samedi 5 mai 2018

MESSIAEN - Des Canyons Aux Étoiles… (1971-74) – P. CROSSLEY & E.P. SALONEN - par Claude Toon



- Belles montagnes M'sieur Claude… La pochette n'est pas terrible, mais Ce n'est pas dans l'Arizona ces beaux paysages ?
- Pas tout à fait Sonia, ce sont les célèbres canyons multicolores de l'Utah, le désert magnifique du côté de chez les mormons…
- Étrange musique, contemporaine à l'évidence, le jeu du piano qui semble caqueter, cette débauche de percussions, déroutant je dois dire…
- Caqueter ? Vous n'en êtes pas loin. Messiaen avait une passion pour les chants d'oiseaux transcrits en musique. Même admiration pour ces canyons, en un mot pour la Création…
- Oui je me rappelle votre article sur la Nativité pour Orgue. Un homme de foi mais pas forcément limitée au christianisme…
- En effet, pas vraiment la foi du charbonnier… Un homme passionné par toutes les spiritualités notamment orientales.

Messiaen sur un belvédère de l'UTAH
(© Fondation Olivier Messiaen)
Je comprends la réaction interloquée de Sonia. Des canyons aux étoiles est la plus vaste des œuvres symphoniques de Messiaen avec la Turangalîla-symphonie de 1948. L'orchestre se limite à une petite cinquantaine d'instrumentistes mais fait appel à un jeu de timbres d'une variété assez stupéfiante, d'où la profusion de sonorités très inhabituelles même pour un ouvrage contemporain. Jugez-en par cet effectif qui plante le décor dès les premières lignes de ce billet :
Solistes : cor, piano, glockenspiel, xylorimba (vibraphone à lames en bois comme le marimba)
4 flûtes, 3 hautbois, 3 clarinettes, clarinette basse, 3 bassons, 2 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 5 percussionnistes (gong, tam-tams, éoliphone, géophone*, cloches tubulaires, maracas, cliquette*, grosse caisse, triangle, wood-block, carillon japonais, crotales*, reco-reco, conga), 6 violons, 3 altos, 3 violoncelles, contrebasse.
(*) Un géophone est une grosse caisse remplie d'une fine couche de gravillons, une invention de Messiaen. En inclinant l'instrument dans tous les sens, le son obtenu rappelle celui du vent orageux. On entend des bourrasques contrairement à l'éoliphone cher à Richard Strauss qui produit un son continu de tempête. (Éoliphone appelé aussi machine à vent. Clic) Une cliquette se compose de deux lames de bois qui, frappées, émettent un claquement. Les crotales se présentent comme un vibraphone mais les lames sont des disques métalliques.

Je considère Olivier Messiaen comme l'un des compositeurs majeurs français de la seconde moitié du XXème siècle (pour ne pas dire LE). N'appartenant à aucune école dogmatique précise comme le sérialisme, il a su allier une écriture tout à fait nouvelle à une démarche poétique et spirituelle qui fait souvent défaut à divers confrères de notre temps (pas de noms 😊).
Certes, cet admirateur de la nature et des oiseaux, donc de la Création, n'a jamais nié son attachement au christianisme, sa foi sincère et fidèle, mais s'est intéressé de très près aux courants philosophiques et religieux d'autres cultures, notamment celles de l'Orient. On va retrouver un évident mysticisme dans cette grande fresque, une osmose entre l'observation des beautés minérales de l'Utah, l'écoute des chants des oiseaux qui y nichent, et la contemplation des étoiles très visibles dans le ciel pur de ce désert et qui symbolisent "le monde d'en haut", métaphore habituelle pour désigner la maison de Dieu dans la tradition populaire de la chrétienté.
Oui Sonia, c'est un ouvrage complexe mais pourtant accessible, difficile à écouter au premier abord, qui nécessite plusieurs auditions pour ressentir pleinement sa lisibilité et son esprit enchanteur. Olivier Messiaen n'a jamais écrit pour égayer les soirées barbecues. Entreprendre le voyage des Canyons aux étoiles consiste presque à oublier toute forme de musique classique traditionnelle. Avant de parler de l'ouvrage, de tenter d'écrire le guide du Routard appliqué à Messiaen, je vous renvoie à une biographie rédigée à propos de l'une de ses œuvres majeures pour orgue : La Nativité (Clic).
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Cedars Break
En ce début des années 70, Olivier Messiaen n'a plus rien à prouver en tant que compositeur incontournable de la vie musicale française. Depuis 1966, il assure le cours de composition au Conservatoire de Paris. Les élèves appelés à devenir les compositeurs de la nouvelle génération s'y bousculent.

