mercredi 2 décembre 2015

DEVIL CITY ANGELS (18 Sept. 2015), by Bruno




     Avec des noms comme ça, pas étonnant que l'on entende des absurdités du genre "pauvres enfants de la génération bobo, en transe extatique", ou encore "centaines d'idolâtres dans une fête de perversité". C'est qu'il y a encore des personnes qui n'ont aucun sens du second degré. Qui considèrent que les tatouages, les cheveux longs ("dont les cheveux couvrent le col de leur chemise"),  et les blousons de cuirs noirs sont synonymes de dépravations. Alors si en plus ils empoignent des instruments électriques (diaboliques ?), ce sont carrément des suppôts de satan qui œuvrent pour pervertir les foules, troubler les esprits et préparer l'avènement du mal. Comme s'il y en avait pas déjà assez de mal comme ça, de part le monde, depuis des siècles. A croire qu'ils ont la tête dans l'cul ou perdue dans des volutes de cocktails d'opiacés divers. "Si les cons volaient, on ne verrait plus le soleil"
 

 
 Le "City Angels" c'est évidemment pour Los Angeles ; et le "Devil" c'est pour les quatre vétérans de la scène Californienne formant le quartet.
Ou bien alors, cela pourrait très bien être également un hommage aux sublimes créatures aux formes généreuses (parfois artificiellement  exagérées ) déambulant sur Sunset Boulevard, la Grande Avenue et les plages de Santa Monica et de Venice. Des donzelles (des succubes ?) sachant user de leurs charmes pour prendre possession de... votre âme. Brrrr.... Autant anges que démones. (non, désolé Rockin'... pas d'photos ; Claude les a toutes prises. Il reste le clip...).

Quatre vétérans donc, qui tous, à plus ou moins grande échelle, ont connu la gloire... et les déboires. Quatre vétérans de la scène Glam californienne.

Devil City Angels c'est initialement le projet de :
- Tracii Guns : presque un musicien maudit parce qu'il est l'un des fondateurs de Guns N' Roses (d'où le nom) et que, malgré quelques éclats, il n'approchera jamais la notoriété de ce groupe qu'il quitta bien vite. Il fonde L.A. Guns en 1984, et après des années difficiles, le groupe finit par récolter le fruit de ses efforts à la fin des 80's mais entame son déclin dès la décennie suivante. Suite à un schisme avec le chanteur, deux formations du même noms jouent alors parallèlement, mais seule celle avec Tracii continue à enregistrer des disques jusqu'en 2002. Tout au long de sa carrière, Tracii est amené à rejoindre un temps quelques célèbres combos du coin dont WASP, Poison, Faster Pussycat et le groupe de Johnny Thunders. En 2002, il fonde avec Nikki Sixx (Mötley-Crüe) Brides of Destruction : un collectif à géométrie variable où sont venus s'échouer divers galériens.
- Rikki Rockett : le batteur des poupées poseuses de Poison qui a le mérite d'avoir su ne pas se reposer sur le Glam simple et naïf en dépit d'un succès considérable (à ses débuts, on se demandait bien pourquoi il avait un kit de batterie aussi fourni, sinon pour frimer). Ces permanentés ont su évoluer. Le pauvre C.C. DeVille en fit les frais (1). Le passage de Richie Kotzen dut fatalement les booster dans leur démarche d'évolution. Ce dernier est d'ailleurs responsable de leur meilleur disque, "Native Tongue" (2). Cependant, après ce dernier coup d'éclat, même s'il garde la sympathie de son public, Poison perd du terrain et sa carrière devient rapidement erratique. En 2003, Rikki réalise sous son nom, avec Blues Saraceno (qui avait remplacé Kotzen au sein de Poison) un disque en hommage au Heavy et Glam-Rock des 70's.
 

