propos. Les claviers et programmations sont savamment dosés, à tel point que l'on croirait presque au retour de Mickael Mc Neil.
Quant à Duffy et Mel Gaynor, c'est là tout simplement une grande leçon : L'excellence rythmique dans la simplicité... Une simplicité qui n'a d'égale que sa puissance de feu.
le Mixage de Bob Clearmountain n'y bien sûr pas pour rien, et est à saluer d'équivalente manière, puisque brillant.
Pour ce qui est du talent du Guitariste Charlie Burchill, que dire ? Sans doute le musicien le plus sous estimé qui soit. Écoutez- le (vraiment), et vous verrez l'idée que je me fais parfois du mot "talent".
Welcome Home guys !!

Nota: le disque propose aussi un supplément caché : La vidéo du Single "Home", à lire sur votre PC. A vous de jouer.






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