mercredi 23 novembre 2016

LEON RUSSELL R.I.P. (2/04/1942 - 13/11/2016)



     Oui, encore un qui est parti pour ailleurs. Même si ce dernier n'était plus d'une première jeunesse depuis longtemps, il n'empêche que la liste commence à être longue. Bien que certains n'étaient plus très actifs, cela commence un créer un vide. Car ce ne sont par des interprètes à la petite semaine qui partent, des tâcherons ou de désolant poseurs. Mais bien d'authentiques compositeurs et musiciens, au talent réel et conséquent. Riche d'une personnalité propre, qui n'est pas le fruit d'un management, d'un bureau de marketing. Des personnes qui ont apporté, d'une manière ou d'une autre, quelque chose à la musique. Leon RUSSELL en faisait partie.

     De nos jours oublié par les plus jeunes, du moins "chez nous", Leon Russell a longtemps été une icône de la musique populaire. Une sorte de second couteau dont la réputation couvrait presque tous les styles musicaux des années 70. En effet, un de ces personnages rares, difficiles à classer, si ce n'est qu'il était tout simplement franchement attaché à tout ce qui faisait la musique populaire américaine. De la Country au Blues, en passant par le Jazz et le Rock. Aujourd'hui, on l'aurait probablement vite placé dans le sac fourre-tout nommé Americana. Mais ce n'est pas si simple car son influence sur des icônes Anglaises fut prégnante.


     Claude Russell Bridges est né le 2 avril 1942, à Lawton, dans l'Oklahoma. Par obligation professionnelle de son père, la famille s'installe à Tulsa. Là, ses parents l'initient à la musique classique et lui apprennent le piano ; à treize ans, il étudie la trompette et joue du tuba dans la fanfare du lycée.
Il commence à jouer dans les clubs à 14 ans. Au sein des Starlighters, il fait la connaissance d'un jeunot : John Cale, que l'on connaîtra plus tard sous le patronyme de J.J. Cale. Il se fait remarquer par Ronnie Hawkins qui se l'accapare pour l'accompagner en tournée. Ensuite, ce n'est pas moins que Jerry Lee Lewis qui l'engage. Désormais confiant, il part en 1959 pour Los Angeles. Pour se faire, il usurpe l'identité d'un ami plus âgé, car il n'a alors que 17 ans. Il parvient assez rapidement, dans la même année, à enregistrer un premier 45 tours de Rock'n'Roll sous le nom de Russell Bridges : "Swanee River". On peut trouver sur le net deux ou trois séquences filmées de 1964, dont un très convaincant "Roll Over Beethoven" au piano.
Ses talents de multi-instrumentistes lui permettent de travailler en tant que musicien de studio. Il gagne en réputation et travaille ainsi pour des grands noms de la musique (Frank Sinatra, Beach Boys, Paul Revere, Sam Cooke, Barbara Streisand, Aretha Franklin). Il bosse aussi pour Phil Spector et participe à l'élaboration du fameux "wall of sound" de ce dernier.

En bref, on peut l'entendre sur les fameux "Be my Baby" des Ronettes, "California Girls" des Beach Boys et "Mr Tambourine Man" des Byrds.
Plus tard, parallèlement, il est embauché par la chaîne ABC pour faire partie du groupe (Shindogs) qui accompagne les invités d'une émission télévisée ("Shinding !").

     Tout proche des studios Universal, de l'autre côté de la Hollywood freeway 101, dans un petit lotissement résidentiel, à Sky Hill, il acquiert une maison dans laquelle il fait installer un studio huit-pistes. En 1967, il forme avec Marc Benno, Asylum Choirs et enregistre en toute liberté dans son studio un intéressant premier disque, "Look Inside" (sorti en 1968), où le Blues, le Rock'n'Roll, et la Country sont mêlé à de la Pop psychédélique sur laquelle flotte l'ombre des Beatles. Bien que salué par la presse, les ventes de l'album ne décollent pas. Pour le coup, le suivant, "Asylum Choirs II", nettement plus marqué par le Blues, ne sort pas.

