samedi 16 janvier 2016

R.I.P. - Pierre BOULEZ (1925-2016) - compositeur, chef d'orchestre & discographie



- Encore un R.I.P M'sieur Claude, une vraie série noire ! Le nom de Pierre Boulez ne m'est pas inconnu, mais aucun air ne me vient à l'esprit…
- Il y a plusieurs personnalités en une avec Pierre Boulez, Sonia : le compositeur (plutôt le chercheur musique-science), le pianiste et chef d'orchestre, et le pédagogue…
- En effet, pour le chef d'orchestre, vous avez déjà parlé de son talent dans Stravinski, Bartók et Scriabine, je crois… Mais comme compositeur…
- Sa musique expérimentale est difficile d'approche. Je tenterai de vulgariser au mieux dans un article à venir, consacré à Répons.
- 70 ans de carrière, je vous souhaite bon  courage…
- Merci Sonia, d'autant que ce monsieur n'avait pas la langue dans sa poche, se voulait parfois provocateur, et reste donc controversé…

Boulez succède à Bernstein à New York en 1971
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Par où commencer ? Tiens, comme Pat, par quelques souvenirs personnels. Années 70, Pierre Boulez est directeur de la Philharmonie de New-York et de passage en France pour deux concerts. Premier soir, Salle Pleyel, avec entre autres un Petrouchka de Stravinsky volcanique. Le lendemain départ pour la cathédrale de Chartres pour un concert qui marque une vie. Sous les voutes de l'immense nef, baignée par une lumière de l'au-delà, une œuvre de circonstance : la sombre et métaphysique 9ème symphonie de Gustav Mahler dont le chef explore depuis déjà quelques années l'univers effervescent et drolatique, tragique et fiévreux. Pour préparer le public, Pierre Boulez a prévu l'Adagio et fugue de Mozart en intro, une petite œuvre étrange et austère dans le parcours du compositeur des divertimentos, en mode mineur et pour cordes seules. Boulez a déjà obtenu qu'un brave monsieur déplace son discours sur l'association des vitraux de Chartes avant le concert et non entre les deux ouvrages spirituellement symbiotiques. Le type prononce quelques mots immédiatement couverts d'applaudissements par les plus polis. Il insiste, les applaudissements redoublent… Pas cool pour lui, mais avouez qu'il y a un temps pour tout, l'orateur importun part bouder. Mozart-Mahler seuls dans cette nuit magique. Mozart-Mahler, et après, on viendra nous dire que Boulez ne se passionnait que pour une mathématique hermétique des sons en tant que musicien… Quant à l'interprétation, 40 ans plus tard, dans un tel cadre, je l'entends encore dans mes souvenirs… fabuleuse d'intensité dramatique, voire cosmique !