En 1971, la cantatrice et philanthrope Alice Tully (1902-1993) commande une œuvre à Olivier Messiaen dans le cadre des festivités prévues pour célébrer le bicentenaire de la déclaration de l'indépendance des USA en 1976. Le compositeur accepte et se rend dans l'Utah pour y chercher l'inspiration. Pourquoi cet état désertique ? À cause de ses magnifiques formations géologiques polychromes. Des canyons et défilés datant de l'air secondaire, contemporains du grand canyon du Colorado, et dont les chaudes couleurs vermeils et dorées s'expliquent par la présence d'oxyde de fer alliés à divers minéraux. Il ne faut pas oublier que le maître est atteint de synesthésie, possibilité neurologique de percevoir des couleurs en entendant certains sons. L'inverse étant l'une des composantes de son art mélodique : traduire la perception des couleurs en sons. Par ailleurs, il collecte de nombreux chants d'oiseaux régionaux, l'une de ses autres passions. La dimension mystique sera perçue à travers le silence de ce lieu somptueux, totalement inhabité et donc propice à la méditation tout comme la vision des astres et du cosmos grâce à la transparence de l'atmosphère nocturne typique des zones désertiques isolées.
Messiaen offre ainsi une ode à un lieu mythique des Amériques tout en recourant aux fondamentaux de son langage et de ses préoccupations spirituelles dont les yankees sont friands.
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Paul Crossley à Bryce Canyon & Esa-Pekka Salonen
Parmi les six enregistrements officiels de l'ouvrage, nous écoutons celui réalisé en 1988 à Londres sous la direction d'Esa-Pekka Salonen. Ce n'est pas tout à fait un inconnu, le chef accompagnait Hilary Hahn pour le concerto pour violon de Sibelius, sujet du second article classique du blog. Le maestro d'origine finlandaise fêtera ses 60 ans en juin. Également compositeur, il défend depuis le début de sa carrière la musique contemporaine face à un public plus intéressé qu'on ne le pense. Il a dirigé avec talent l'orchestre philharmonique de Los Angeles de 1992 à 2009 et depuis 2008, après avoir passé la main à Gustavo Dudamel, il conduit la destinée du Philharmonia de Londres. En 2012, j'avais mentionné cet artiste comme l'un des complices de la compositrice d'origine finlandaise mais vivant  à Paris : Kaija Saariaho. (Clic) Sa discographie abondante montre une préférence marquée pour les compositeurs scandinaves et pour les musiques du XXème et du XXIème siècles.
Le pianiste anglais Paul Crossley né en 1944 était l'homme rêvé pour cette gravure.  À la fin de ses études à Oxford, il est remarqué pour ses dons innés à aborder le piano contemporain par Messiaen et l'épouse de ce dernier : Yvonne Loriod. Le couple invite le jeune homme en France pour travailler et devenir un spécialiste de la musique du compositeur, il recevra un prix au festival de Royan. Il deviendra également l'interprète privilégié d'œuvres d'autres musiciens de son temps comme celle de son compatriote Michael Tippett. Dans le répertoire de Messiaen, le jeune français Roger Muraro rejoignait à l'époque de l'enregistrement le club fermé des poulains d'Yvonne Loriod (1924-2010). On en reparlera plus loin…
Par ailleurs, en 1988, Paul Crossley venait d'être nommé directeur musical du London Sinfonietta qui officie ici. Un orchestre de chambre spécialisé dans l'exécution de la musique moderne. En résumé, une équipe soudée.
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Bryce Canyon
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
Ne plus ouïr la musique divine de l'infinie…
- Houhou M'sieur Claude, vous vous êtes assoupi…
- Hein heu oui Sonia, je cherche mes mots, trop vermoulu pour visiter l'Utah, Sniff…
- Dans une autre vie sans doute… Parlez-nous de cette œuvre qui vous touche tant…
Des canyons aux étoiles comporte trois parties et 12 mouvements portant des titres explicites sur la thématique qui nourrit l'inspiration et notre imaginaire. Voici un tableau récapitulatif :
1ère partie