     Russell n'est pas sans emploi pour autant. L'année 1969 est bien chargée. C'est le point de départ de son ascension vers les projecteurs. Il joue de la guitare et des claviers sur "Accept No Subtistute" (1969), le deuxième disque de Delaney & Bonnie, et part en tournée avec eux. C'est là qu'il rencontre George Harrison et Eric Clapton avec qui il se lie d'amitié.
Cependant, c'est sa rencontre et son importante implication dans le disque d'un jeune prolétaire Anglais, originaire de Sheffield, la ville du stainless steel. Un petit gars qui, poussé par des ventes des plus qu'encourageante de son premier disque (en Angleterre et aux Etats-Unis), a reçu son billet pour partir enregistrer en Californie, à Hollywood ; dans les studios A&M et les Sunset Sound. Soit à un quart d'heure de la maison de Russell.  En cette fin d'année 1969, Leon Russell contribue à un disque qui va le projeter sous les feux de la rampe pour de longues années. Non seulement il produit (avec l'anglais Denny Cordell), mais joue des claviers et de la guitare, et compose deux chansons (dont un hit, "Delta Lady") pour le deuxième 33 tours de Joe Cocker, "Joe Cocker !". Un classique.
L'année suivante, pour la tournée américaine, Russell monte un groupe de toutes pièces pour accompagner Cocker. S'ensuit une communauté de plus de quarante âmes (avec musiciens, roadies, femmes, enfants, et chien) proprement baptisée Mad dogs and Englishmen (clic/lien). Le public ne manque pas de remarquer cet étrange personnage, avec son haut-de-forme de velours bleu qui tranche avec son visage caché par une abondante chevelure et une longue barbe qui l'aurait presque fait passer pour un ermite sorti de sa retraite.  Et qui, très à l'aise, se détache du groupe pour affronter une foule réceptive, dès qu'il empoigne sa Les Paul. Mais qui est donc le leader ? L'équipe profite de leur prestation au Fillmore East (réputé pour la qualité de son matériel et du confort acoustique) pour immortaliser l’événement, et fait donc l'objet d'un film et d'un double live (et d'un double CD pour la édition Deluxe de 2005). Très gros succès. Aujourd'hui encore, ce disque est considéré comme un incontournable. Preuve de l'importance de Russell, l'affiche du film ne manque pas de faire figurer sa photo sous son nom en gros caractères flashy.


     Russell ne perd pas de temps. Dans le courant de l'année, il fonde avec Denny Cordell la maison de disque Shelter et enregistre un premier disque sous son propre nom. Une précipitation de crainte que sa nouvelle notoriété ne s'amenuise précipitamment ? Quoi qu'il en soit, "Leon Russell", le disque, n'a rien du disque bâclé, sorti dans l'urgence. C'est du très bon. On y retrouve une pléiade de musiciens de renoms (Clapton, les Stones sans Keef, Cocker, Ringo Starr, Bramlett, Steve Winwood). Rebelote en 1971 avec une orchestration plus touffue (la présence de choristes) pour "Leon Russell and the Shelter People". Le succès grandissant lui permet de publier les bandes du second disque d'Asylum Choirs (avec Marc Benno).
La voix est désormais plus rauque que sur ses premiers enregistrements, et, avec son petit côté traînant, bien légèrement nasillard, parfois défaillante et grinçante, trempée dans un fort accent sudiste, elle évoque celle de Dr John avec quelques soupçons d'un Alice Cooper tempéré.
Toujours en 1971, il produit et joue sur "Watching the River Flow" de et avec Bob Dylan. A la fin de l'année et le produit à nouveau pour "When I Paint My Masterpiece".

Le label qu'il a fondé ne sert pas seulement ses intérêts directs, c'est aussi un outil pour promouvoir des musiciens méritant, et qu'il aime (avec ou sans concertation avec Cordell ?). Premier résultat de taille : il va chercher Freddie King qu'il admire et l'enregistre avec ce qui semble être les meilleurs moyens à sa disposition. Le produit est un pur joyaux, une clef de voûte du Blues-rock : "Getting Ready" (clic/lien). Certes décrié par les puristes pour son penchant ouvert vers le Rock, mais qui relance la carrière d'un monument du Blues, qui ne s'arrêtera qu'au décès soudain de l'intéressé en 1976.