Boulez compositeur

Né en 1925, le petit Pierre pianote avec talent dès ses sept ans. Élève brillant, il poursuit des études en Maths-sup, mais décide de mettre de côté une carrière scientifique pour intégrer le conservatoire de Paris en 1942. Entré au prestigieux conservatoire en 1943, il suit la classe d'harmonie d'Olivier Messiaen dans un premier temps. En 1945, il s'écarte de cet enseignement trop traditionnel à son goût pour la classe de sérialisme de René Leibowitz, chantre de la seconde école de Vienne et du sérialisme pur et dur. Après la guerre, l'affaire continue, dodécaphonisme et sérialisme semblent l'unique planche de salut pour écrire de la musique. Le temps où Schoenberg, l'"inventeur" et non le découvreur de cette technique disait lui-même : "il reste beaucoup de belle chose à écrire en do majeur" semble bien loin. Pierre Boulez reconnaîtra plus tard que le dogmatisme de Leibowitz aurait pu le conduire à une impasse créatrice, ce qui n'était pas le cas avec l'enseignement de l’inventif Messiaen
Luigi Nono, Pierre Boulez et Karlheinz Stockausen
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Pendant des décennies, Pierre Boulez va travailler sur des recherches structurelles dans ses œuvres, et sur l'essence des phénomènes sonores à travers un sérialisme élargi dans lequel se mêlent des innovations en termes de dynamique, de forme, de timbres, etc. Boulez bouscule et dérange : c'est toujours le cas. Ce n'est pas dans le cadre de cet hommage que l'on va rentrer dans l'incroyable variété des techniques inventives qui vont guider ses créations. Á noter que la plupart des œuvres de Boulez ont évolué dans le temps et portent en elle-même d'immenses possibilités d'adaptation au gré des choix des interprètes. On peut même penser que le résultat, l'œuvre, toujours malléable n'a pas d'autre but que de servir d'illustration à l'évolution constante de la pensée musicale du créateur.
Et puis on ne peut pas passer sous silence les recherches électroacoustiques, le recours à l'informatique pour intégrer une notion aléatoire et hasardeuse dans l'exécution comme dans Répons. Chronique à venir. Tiens, à propos de Répons qui est un terme de musique médiévale, Boulez travaillera sur la polyphonie grégorienne, le rôle de l'écho dans une salle de concert à l'instar des effets imaginés au moyen-âge dans les architectures romanes, pour souligner la présence céleste dans l'espace. Ce qui met à mal l'a priori qui consiste à considérer Boulez comme un compositeur coupé de l'héritage du passé.
En 1969, Pierre Boulez crée l'IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique) dans le centre Georges Pompidou. J'ai eu la chance d'avoir une invitation pour la première en 1977, assis à trois sièges de distance de Henri Dutilleux. Une soirée un peu poilante et un peu snob, il faut bien l'avouer. Mais de tous les morceaux spécialement écrits pour cette soirée (Xenakis était de la partie), on ressentait une volonté d'innover, d'avancer en terrain inconnu… Les théories musicales de Pierre Boulez sont affaire de spécialistes (je n'en suis pas un, ce sont des années d'études pointues), mais n'est-ce pas aussi le cas pour les techniques contrapuntiques de Bach, le chromatisme de Wagner ou les gammes tonales de Bartók ?
Pierre Boulez a beaucoup travaillé avec d'autres compositeurs de sa génération et d'écoles diverses : Luigi Nono, Pierre Schaeffer, Karlheinz Stockhausen, György Ligeti et John Cage avec qui il aura des divergences. Boulez s'est situé pendant 70 ans comme l'un des chefs de file du bouillonnement de la musique de notre temps…

Piano, clavier et ordinateur à l'IRCAM
Écouter Boulez est un exercice difficile dans le sens où il faut "s'abandonner", à savoir, plus précisément : "abandonner" notre manière traditionnelle d'écouter de la musique. (Habitude d'écoute commune à tous les styles : perception de la mélodie, du rythme marqué, d'un thème ou refrain, etc.) De même que l'on se promène en écoutant chanter les oiseaux dans les murmures de la forêt du Siegfried de Wagner ou pendant la scène au champ de la symphonie pastorale de Beethoven, il faut apprendre à se balader dans la forêt boulézienne des sons les plus insolites. Pas facile de prime abord de se "rééduquer", d'où les réactions de rejets jusqu'à l'insulte et le mépris de cette musique qui, par certains côtés, doit beaucoup aux inspirations de son maître Messiaen, ce dernier étudiant notamment les chants d'oiseaux et composant des œuvres éponymes amusantes utilisant ces chants qui échappent à toute règle académique de solfège. Peut-on considérer nos amis à plumes comme intellos ? Là où Wagner et Beethoven stimulent nos émotions par un flot harmonieux et des métaphores instrumentales évocatrices des bruits de la nature*, Boulez nous prend à bras le corps par des successions de sons dont les couleurs et les timbres participent à une narration évoquant fracas, prières célestes, chaos primitifs, textes poétiques… Un hasard organisé destiné à surprendre l'auditeur à chaque détour des portées.
* Technique très présente aussi chez Mahler.

Cloches tubulaires
Enchainer des sons avec un orchestre mozartien ou une formation de chambre aboutirait à un cul de sac brouillon voire ennuyeux (contre exemples : les œuvres de Webern). L'univers sonore chatoyant des œuvres les plus essentielles de Boulez se nourrit de la palette infinie de timbres soyeux ou rutilants des instruments traditionnels auxquels s'ajoute une multitude de percussions : xylophone, cloches tubulaires, glockenspiel, marimba, vibraphone, xylorimba, mais aussi guitare et bien sûr des sons synthétiques électroniques, une liste sans fin. La mélodie de timbres vient s'imposer par rapport à une mélodie thématique de forme usuelle. Exemples frappants : le Marteau sans maître de 1954 pour petit ensemble ou, à l'inverse, Rituel in memoriam Bruno Maderna pour grand orchestre de 1973, orchestre lui-même fractionné en 8 sous petits orchestres (les amateurs de rythmes pourront aimer)…
Pour être complet sur le sujet composition, signalons que Pierre Boulez a été professeur au Collège de France de 1976 à 1995, titulaire de la chaire d'Invention, technique et langage en musique.

