jeudi 23 septembre 2010

STEVE STEVENS - "Memory crash" (2008) par Vincent le Caméléon


Le fauve est lâché.

Avec son look en cuir, ses pantalons pates d'eph 70', ses indécrottables santiags, ses chemises bariolées et son improbable tignasse de mauvais garçon, qui croyez vous qu'il soit ?

Steve Stevens, c'est d'abord le guitariste d'un autre fou, peroxydé celui là. Mais quand le guitariste se retrouve délivré de ses obligations d'avec Billy Idol, les fourmis ne tardent pas à lui venir aux bouts des doigts, collaborant ainsi à quelques Sides Projects aux côtés, notamment, de la pieuvre Terry Bozzio (Batteur chez Zappa, Jeff Beck, Steve Vai , etc...) et du Bassiste Tony Levin (Peter Gabriel), pour ne citer que celui là (de side project).






Certes ! Avant Memory crash, Stevens avait bien fait paraitre une confidentielle poignée d'albums sous son nom, mais on peut véritablement considérer ce dernier comme étant marqué au fer rouge du sceau du guitariste.

Le style !?... Bien trop doué qu'il est, Stevens ne tombe jamais ici dans le piège que celui de rééditer ses exploits d'avec Billy Idol, ni dans celui du simple album instrumental, du genre de ceux qui n'intéressent qu'une bande de boutonneux éparses avides de "pignolades" plus que de mélodies... Non ! Pas de ça chez Stevens.

"Rock nerveux" si il en est, la musique de Steve Stevens est d'abord à l'image son look: Mélange des genres, de classe, de raffinement et d'élégance; La sauvagerie et le côté "Bad boy" n'étant jamais bien loin, qu'il s'empare d'une guitare électrique ou pas (Paco,Steve Howe oh ! oh ! oh !). Mais si le style du guitariste est immédiatement identifiable, c'est d'abord par son utilisation de ses multiples effets et plus encore d'un SON Stevens.
Fourni mais jamais criard, flamboyance d'un jeu qui donne le vertige, écouter cet album c'est comme vous rendre à la fête foraine: Sa brille de tous les feux et il y en a pour tous les goûts (Hard Rock, Prog, Groove,Flamenco,...).


Supporté par la batterie de l'excellent Brian Tichy (Billy Idol), Stevens se charge de tous les instruments, et chante même sur le très nuancé "Josephine" en fin d'album.
Quitte à se (nous) faire plaisir jusqu'au bout, Steve n'oublie pas de convier également Doug Pinnick (King's X) pour venir à son tour pousser la chansonnette sur l'énooorme "Day of the eagle" d'un certain Robin Trower.

Décidemment, pendant que d'autres chats (de salons) ronronnent, toujours auréolés de leurs succès d'hier, "Stevens en solitaire" est plus sûrement de ces "Chartreux de gouttières", le poil toujours hirsute, toutes griffes dehors. Rouuaarrr !!






8 commentaires:

  1. J'adore ce disque. Différents genres abordés sans pour autant que cela fasse patchwork. Bien meilleur que son 1er essai solo, "Atomic Playboys".
    Par contre, je trouve que la reprise de Trower n'a pas vraiment d'intérêt. Certes, l'interprétation est excellente, mais bien trop proche (identique ?) de l'original, et déjà reprise récemment par Tesla et Pat Travers (ça fait beaucoup, un autre titre aurait été plus judicieux). Mais bon, cela peut faire découvrir Trower à d'autres.
    Vivement le prochain.

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  2. Mais figures toi Bruno que c'est justement grâce à cette nouvelle version que j'ai découvert Trower. A la découverte du titre, j'ai d'ailleurs cru dans un premier temps à une reprise d'un obscure morceau d'Hendrix. Plus tard j'ai lu l'un de tes coms sur Robin, et là j'ai compris pourquoi j'avais eu cette impression. Merci à Steve, merci Bruno !

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  3. Il est bon ce Steve. En fait, sur la dernière photo, il présente ce qu'il aime, par ordre de préférence : la voiture (une hot-rod), puis la femme (une hot for rod), et finalement la guitare. Cette dernière passant avant la femme...

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  4. Excellent ce morceau ! Changement de tempo impeccable, belle parties de batterie. Dommage qu'il y ait un fondu, et pas une "vraie" fin.

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  5. Euh... Bruno, Steve il aime aussi les bancs... avant sa guitare !

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  6. De la musique, de belles gonzesses et des bagnoles... Que peut on rêver de mieux quand on est un homme normalement constitué. Des plaisirs simples finalement !

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  7. EXCELLENT OF COURSE, toujours trouvé bizarre moi cette assoce avec le peroxydé, pseudo-punk-plutôt-californien..., et je pense que sans lui Billy ne serait sans doute pas devenu une (brève) idolle. a + RAMONE

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  8. Sans trop rentrer dans les débats Ramone, Billy Idol a prouver, sur deux de ses albums, que l'absence de son alter ego ne remettait en rien la qualité de ces dernières.

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