Ils sentaient bon la populace, les femmes allaient a l'église le dimanche
et les hommes au troquet pour "le vin de messe". Ils étaient une image de
la vie, ils disparaissent petit à petit les bistrots de Paris.
LE COMPTOIR D’UN CAFÉ EST LE PARLEMENT DU PEUPLE
Ils resteront aussi dans la culture populaire, ils seront décors incontournables dans la littérature. Hormis les innombrables guides des bistrots parisien, ils apparaitront dans certains romans comme ”Le beaujolais nouveau est arrivé“ de René Fallet, ”Dans le café de la jeunesse perdue“ de Patrick Modiano, ”Rue Pigalle“ de Georges Simenon et pour la bonne bouche ”Les Brèves de comptoir“ de Jean-Marie Gourio qui, depuis vingt ans, a rassemblé des phrases lâchées sur le zinc ou l’absurde, l’humour (parfois noir), l’actualité, la poésie et parfois la philosophie se côtoient : ”À la naissance le nain est normal, c'est en grandissant qu'il rapetisse“. Le cinéma n’est pas en reste avec ”Garçon“ de Claude Sautet, ”Hôtel du Nord“ de Marcel Carné, le café de la Marine de Raimu dans ”Marius“ et ont fini dans le café des Deux Moulins dans ”Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain“ de Jean-Pierre Jeunet. La musique classique a fait l’impasse, il n’existe pas de composition sur les débits de boissons (A moins que Claude ait quelque chose dans ses archives ?).
- Oui Claude ?
- Tu as la cantate du café de Bach Pat, tout à fait profane et qui se gausse des consommateurs addicts au café pendant le siècle des lumières (Procope à Paris, Zimmermann à Leipzig). J'avais écris un billet farfelu pour le 1er avril 2012 (Clic)... Sinon, côté alcool, avec la censure... Ah tiens je pense au Chœur des buveurs (vins) dans la damnation de Faust de Berlioz (🔉).
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| Modeste Moussorgski |
On pourra citer Tchaïkovski dont
l’affection pour l’alcool n'était pas un secret parmi ses contemporains.
Ironie du sort, il meurt à cause d’un verre d’eau contaminé par le choléra
(Ah, Claude conteste, il aurait été "suicidé" de force ; gay il avait
séduit un jeune officier de marine... d'où scandale). L’alcool aura raison
d’Érik Satie, la fée verte, l’absinthe
empoisonnera son foie en 1925. Mais je ne suis pas la pour
parler de l'alcoolisme, il y aurait long à raconter.
Plus proche de nous, la chanson française ne restera pas en
terrasse et s’emparera de cette institution typiquement française.
Georges Brassens ”Le Bistrot“ : ”Dans un coin pourri, du pauvre Paris, sur une place, l'est un vieux bistrot tenu par un gros
Dégueulasse“. Renaud et son ”Mon bistrot préféré“, rend hommage à Brel,
Brassens et
Ferré, il reprendra ”Bistrot“ du poète moustachu.
Lucienne Delyle et son ”Bistrot“ qui raconte une histoire d’amour sous un air de musette.
Toujours sur un rythme de musette mais plus chaloupé,
Jean Ferrat et ”Les petits bistrots“ passe derrière le comptoir pour nous faire voir l’envers du décor.
Paul Péri et son ”Bistrots Parisiens“ n’a pas laissé une énorme trace hormis qu’il était le mari de
Marguerite Monnot une compositrice
qui écrira d'innombrables chansons interprétées par
Edith Piaf.
Lys Gauti chanteuse d’une autre
époque et que je ne connaissais absolument pas (On en apprend tout les jours) et qui eu à un moment de sa carrière
Léo Ferré comme pianiste, chantera
”Le bistrot du port“ L’histoire d'amour des matelots du port pour la servante rousse du
bistrot.
Jean Sommer qui se produira souvent à
Bobino en première partie de
Georges Brassens et de
Jean Ferrat chante ”Y a un bistrot“ jolie chanson nostalgique. Les bretons de Quimper
Red Cardell et ”Le petit bistrot“ ont trouvé la bonne adresse pour boire gratis et en Bretagne le
sport national est le levé du coude !




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