   Ces deux là, se découvrent vraiment lorsqu'ils sont sollicités pour participer à une session en hommage aux Who (plus particulièrement aux défunts Keith Moon et John Entwistle), formant pour l'occasion un quatuor avec Sean McNabb à la basse (Great-White, Quiet Riot, House of Lords, XYZ, Dokken). Ce dernier, au fil des répétitions, constate que le courant passe entre Tracii et Rikki, et leur conseille de former un groupe qu'ils baptiseraient "Guns n'Rikki" (éclats de rire des présents). L'idée est lancée et les deux intéressés s'y rattachent. Rikki sollicite Brandon Gibbs, un jeune espoir de la chanson, également guitariste (c'est mieux), qui semble avoir biberonné au Glam-rock Californien. Officiant alors dans Cheap Trills (3), après avoir avorté une carrière solo qui ne parvennait pas à décoller (après la mise en sommeil du combo fraternel, The Gibbs Brothers Band, qu'il avait lancé dès ses quatorze ans), Gibbs n'a pas dû hésiter bien longtemps avant de rejoindre une formation à l'affiche prometteuse.

Gibbs entraîne à sa suite Eric Brittingham (alors également dans Cheap Trills), l'ancien bassiste de Cinderella, qui connaît déjà bien Rikki pour l'avoir côtoyé lors d'une tournée avec Poison où il remplaça Boddy Dall malade.


     Avec les noms de Tracii Guns, Rikki Rockett et Eric Brittingham  ce Devil City Angels peut légitimement prétendre au statut de "supergroup" (en français : super-groupe. Merci Sonia). Un attribut qui n'est toutefois pas un gage de qualité. L'histoire de la musique populaire l'ayant malheureusement prouvé depuis des lustres. Et ce n'est pas la multitude de ces soit-disant "supergroup" actuels qui prouverait, hélas, le contraire. (Pour ma part, les formations récentes du genre sont majoritairement décevantes).
Cependant, pas celle-ci. Ouaip. Et cela fait quelques temps que ce disque revient ponctuellement squatter le mange-CD. Et pourtant je n'ai jamais été particulièrement porté sur la scène Glam-rock Californienne des 80's. Rien que de voir leurs chetrons permanentées et leurs poses "aguicheuses" pour midinettes... Crénom ! Soyez vous-même, bon sang ! Tout l'monde ne peut pas être un David Lee Roth ou un Steven Tyler ! Et pourtant, malgré tout, certains avaient tout de même composé de la bonne 'sique. Fallait juste ne pas regarder la pochette... Mais bon, tout ça c'est du passé.


   Et ce Devil City Angels ? Est-ce un nouveau "revival" nostalgique de cette époque ? Oui et non.
Oui, parce que forcément, de temps à autres, resurgit le fantôme de ces années, et non car cela ne sent jamais le renfermé. Jamais. Et puis, point important, il n'y a aucune séquence pour flatter l'égo de qui que se soit. Et donc, point de soli inutiles et stériles, de gueulantes intempestives, de roulements de tambours intempestifs en mode "avalanche de la mort". C'est concis avec dix chansons et aucun remplissage, rien à jeter. Rien de honteux, de déplacé, ou encore de compromis à l'industrie musicale. Quoique dans ce dernier cas, il est possible que la ritournelle Pop naïve qu'est "All I Need" en soit (où l'on imaginerait bien quelques gamins à l'air ébahis, sauter de part et d'autres - séquence au ralenti - avec de larges sourires niais et de grand yeux écarquillés et vides - des drogués ? -  dans un monde pastel. La jeunesse de la classe moyenne américaine bien propette s'égayant sur la route menant au bal de fin d'année). Une pièce que ne refuserait pas les 1D (encore faudrait-il qu'on leur donne le choix). C'est l'exception ; peut-être un compromis ou une porte de sortie pour sortir un single commercial en cas d'absence totale de succès. Mais qu'importe, ça passe quand même. Et c'est la préférée de Sonia, alors...