Boulez et ses "bons" mots

Pierre Boulez aurait dit (je dis bien aurait) que "Si Schubert était compositeur, alors c'était lui, Boulez, qui n'en était pas un !" Ce qui a permis à ses détracteurs de répondre "ça on le savait déjà" :o) Pas malin pour se faire aimer du grand public… On appelle aussi cela tendre la perche…
"Le jazz est de la musique pour boîte de nuit". Heuu oui, c'est vrai que les clubs de jazz sont moins grands que la Scala mais le jazz est aussi joué dans de grandes salles illustres. Ravel, ami de Gershwin, a du se retourner dans sa tombe ! D'autant plus bizarre que Pierre Boulez a dirigé Ravel adepte du jazz (L’Enfant et les Sortilèges) comme personne…
Narcissique et élitiste notre grand disparu ? Possible, un peu moins vers la fin de sa vie, allant même diriger brillamment Bruckner à Vienne ! Mais, un génie sans hédonisme est souvent un dépressif en puissance (Bruckner justement). Inversement, il s'emballe, trop sûr de lui, et dit ou écrit des âneries. Brahms ou Stravinski ne se privaient pas de taper sur leurs concurrents. Duke Ellington affirmait que seuls les noirs savaient jouer du jazz. On pardonnera donc ces poussées d'égo un peu infantiles…

Boulez, chef d'orchestre et discographie

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Toujours provocateur, Pierre Boulez affirmait que la direction n'était qu'un gagne-pain ! Si tous les maestros dirigeaient avec autant de talent, même pour simplement faire bouillir la marmite, le niveau des concerts symphoniques montrait en flèche ! Son répertoire était immense même si la musique baroque et classique ne l'ont guère passionné. Une symphonie de Beethoven par-ci, une symphonie fantastique de Berlioz par là… (Tiens, deux autres visionnaires vilipendés en leur temps.)
Quoiqu'il en dise, le compositeur a dirigé les meilleurs orchestres de la planète parfois comme directeur à long terme… Quelques exemples : L'orchestre de Cleveland de 1970 à 1972 puis plus tard comme chef invité dans les années 90, le Philharmonique de New-York de 1971 à 1977, mais aussi la philharmonie de Vienne, le Philharmonia, le Symphonique de Chicago, bref uniquement des grandes phalanges. Il a également créé en 1954 en complicité avec Hermann Scherchen l'Orchestre du Domaine Musical pour faire découvrir la musique contemporaine en bénéficiant de musiciens rompus à cet exercice. En 1976, il crée l'Ensemble intercontemporain dans le même but.
Ses gravures sont nombreuses, toujours disponibles et souvent de référence. Les enregistrements des années 70 des intégrales de Ravel, Debussy et des grandes pages de Stravinski et de De Falla sont à préférer à celles plus tardives des années 90, période propice aux gravures Bartók. Des conceptions ultimes plus policées mais très affinées, résultats du souci compulsif de précision et de clarté du maître (Coffrets ou CD Sony classical - 6/6, Dgg pour Bartók - 6/6). L'intégrale de l'œuvre de Boulez a été compilée pour le label DGG. C'est un monument du disque mais très âpre à aborder (Dgg 13 CD, artistes divers). Le chef a gravé toutes les symphonies de Mahler dans les années 90. Comme toutes les intégrales consacrées au postromantique autrichien, elle présentent ses points faibles, mais les symphonies purement instrumentales prennent une place de choix dans une discographie pléthorique (1,5,6,7 & 9 - Dgg - 5 à 6/6). Enfin, plusieurs disques de référence ont été consacrés à son mentor Olivier Messiaen (Dgg ou Erato - 6/6).
Pendant la décennie 70, Pierre Boulez a été invité au festival de Bayreuth, le temple wagnérien, pour diriger pendant cinq saisons (c'est la règle) le cycle des quatre opéras du Ring à l'occasion du centenaire !! Il sollicite Patrice Chéreau pour la mise en scène. Lors de la première du premier volet, l'Or du Rhin, l'audace de Chéreau attire les huées (j'écoutais en direct sur France Musique, ha ha ! J'aime bien que l'on bouscule les intégristes). Cinq ans plus tard, la vision du duo Boulez-Chéreau devenait culte, et ce monument, qui bouscula la tradition teutonne des lieux, reste disponible en CD et DVD (Philips/Dgg 12 CD/8 DVD - 6/6). Il existe aussi une gravure dégraissée du Parsifal de 1971, sans pathos mystico-occulte, également à Bayreuth (DGG - 5/6).