7- Bryce Canyon et les rochers rouge-orange
[35:01]
1- le désert
[0:00]
3ème partie

2- Les Orioles
[3:45]
8- Les ressuscités et le chant de l'étoile Aldébaran
[48:04]
3- Ce qui est écrit sur les étoiles
[9:50]
9- Le Moqueur polyglotte
[56:16]
4- Le Cossyphe d'Heuglin
[16:31]
10- La Grive des bois
[1:06:50]
5- Cedar Breaks et le Don de Crainte
[20:24]
11- Omao, Leiothrix, Elepaio, Shama *
[1:10:48]
2ème partie

12- Zion Park et la Cité céleste
[1:19:57]
6- Appel interstellaire
[27:17]
(*) Oiseaux hawaïens 


Ciel étoilé de Bryce Canyon
L'ouvrage a été créé en 1974 aux USA par Frederic Waldman et en octobre 1975 au Théâtre de la Ville avec l'ensemble Ars Nova dirigé par Marius Constant. Pour ces deux premières, Yvonne Loriod était au piano, Sharon Moe et Georges Barboteu assurant la partie de cor.
Impensable de commenter cette œuvre comme à l'accoutumée. On peut comme souvent en musique contemporaine donner quelques repères sur l'architecture, la nature de la thématique, les jeux de sonorités, etc. On peut aussi parler de symphonie concertante à programme dans laquelle le piano et le cor jouent le rôle d'instruments obligés. Ou encore de poème symphonique poétique et mystique faisant appel à des influences artistiques comme le réalisme (chants d'oiseaux), l'impressionnisme et même le symbolisme…
Il faut savoir que Messiaen a associé à chaque mouvement des citations de l'écrivain mystique Ernest Hello ou de l'ancien et du nouveau testament. Le piano aura pour rôle principal d'agrémenter toute l'œuvre des motifs percutants et caquetants de nos amis les oiseaux. N'oublions pas que Messiaen écrira un seul opéra consacré à Saint-François d'Assise, le saint qui parlait aux oiseaux… L'orchestration luxuriante nécessite de bonnes conditions d'écoute. Sur les petits HP d'un PC, c'est la cata. Donc : casque ou enceintes additionnelles… et bon voyage.
1 – Le désert : courte ouverture qui va rassembler les choix musicaux fondamentaux qui structurent la partition. L'intention de Messiaen apparait évidente : le désert, lieu de silence et de concentration pour se mettre à l'écoute de la nature, du vent, admirer les couleurs minérales et surtout s'imprégner de la présence divine quelle qu'en soit l'essence. Le cor ouvre le bal : une mélodie étrange et dissonante aux intervalles et glissandi insensés pour le corniste (Michael Thomson). Rapidement, les vibraphones et diverses percussions entrent en scène pour illustrer la débauche de coloris offerte par les paysages. [0:25] Premier chant d'oiseau au piano : celui de l'alouette sirli. Petit oiseau africain dont les teintes bistres et mordorées du plumage ne sont pas sans rappeler celles des roches environnantes. [0:58] Bien entendu, la machine à vent sera sollicitée, bruit naturel auquel on ne peut échapper loin de la civilisation, sifflant en serpentant dans les failles. Tout ce programme en 3 minutes, quelques notes du cor pour conclure… Nota : Des parties de cor de l'œuvre sont souvent de mise maintenant lors du recrutement des solistes des grands orchestres internationaux.
La citation de E. Hello pour l'introduction est de circonstance : "Celui qu'il s'agit de trouver est immense ; il faut être délivré de tout pour faire vers lui les premiers pas… Enfonce-toi dans le désert des déserts…"