Dorénavant Leon Russell est une valeur sûre de la musique américaine. Un nom synonyme de gage de qualité. Il participe au Concert for Bangladesh organisé par George Harrison, où il y joue du piano, de la guitare et chante quelques chansons. Il part en tournée avec les Rolling Stones. Son troisième opus solo, "Carney", est un carton outre-atlantique où il caracole à la seconde place du billboard. Tout baigne.
Ses chansons sont reprises notamment par B.B. King, Ray Charles, Tucky Buzzard, les Carpenters. George Benson gagnera un Grammy en 1976 en reprenant "This Masquerade".


     En 1972, il ouvre les portes de Shelter à son ancien collègue, J.J. Cale. Plus tard, ce sera à Tom Petty.
En 1973, Leon ose non pas le double, mais le triple live (!). Excès d'égo, ou une juste conscience de la qualité de ses prestations et de ses œuvres ? Quoi qu'il en soit, "Leon Live" est disque d'or, et grimpe jusqu'à la neuvième place des charts canadiens et américains. Inespéré pour un live aussi fourni, aussi copieux.

     Cependant, rassuré par son succès et son statut de rock-star, il fait un premier faux pas en sortant la même année un pur disque de Country dédié à Hank Williams, "Hank Wilson's back - vol. 1". Toutefois, l'ouvrage est plutôt bien accueilli par les amateurs du genre. Dès lors, le succès commercial déclinera doucement, malgré un nouveau disque d'or avec "Will O' the Wisp" en 1975 (avec J.J. Cale, Steve Cropper, Donald Dunn, Al Jackson), et un dernier sursaut avec "One for the Road" avec la collaboration de Willie Nelson.
En 1974, il a un petit rôle dans un film musical, où le comique est sensé se mêler à l'horreur, "Son of Dracula" (Ringo Starr interprète Merlin, et Dennis Price, Van Helsing. Apparaissent aussi Bonham, Frampton, Keith Moon, Bobby Keys ).

     Il tombe sous le charme de Mary McCreary, ex-Little Sisters et ex-de choriste chez Sly Stone, qui peine à démarrer une carrière solo. Elle s'était rendue au studio Shelter pour une audition, en janvier 1975. Six mois plus tard, ils se marient (le 20 juin 1975), et quelques mois plus tard né Teddy Jack Willie John.  Entre-temps, pour d'obscures raisons (un contrat empêche Leon d'en divulguer les détails) il sort de Shelter Records (qui revient donc à Denny Cordell) et fonde Paradise Records qui, à l'exception de quelques rares disques, ne publiera que ses œuvres (et deux de Mary).
Avec son épouse, ils enregistrent deux albums sous le nom de Leon & Mary Russell : "Wedding Album" et "Make Love to the Music". La musique, plus mielleuse, sucrée par des arrangements et une orchestration "grand public", ne trouve pas son public. Le 13 novembre 1978, arrive une petite fille : Tina Rose (qui essayera plus tard une carrière dans la chanson).

     En 1979, il retrouve son vieux camarade J.J. Cale.Ils organisent une prestation aux Studios Paradise (L.A.) qui est enregistrée par la télévision. Un répertoire portant majoritairement la signature de Cale, mais aussi quelques compos de Leon, et de Don Nix (compositeur et auteur pour la maison Shelter). (Les bandes seront retrouvées à Nasville en 2001 et feront l'objet d'une remasterisation pour l'édition en DVD)


     La décennie suivante est une période de changements radicaux. D'abord c'est son divorce, le 3 octobre 1980. Ensuite, c'est une nouvelle orientation très marquée par la Country et le Bluesgrass (notamment avec un album live avec The New Grass Revival). Et puis, constatant sa perte de popularité, désenchanté par le music business, il lâche la musique et monte une entreprise de production de cassettes vidéos. Il se remarie, avec Janet Lee Constantine. Ils auront trois enfants ; (Honey, Sugaree Noel et Coco).