Bon voyage Pierre au paradis pour rejoindre Schoenberg, Webern, Messiaen et les autres. N'oubliez pas d'apprendre aux anges à chanter en mode sériel…



Cinq vidéos, avec en premier deux œuvres courtes et accessibles de Boulez :
1 – Sur Incises pour deux pianos, deux harpes et deux percussionnistes. Une sereine et facétieuse joute de timbres par l'ensemble intercontemporain
2 - Rituel in memoriam Bruno Maderna pour grand orchestre en huit groupes par le BBC Symphony Orchestra dirigé par Pierre Boulez
3 – Maurice Ravel : Ma Mère l'Oye, Philharmonie New-Yok dirigée par Pierre Boulez. (LP, une beauté sensuelle inégalée)
4 – Olivier Messiaen : Couleurs de la Cité Céleste. Création en octobre 1964 lors d'un concert au Donaueschingen Festival, direction Pierre Boulez.
5 – Frank Zappa : En 1984 l'excentrique rocker américain tente une incursion vers la musique "sérieuse". Dans sa prime jeunesse il a découvert et adoré Varèse et Stravinski… Sur la pointe des pieds, il contacte Pierre Boulez pour l'interpréter. Au départ, Boulez hésite, trop accaparé par ses recherches savantes. Il ne sait trop quoi apporter à un artiste étiqueté "populaire"… Les hommes se rencontrent néanmoins et Boulez, captivé par la maîtrise et l'avant-gardisme de Zappa, va diriger et enregistrer plusieurs de ses ouvrages qui bénéficient ainsi du meilleur orchestre de la planète pour ce répertoire : l'Ensemble InterContemporain et de la direction au scalpel du chef, deux atouts indispensables pour ne pas déboucher sur du charivari ! Nous écoutons The perfect stranger. L'expérience a bien entendu défrisé les Ayatollahs de la musique moderne et des rockers, mais passionné les mélomanes yankee ! C'est amusant et vivant, totalement instrumental, et pour une fois que se réunissent des musiciens aux carrières et personnalités aussi opposées… Le CD est toujours au catalogue.

Cf. autres chroniques dans le blog : Le sacre du printemps de Stravinski (2 versions) (Clic), Le poème de l'extase de Scriabine (Clic) et un programme Bartók (Clic).





3 commentaires:

  1. Quand on a une carrière et une renommée comme celle que fut la sienne, je ne comprends pas du tout pourquoi une personne telle que ce grand homme pouvait ainsi se laisser aller a des déclarations aussi tapageuses et aussi bas de plafond. Je pense qu'il ne servait ni son oeuvre, ni la dites "Grande Musique" avec ce genres déclarations. Moi qui suit déjà assez hermétique au classique d'ordinaire, voilà qui ne m'aide pas d'avantage a tenter d'en ouvrir quelques unes des portes.

    Il est sûr que la musique de Pierre Boulez ne me semble pas être la façon la plus adapter pour appréhender et/ou s'initier de la plus simple des façons à l'univers de la musique classique. A ce sujet, c'est un collègue qui m'a appris la disparition du Maître il y a quelques semaines. Il m'avait brièvement présenté l'homme en me disant, tout de go, que le Monsieur avait surtout bâtit sa réputation autour d’œuvres particulièrement exigeantes le plus souvent. Sous-entendant en plus ouvertement que sa musique avait quelque chose de très bizarre et le plus souvent d'inaccessible pour le commun des mortels.

    Bon il est vrai qu'après avoir parcouru ton riche et complet hommage Claude, le Pierro je le trouve quand 'achement spécial !