     En tout cas le disque démarre fort avec un "Numb" offensif qui s'apparenterait bien avec le Glam-rock brutal d'un Skid Row ou d'un W.A.S.P. (pour rester dans les références de l'époque). Avec probablement un peu plus de classe que ces derniers grâce notamment au chanteur qui n'a aucunement besoin de vociférer ou de se perdre avec des cris d’orfraies. On remarque vite les capacités de Brandon Gibbs qui n'a rien d'un hurleur et qui sait placer sa voix, apportant une certaine mélodie aux chansons. Son timbre et ses intonations seraient à la croisée d'un Walt Lafty (Silvertide) et de Michael Lee Smith (Starz).
"All My People", déjà disponible sur le net de puis quelques mois, marque, surtout dans la seconde partie, l'influence évidente qu’exerce Aerosmith. Il y a même un mouvement qui ne peut être qu'un hommage tant la ressemblance est flagrante. Même le premier tir pourrait bien être un enfant du "Young Lust" des Bostoniens (disque "Pump"). A mon sens, le disque prend vraiment son envol avec "Boneyard" qui parvient à allier riff entraînant, refrain accrocheur et basse groovy. La rencontre réussie du Glam-rock et d'un Big-Rock sobre. On y retrouve la verve et l'impact du regretté Silvertide.
"I'm Living" c'est Bo Diddley jouant la rythmique pour Aerosmith, The Darkness, ou Warrant.
    Avec ce Heavy-rock lyrique qu'est "No Angels", bien lustré et équilibré, aux rouages parfaitement lubrifiés, on pense immédiatement au groupe canadien Starz. Et du meilleur cru. Il pourrait en être de même pour le très mélodique "Goodbye Forever", coincé entre la ballade appuyée et une Pop-rock road-song, aux harmonies vocales entêtantes propre à ce combo oublié, voire de Y & T. Une très belle pièce portée à bout de bras par la voix touchante de Gibbs.
 

   Sur "Ride with Me" c'est Rikki qui semble vouloir démontrer que ses patterns rigides de ses débuts sont d'un passé définitivement révolus. Cette bonne bouille tape comme un sourd sur tous ses fûts en leur imposant une boucle d'un groove trébuchant sur du Hard-Rock à la Thunder.
Après "All I Need", les DCA déboulent avec une pièce foncièrement Heavy, lâchant les watts comme pour s'excuser, ou faire oublier la sucrerie précédente. Rikki se prend pour Bun E. Carlos, et Gibbs ose forcer sur ses cordes vocales ; plus une harangue scandée qu'un chant. Cheap-Trick n'est guère loin sur ce  "Back to the Drive", ou plus précisément Suzi Quatro (icône féminine du Glam-rock dans les 70's) car il s'agit bien d'une de ses chansons (4). Choix un peu étonnant car rares ont été les reprises d'artistes féminines, bien que bien pourvu en matériel d'excellence. La misogynie d'une majorité de rockers craignant de s'identifier, ou d'être identifié, à un aspect féminin. (Douteraient-ils de leur réelle virilité pour être ainsi si réticent ?).
Et, pour le final, avec "Bad Decisions", ça sent le Ratt.

     Le bon point pour ces zozos, c'est qu'à aucun moment on nous sert un réchauffé de Poison, L.A. Guns, ou Cinderella. Bien que quelques soupçons de réminiscences peuvent logiquement survenir (logique), Devil City Angels est parvenu, sans nier ses origines donc, à se construire une personnalité. Certes pas de surprises mais indéniablement du bon Heavy-rock, une espèce de Glam-rock qui s'acoquine avec du Sleaze en smoking. C'est qu'au contraire de certains qui ont peut-être mis la charrue avant les bœufs (probablement par manque d'humilité), ce collectif s'est forgé et consolidé sur la scène, éprouvant par la même occasion ses nouvelles compositions, avant de rentrer en studio.