     Ce n'est qu'en 1992, qu'il retrouve le besoin de s'investir dans la musique. Cependant, l'album du retour, "Anything Can Happen", fait un flop. Il faut dire que, commercialement parlant, les dégoulinantes sonorités typées variété US en pleine folie grunge sont un véritable suicide. Toutefois, cette fois-ci, en dépit d'une audience largement amoindrie, et des disques sortant dans l'indifférence générale (sauf pour les aficionados), il n'abandonne pas pour autant la production musicale et va enregistrer jusqu'à trois disques en une année (en 2001 et 2003). Même lorsqu'il se débarrasse des oripeaux d'une production ampoulée, qu'il renoue avec des ambiances nettement plus Rock, il demeure injustement ignoré par les gardiens du bon goût et des tendances à suivre.
     Jusqu'à ce que la fortune lui sourit à nouveau, en 2010. Elton John qui l'admire depuis des lustres - et qui lui doit beaucoup musicalement - souhaite enregistrer avec lui et le contacte dans le courant de l'année 2009.  Le disque, "The Union" - baptisé ainsi peut-être plus par respect car le couple John - Taupin compose majoritairement - sort l'année suivante et est un franc succès. (Le magazine Rolling Stone le place parmi les meilleurs disques de l'année). On a sorti les grands moyens avec T Bone Burnett à la production (et la guitare), Marc Ribot, Doyle Bramhall II, Robert Randolph, Don Was, Jim Keltner (vieux compagnon de route), Booker T, et même Neil Young et Brian Wilson venus le temps d'une chanson. La critique est unanime et le succès mondial. C'est son premier disque de platine.
     Grâce à un fan de la première heure, devenu immensément célèbre, Leon Russell est à nouveau un nom qui compte. Suffisamment pour justifier pour partir à nouveau, à 70 ans, sur la route. Du coup, il semble que le monde musicale (parfois sans pitié) se rappelle de lui. Le 14 mars 2011, il est intronisé au Rock'n'Roll of Fame. Dans la nouvelle catégorie Musical Excellence qui permet de rendre un juste hommage à des personnes moins exposées telles que les producteurs, les compositeurs et les sidemen. Russell était tout ça à la fois, et même plus. Justice est enfin rendue. Elton John, qui se souvient que Leon l'avait soutenu au début de sa carrière, fait un discours de présentation sincère et émouvant.

     En 2014, le très attendu "Life Journey" déçoit par l'absence de risque. C'est d'ailleurs un accueil en demi-teinte. Si malgré l'âge, la fatigue, Russell a encore de la prestance, avec sa voix qui a gardée un certain charme rocailleux, cependant on regrette que le disque s'enferme dans une sorte de voie de garage conçue pour les chanteurs en fin de carrière. Un lieu policé et sécurisé, constitué de reprise (généralement des classiques) où l'on se contente de poser sa voix (parfois avec sa guitare pour certains) sur une orchestration érigée par des mercenaires de luxe, et/ou quelques vieilles gloires en perte de vitesse trop heureuses de pouvoir accoler leur nom sur un produit susceptible d'être vendeur.

     L'homme est fatigué. Il a une crise cardiaque en juillet dernier, et subit une opération du cœur. Le dimanche 13 novembre dernier, le jour de l'anniversaire de sa première fille, il décède dans son sommeil, chez lui, à Nashville.







8 commentaires:

  1. Je n'étais même pas au courant (comparer avec le battage autour de Léonard Cohen, qui lui, avait toutes les qualités pour que les médias en causent, lesquels médias ignorent le rock. Connu par les amateurs de rock des années 60 et 70 au travers des notes de pochettes (qu'on étudiait dans le détail à l'époque) sur lesquelles il figurait souvent, à des titres divers. J'ai les disques avec Benno: c'est quand même moyen moyen....
    Aura vraisemblablement eu une belle vie. Et une belle mort, quoiqu'un peu prématurée.
    Un grand type: véritable musicien, pas de messages à la c.... (je veux sauver la planète, je défends les pauvres...etc).

