La saveur de l'Ouest
Après une année sabbatique suite à l'échec critique et commercial de "Burnin' Sky", Bad Company sort son cinquième album "Desolation Angels" le 17 mars 1979. Il a été enregistré aux studios Ridge Farm en Angleterre et auto-produit par le groupe. Il restera pour les fans le dernier bon album du groupe et grimpera même dans les charts américains jusqu'à la troisième place.
Même si les journalistes, qui ont déjà retourné leurs légendaires vestes à l'époque, le descendent en flamme, force est de constater, qu'avec un peu de recul et un minimum de bon goût, on se rend compte qu'il contient un bon nombre de fuckin' good old' songs. C'est sûr, les temps ont changés et d'autres groupes comme Foreigner récolte déjà le succès de la recette mis au point par Paul, Mick, Boz et Simon.
Bad Company veut maintenant conquérir les States, la pochette de l'album est d'ailleurs une véritable invitation à se faire la malle au pays de l'Uncle Sam et se retrouver sur la route, ce qui nous ramène à Jack Kerouac, dont le roman "Desolation Angels" a inspiré le titre de cet album.
Même si les journalistes, qui ont déjà retourné leurs légendaires vestes à l'époque, le descendent en flamme, force est de constater, qu'avec un peu de recul et un minimum de bon goût, on se rend compte qu'il contient un bon nombre de fuckin' good old' songs. C'est sûr, les temps ont changés et d'autres groupes comme Foreigner récolte déjà le succès de la recette mis au point par Paul, Mick, Boz et Simon.
Bad Company veut maintenant conquérir les States, la pochette de l'album est d'ailleurs une véritable invitation à se faire la malle au pays de l'Uncle Sam et se retrouver sur la route, ce qui nous ramène à Jack Kerouac, dont le roman "Desolation Angels" a inspiré le titre de cet album.
Le grand Ouest s'ouvre à vous en écoutant "Evil Wind" et son souffle brulant, un titre puissant propulsé par la voix de outlaw de Paul Rodgers, bien épaulé par un Mick Ralphs jouant à son meilleur niveau, pourtant il reste sous estimé voire inconnu de la plupart des aficionados de la guitare. Les choses deviennent plus subtiles avec la ballade bluesy "Early In The Morning" avant que le groupe nous balance "Lonely For Your Love", un véritable uppercut rock où Paul Rodgers se fait littéralement péter les cordes vocales !!! Direction "Atlanta" pour le morceau suivant, un blues/rock teinté de country dans lequel le groupe évoque le bon temps passé dans la capitale de l'état de Georgie. Mick Ralphs nous offre la douce ballade "Take The Time" juste avant que la basse de Boz Burrell et la batterie de Simon Kirke poussent la "Rhythm Machine" à son maximum.
L'album se termine dans une douce vibration remplie de soul grâce à "She Brings Me Love", une ballade décontractée écrite par Paul Rodgers.
Au final, un très bon disque (le dernier), qui n'est pas réservé uniquement pour les fans, mais également pour les amateurs de " Voyage Rock 1ère Classe".
Autres chroniques sur Bad Co : http://ledeblocnot.blogspot.com/2010/10/bad-company-bad-co-1974-par-philou.html ; http://ledeblocnot.blogspot.com/2010/10/bad-company-straight-shooter-1974-par.html ; http://ledeblocnot.blogspot.com/2011/01/bad-company-run-with-pack-1976-par.html
"Rock'n'Roll Fantasy" live et en bonus.... "Can't Get Enough"
Incroyable ! Je n'ai jamais vu cet album (cette pochette) chez aucuns disquaires. Autant dire que j'ignorai jusqu'à l'existence de ce disque... Jusqu'à aujourd'hui.
RépondreSupprimerCar c'est un faux. Philou aime tellement ce groupe, qu'il imagine et chronique des disques qui n'ont jamais été enregistrés...
RépondreSupprimerUn très bon disque en effet.
RépondreSupprimerMick Ralphs est un guitariste totalement sous-estimé, et cela pour plusieurs raisons, par toujours évidentes de prime abord. C'est que Mick ne s'est jamais caché derrière la facilité, les pathos, les clichés, et tous le cirque propre au Rock, et surtout du Hard-rock. Tout en étant un Docteur ès-Riff (écoutez même ce qui a pondu avec le "Bad Co 2sde période - sans Paul -"), il ne se contente pas de balancer des power-chords à tour de bras ; ça il sait le faire depuis longtemps, mais ne souhaite pas se limiter à ce style. C'est un technicien, un véritable maître-artisan en orfèvrerie de guitare Heavy-blues-rock, cherchant parfois la difficulté dans les enchaînements d'accords. De son propre aveu, il aimait bien se compliquer les choses, sans pour autant que cela sonne jazz ou progressif ; il faut que cela colle parfaitement à la chanson. Et puis, ce sacré Mick est tout de même quelqu'un d'assez effacé.