Orioles (famille des loriots)
2 – Les orioles : (pas de citation). Info ornithologique : Les orioles sont des cousins des loriots et vivent en société de plusieurs espèces différentes en Amérique du nord, d'où une variété de chants inépuisable, de livrées également, un régal pour les marottes d'un Messiaen. [3:49] Le piano entonne le premier chant d'oriole. Un motif guilleret au glockenspiel, xylorimba, contrebasson et la machine à vent soutenu par le tamtam lui répond. Jeu ou joute entre volatils, cycle de la vie mis en scène par Messiaen l'oiseleur ? D'autres instruments chamarrent cette danse entre piafs, un vol de sonorités étincelantes. Bois et cordes seront enfin de la partie pour signifier la sérénité apportée par les frêles oiseaux…  [5:03]  Nouveau gazouillis au piano. Le passage va se développer plus largement avec l'intervention des cuivres et d'autres cordes accompagnant un xylorimba plus rageur. Le style très rythmé est maintenu pour assurer la cohérence du mouvement, une thématique presque néoclassique. [7:23] Troisième chant qui amorce un passage récapitulatif des idées précédentes et engage une reprise da capo de groupe de timbres entendus au début. Non, la musique de Messiaen ne répond jamais à une suite de séquences musicales aléatoires. Certes, suivre ce joli portait musical de nos loriots yankee demande une attention et une mémoire plus affutées que pour une symphonie de Beethoven. Mais bon sang, quelle fantaisie, quelle verve !

5 - Cedar Breaks et le Don de Crainte : (Le remplacement de la peur par la crainte ouvre une fenêtre sur l'adoration – E. hello). Les titanesques failles de plusieurs centaines de mètres inspirent une humilité craintive à Messiaen. Glissandi tranchants des cordes, début de dies irae scandé aux percussions puis marche barbare syncopée suivie elle-même des clameurs de cuivres dignes du jugement dernier : Tuba au rugissement sévère, cymbales… Glaçant et oui, un peu terrifiant ! La majesté du site de Cedar Breaks renvoie à la majesté du Très-Haut. Le feu éclatant des "cheminées des fées" rougeâtres de cet amphithéâtre rocheux évoque-t-il celui du jugement dernier ? On s'interrogera sur cette question mystique à l'écoute des fracas savamment distillés par l'orchestre. Pour Messiaen, faut-il craindre le Créateur de ces paysages titanesques ? Ou plutôt, pour paraphraser Hello, remercier le pouvoir divin transcendant, sculpteur de ce miracle minéralogique qui défie nos propres et bien limitées créations ? Peur et confiance se partagent ainsi le discours musicale trépidant. Ce mouvement clôt la première partie. Voici le moment de souligner la transparence des traits acérées obtenue par Esa-Pekka Salonen de son ensemble orchestral. Dans cet univers granitique, au sein de cette musique flippante pour film d'heroic fantasy, s'insinue le chant fracassant d'un drôle d'oiseau : le casse-noix de Clark !

