Michael Schenker, le retour...
Cet album marque la fin de la collaboration de Michael Schenker & de Robin McAuley et après un break de quatre ans, le très instable virtuose allemand reforme une nouvelle et solide équipe avec un nouveau chanteur suédois plutôt doué (Leif Sundin), un batteur puissant (Shane Gaalaas) et le talentueux bassiste Barry Sparks.
Publié en avril 1996, produit et enregistré par l'expérimenté Ron Nevison (Led Zeppelin, UFO, Chicago, Kiss, Thin Lizzy, Meat Loaf, Ozzy Osbourne etc ...), ce disque passé complètement inaperçu à sa sortie, mérite certainement une seconde chance... La production est moins "pachydermique" que par le passé, le sorcier des manettes, Ron Nevison apportant un son un peu plus "Pop", plus léché sur les compositions "Heavy" de Michael Schenker, qui sont sur cet album toutes d'un bon niveau. Les interventions du "Kaiser Schenk" sont plus sobres mais toujours fluides et extrêmement précises. Les riffs s'accordent parfaitement avec la voix de Leif Sundin remplie de feeling et ce dernier en plus d'être un chanteur talentueux s'avère être aussi un compositeur très inspiré.
L'album débute en fanfare avec l'énergique "Back To Life" où cette véritable légende du Hard-Rock, déclare qu'il est bien de retour et toujours vivant ! Les autres morceaux sont très mélodiques et très accrocheurs, "Cry No More", "I Believe", "Back To Life", "Love Never Dies", avec une mention spéciale à "Written In The Sand", certainement un des meilleurs titres du répertoire du MSG des années 90. Évidemment, le "Guitar Hero" ne peut s'empêcher de nous refaire le coup de l'instrumental speed qui décoiffe avec "Essenz", ce qui fera certainement plaisir au (vieux) fans de "Into The Arena".
Finalement, un album pas si mal que cela, qui n'arrive certainement pas à la hauteur des monuments comme " The Michael Schenker Group" (1980) ou "M.S.G." (1981) mais qui devrait combler tous les amateurs de Hard Rock mélodique et racé.
Aaaaahhhh !!!... Qu'est-ce que j'ai pu m'user les doigts sur ses morceaux !!!
RépondreSupprimerEn effet, très instable il est.
Vu en 99 pour la reformation d'UFO, il était grandiose, fabuleux.
6 mois plus tard, au G3, avec Satriani, Rondat et Uli Roth... pitoyable, vraiment pitoyable.
je dirais même plus, très accro il est....
RépondreSupprimerTant de talent gâché... Ses albums "récents" avec UFO, "Sharks" et "Walk on Water", méritent une écoute attentive, même si la magie de "Light Out" & "Obsession" a disparu.
RépondreSupprimercomplètement d'accord avec toi, et avec tous les commentaires qui suivent, même si je n'ai pas du tout accroché la période, avec Robin "Loréal" McAuley. avez vous écouté (je l'ai déjà en DVD ) le concert anniversaire (30 ième) à Tokyo, avec Simon Philips à la batterie (hallucinant), Neil Murray, et Gary Barden : c'est tout simplement extra ! RAMONE
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