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    1. Non, effectivement, rien de bien transcendant sur ces Asylum Choirs, mais cela reste assez intéressant (avec du bon et du passable) et tout de même un cran au-dessus de quelques disques de la même époque pourtant considérés comme cultes. Toutefois, ces deux disques ont leur lot d'amateurs, voire de fans absolus (du snobisme ?). En tout cas, ça joue juste ...
      "Leon Russell", le disque, est un véritable bon en avant, alors qu'il n'y a que quelques mois d'écarts avec le Asylum Choirs II.

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    2. C'est bien aussi les messages "je veux sauver la planète, je défends les pauvres...etc", non ?
      C'est mieux que "je veux du fric, des bagnoles et des gonzesses (ou des mecs ... ) ", ou celles que l'on peut entendre chez les "je crache sur la société mais je m'affiche avec des grosses bagouzes, des chaînes en or, des grosses bagnoles et je m'la joue gros méchant tout plein".

      Quelques messages naïfs et fleur-bleue ne font de mal à personne, surtout dans une société où l'on incite à l'individualisme et le surconsommation.

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    3. On est d'accord aussi. L'exemple le plus navrant étant le rebelle de synthèse Joey Star qui va désormais manger des petits gâteaux avec Lapix sur France 5 avec les has-been de la télé, de la musique et du cinéma, et qui tourne des films où il joue des rôles de policiers.
      Je pensais à Springsteen qui nous la joue défense du lumpenprolétariat et qui va s'afficher avec Beyoncé aux meetings de Clinton. Ou à Bono/U2 qui considère que l'"engagement" est synonyme de qualité musicale. Ou du pitoyable concert de Sting au Bataclan avec un Vinnie Colaiuta ventripotent et incapable du moindre groove.

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    4. Je me doutais bien que tu pensais à ces deux là (Bruce et Bono). Quant à Vinnie Colaiuta, je suis surpris. Hélas, prendre de l'âge n'arrange pas toujours les choses.

      Malheureusement, aujourd'hui, sans concession, on ne peut plus rien faire. Cependant, je m'interroge sur l'aveuglement politique de Springsteen dans une Amérique où la politique me semble n'être qu'une mascarade hollywoodienne. Qu'il soit démocrate est plutôt logique, mais son engagement.

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    5. Les Bono and Cie s'engagent pour des grandes causes, humanitaires, comme on dit, l'ozone, la forêts, les migrants... ce qui n'est pas le cas de Springsteen. Il met juste sa notoriété aux services de politiques américains, c'est tout. Ca se fait beaucoup, là bas, les acteurs font pareil. Il y a quelques années, il avait soutenu John Kerry. Tout en déclarant qu'il n'était pas dupe du jeu, et qu'il allait arrêter ce type de meeting, qui ne servaient pas à grand chose. Même pour Obama, à son premier mandat, Springsteen était assez critique. Et puis là... il a remis ça, pour sauver la soldate Clinton. Franchement, quand on voit lequel a gagné, on ne peut pas lui reprocher d'avoir tenté le coup !

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    6. Je préfère ça. Quoi que, finalement, il semblerait bien que, Clinton ou Trump, l'administration reste la même. Leur élection ? Une mascarade pour enfumer le peuple ; lui faire encore croire à un rapide changement, tout en gardant les mêmes (en ne changeant que quelques marionnettes médiatisées). C'est bien connu, l'espoir fait vivre.
      (et puis les ricains avaient déjà élu un acteur sans talent)


      Parmi les musiciens, le plus à déplorer est Ted Nugent. Non pas pour ses prises de positions, car c'est encore son droit, mais pour ses discours pathétiques, dignes d'un mauvais comics. Heureusement, il a été bien moins virulent et grossier que lors d'une précédente campagne.

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  2. Je n'ai jamais pu bien situer ce mec ! Quand j'ai vu le film de la tournée "Mad Dog & the Englishmen", il avait un regard sombre et inquiétant. Mais cela n'empêche pas son talent de musicien et de la carrière qu'il a fait.

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