Mount Messiaen depuis 2008
6 - Appel interstellaire : (C'est Lui qui guérit les cœurs brisés, et soigne leurs blessures ; C'est Lui qui sait le nombre des étoiles, appelant chacune par son nom – Psaume 146,3-4). Ce mouvement insolite ouvre la seconde partie de manière pour le moins singulière : un solo de cor de huit minutes d'une difficulté technique diabolique. Un exercice de virtuosité ? Non, un dialogue intérieur que Messiaen ne souhaitait pas entendre joué en dehors de l'œuvre, en bis de concert après un concerto pour cor de Mozart par exemple. Une coqueterie de compositeur ? Pas plus. Jouer seul, ce solo perd son sens comme pivot de la prière et de l'adoration mystique qui parcourt toute l'œuvre. Angoissant ? Possible, dans la même logique que le mouvement précédant. Une imploration en plein désert découpée en plusieurs strophes.
La pièce commence par des notes déchirantes et dissonantes symbolisant à mon sens l'angoisse métaphysique de la créature livrée à son destin, à ses choix, à ses doutes et ses chagrins. Les intervalles sont abrupts et couvrent toute la tessiture de l'instrument avec moult dissonances inquiétantes. [27:40] Le silence se fait, souvent sur plusieurs temps après chaque supplique, exprimant ainsi l'attente d'une réponse de Dieu qui ne vient pas… La hauteur du son évolue parfois jusqu'à l'extinction pppp ! Que le corniste puisse jouer sur de tels contrastes révèlent du miracle et du talent le plus rare. Cris et implorations vont alterner dans cet échange entre le terrestre et le cosmique. Le jeu de l'instrument, les vibratos nasillards et bouleversants font de ce passage un moment culte de l'histoire de la musique pour le cor. Aucune approximation ou "raté" n'est permise à l'instrumentiste. Bravo à Michael Thomson qui, sans faillir à sa virtuosité, distille la noirceur ambiguë requise, le sentiment d'abandon et de solitude.

8 - Les ressuscités et le chant de l'étoile Aldébaran : (Une étoile diffère en éclat d'une autre étoile : ainsi en sera-t-il de la résurrection des morts – Corinthiens 1 ; 15, 41-42). La troisième partie débute par un tendre "adagio". Sans doute l'une des compositions les plus secrètes et raffinées de Messiaen pour l'orchestre. Nous écoutons un long thrène aux cordes accompagnés d'éclats délicats et cristallins des percussions métalliques. D'autres instruments comme la flûte interviendront dans ce "paradis" éthéré et diaphane, la quiétude infinie de l'au-delà.
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Il existe une demi-douzaine d'enregistrements seulement de cette œuvre magique, quatre sont remarquables. Je ne connais pas les deux dernières parutions dues à Christoph Eschenbach et Allan Gilbert. Marius Constant a confié dès la création sa vision au disque. Un témoignage intéressant mais une prise de son trop terne pour une partition si riche en timbres exotiques. Pour les curieux (Apex - 1975 - 5/6). Celle d'Esa-Pekka Salonen est considérée comme la plus équilibrée, surtout au niveau de la souplesse que le chef finnois apporte au style staccato caractéristique du langage de  Messiaen. Hélas, elle est disponible uniquement sur le marché d'occasion. Doublement dommage, car le coffret est complété par des interprétations remarquables de Couleurs de la cité céleste et de Oiseaux exotiques. Superbe prise de son, notamment pour le cor (RCA).
Le disque de Reinbert de Leeuw de 1992 a bonne réputation et bénéficie d'une prise de son au scalpel. Reinbert de Leeuw est un artiste familier de la musique de notre temps. Le chef hollandais dirige l’Asko Ensemble, le Schœnberg ensemble et le groupe de percussion de la Haye. Au piano Marja Bon. Hans Dullaert au cor. (Naïve1992 – 6/6). Incomplet en MP3, à fuir ! Rare en CD…
Heureusement, une version joker de grande qualité est disponible depuis 2001. Comme Marius Constant ou Salonen, Myung-Whun Chung a travaillé sous le regard du maître pour réaliser une intégrale de son œuvre symphonique. Au piano, le spécialiste de Messiaen : Roger Muraro, au cor Jean-Jacques Justafré. La direction est moins précise (très subjectif) que celle de Salonen, mais pour les amateurs de l'ouvrage, un très grand cru. (DG – 2001 - 6/6)
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