dimanche 2 juillet 2017

BEST OF : LE GRAAL DU DEBLOCNOT




Lundi : Claude est parti à la recherche du Graal. Il n'est pas le premier, mais à son âge… Sonia lui a préparé un doggy bag, un casque de spéléo et un thermo de café. Il faut dire que notre spécialiste va fouiller les cryptes situées sous le théâtre de Bayreuth construit par Richard Wagner pour y jouer Parsifal, son ultime opéra, et uniquement là ! Interdiction d'applaudir. Complètement mytho le Wagner en fin de vie. Claude nous propose les plus beaux extraits…

Mardi : histoire belge avec Rockin qui a ressorti de ses cartons l'unique disque de Jenghiz Kahn (1971), un combo heavy progressif de qualité qui fut le second groupe du chanteur Pierre Rapsat et aussi celui du guitariste karatéka  Faiswa, un personnage excentrique de la scène belge.

Mercredi : du blues avec Bruno et le second album de Selwyn Birchwood, jeune guitariste fasciné par Hendrix  et les grands noms de blues, un pied dans la tradition, l'autre dans la fusion des genres et l'innovation, sans doute un futur grand du blues moderne.

Jeudi : Pat n'a peur de rien c'est bien connu, même pas de s'attaquer à une légende. Cette fois c'est sur les débuts d'un des piliers de la chanson française qu'il se penche: Monsieur Georges Brassens lui même.

Vendredi : Luc qui danse la salsa, il faut le voir pour le croire (il parait qu'il existe des images filmées sur un portable, à coté de ça, le sextape de Valbuena c'est pipeau!).  Faut dire que Yuri Buenaventura  en concert en plain air gratos près de chez lui, c'était tentant, et il n'a pas été déçu par ce James Brown latino au show bien rodé et plein d’énergie.

samedi : Claude délaisse-t-il la musique classique pour les B.O. ? Oui et non car pour le Toon la musique pour Mulholland drive, le thriller ésotérique de David Lynch, B.O. signée Angelo Badalamenti, atteint le statut de classique du genre par sa grande richesse, sa noirceur de passage symphoniques glauques émaillée de blues, de pop et de rock plus réjouissants. Pour notre chroniqueur, l'une des rares musiques qui paraît autonome, y compris pour ceux qui n'ont pas vu le film mais connaissent les grandes lignes du scénario…

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