    Plus surprenant cher Claude, le visage du Chef d'orchestre m'a instantanément fait pensé a cet acteur plutôt inconnu par chez nous jouant le personnage d'un nazi de pacotille dans la comédie (très drôle et très irrévérencieuse aussi) OSS 117. Le deuxième volet si mes souvenirs sont bons. Tu connais ? :-)

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  2. - Ben m'sieur Claude, que ce passe-t-il, je vous trouve en larme…
    - Zest la fote à B'sieur Vinzent qui dit blein de béchantes chozes sur Boulesse suide à bon ardicle
    - Calmez-vous et racontez tout à vot ptite Sonia, prenez un chocolat…
    - Berzi… snifff…

    Bon un peu de sérieux, mais pas trop… Merci Vincent d'être le premier à réagir à ma prose assez longuette !

    Bon Ok, j'ai mentionné "les bons mots" du Pierre Boulez concernant Schubert et le jazz. Eh bien oui ces saillies à l'emporte-pièce pourraient le desservir, mais tous ceux qui en ont entendu parler (pas grand monde avant mon article hors du petit monde des mélomanes amateurs de classique contemporain) se sont poilés. Quelle est d'ailleurs la limite entre la véracité, la provoque et la boutade. Ça me parait moins grave que les pensées racistes anti-blancs de Ellington.
    Mon petit Vincent, peux-tu m'affirmer que ce genre de vacheries ne se balancent pas entre rockers de styles différents, que se soit pas voix de presse ou en coulisse, à coup d'invectives ou de bouteilles de tord-boyau (vider avant avec quelques lignes de coke) sur la gueule ????
    Je ne retiens pas le "tapageuses" dans le sens où on n'a pas entendu ces citations vieilles de 40 ans faire la une de Paris Match ou de l'ORTF… Je ne sais même pas trop d'où ça sort et dans quelles mesures, la rumeur na pas sorti le sens de son contexte avec le temps. On forge parfois des légendes…
    Franchement ; deux vannes en 70 ans ! Et tu le cloues au pilori ?!

    Tu me dis que ces propos ne t'engagent pas à écouter du classique. Heuuu honnêtement, ça fait 40 ans que t'en écoute pas ou peu :o) La vraie et bonne raison, tu la donnes toi-même : "je suis hermétique". Ok avec cela, c'est sincère ; moi idem avec le Hard-Rock, je trouve que ça gueule trop fort (argument pourri, mais je suis comme ça niveau oreilles, aucune rationalité dans cette affaire)

    Non la musique de Boulez n'est pas incompréhensible comme dit ton gars, elle est ardue à écouter sans doute. Et puis doit-on "comprendre" la musique avec les neurones ou plutôt l'apprécier avec le cœur et les tripes ? Mais tout à fait d'accord avec toi, pour s'initier à la musique classique, pas Boulez, ô non ; Mozart, Beethoven, Ravel, là oui…

    Ah m**e, en plus le Boulez et sa tête ronde, ressemble à un nazi… Manquait plus que ça !!!!

    En tout cas grand merci de m'avoir évité les : "musique de merde pour snobs intellos" ou encore à mon sujet "crétin suffisant" et même, je cite un commentaire à mon sujet sur le web : "espèce de beauf qui connaît rien à la musique moderne"… Mais ça, cette rhétorique de bas étage, je ne l'attendais aucunement de ta part, ça va sans dire :o)

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  3. Oui Claude tu as 100 fois raison, les Rockeurs et les Rockeux sont bien souvent de grands benêts. Mais comme tu le dis, y z'ont quand même de sérieuses excuses: La dope et l'alcool.
    Mmmm ! Certain affirmeraient sans doute que pour écrire ce que Pierre Boulez a parfois composé de "raide", il devait peut être bien lui aussi prendre des trucs bizarres. Pour ma part, je n'en crois bien sûr... rien ! J'ai pas envie d'avoir des ennuis moi ;-)

    Tu as aussi oublié une chose Claude. Car en plus d'être alcoolique et drogué, les Rockeurs sont aussi souvent d'une extrême mauvaise fois. Hi! hiii!

    Nota: J'ai pas dit qu'il ressemblait a un nazi. Mais le personnage du nazi dans le désopilant volume II de OSS 117 m'y a fait franchement pensé. Un visage, un mimétisme... Rien de plus Claude je te jure !

    MDR!

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