     Quelques temps après l'enregistrement du disque Brittingham plie bagages et laisse la place à Rudy Sarzo. Probablement un des bassistes américains de Hard-Rock au curriculum vitae le plus chargé de la côte ouest, voire des USA. Depuis ses débuts au sein de Quiet Riot, il ne s'est jamais arrêté. Son sérieux, sa constance, sa présence sur scène lui ont permis de jouer avec des groupes et artistes réputés. Ainsi, il a enregistré avec Ozzy Osbourne, Quiet Riot, Whitesnake, Manic Eden (avec Adrian Vanderberg), Dio, Queensrÿche, et a tourné, en plus des groupes déjà nommés, avec Angel, Yngwie Malmsteen et  Blue Öyster Cult. Le cubain a fêté ses 65 ans le 18 novembre dernier. Si c'est mister Sarzo qui est présenté sur les photos du CD, néanmoins c'est bien  Brittingham qui joue toutes les basses de l'album.


P.S. : Mention spéciale pour le responsable de l'artwork : hé coco ! Je veux bien que les vinyles aient actuellement la côte, mais le support principale (après, hélas, le téléchargement) reste le CD. Alors la prochaine fois, évites les caractères liliputiens ! Les titres des chansons au recto sont moins visibles que l'adresse du label ! Tout juste s'il ne faudrait pas sortir la loupe !Tu ne vérifies pas ton boulot ? A l'intérieur, les photos de chaque membres du groupe accaparent chacune une page, ce qui n'a pas grand intérêt. Tant qu'à faire, pour étoffer, les paroles de chansons auraient été plus intéressant (même si l'on n'a pas affaire à des poèmes). Et la couleur de certains caractères intérieurs se confondrait presque avec le fond. Gros    "censuré     !!


(1) Aujourd'hui, on peut lire que c'est suite à ses problèmes d'addictions aux drogues et à l'alcool qu'il a été mis à l'écart. Cependant, lors des interviews de l'époque, les membres de Poison parlaient bien d'un déficit technique empêchant le groupe d'évoluer.
(2) "Native Tongue" n'a pas eu un succès à la hauteur de ses qualités. Mais bon, on dit que le disque ne plut pas aux fans de la première heure... Bon, d'accord... les ventes n'ont pas égalisé celles de "Flesh & Blood", mais tout de même disque de platine au Canada et Or aux USA en 1993 ; cela en plein succès Grunge. D'ailleurs, depuis, ils n'ont guère pu faire mieux. Ils vivotent même. On comprend qu'il était difficile d'avouer que Kotzen faisait de l'ombre, et... que, surtout, il avait eu une aventure avec la fiancée de... Rikki. (instant people). 
(3) autre formation à l'affiche prometteuse avec Eric Brittingham (Cinderella), Jeff LaBar (ex-White-Lion) et Troy Patrick Farrell (White Lion, Gilby clarke, Lost Angels).
(4) De l'album du même nom sorti en 2006 et marquant le retour de Quatro sur scène. C'est une composition du producteur et compositeur Mike Chapman qui travailla beaucoup pour elle dans les 70's. Sur ce disque, avec la reprise d'un titre de Neil Young, c'est la seule chanson à laquelle elle ne participe pas à l'écriture.




15 commentaires:

  1. apparemment un super groupe à tous les sens du terme qu'il serait bon de juger sur scène aussi s'ils daignent visiter nos contrées et s'ils s'inspirent de leurs concurrents directs : les DEAD DAISIES. En effet, ces derniers pour les avoir vus sur scène au Divan du Monde dernièrement sont bien un super groupe, 2 très bons albums à l'appui.

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    1. Yo Rockfour (un rapport avec Rockford ? Un clin d'oeil à Cheap-Trick ?).
      Pour les concerts en France, il est probable que les américains de tout poils, pas le moins du monde paranos, ne soient pas chaud pour venir poser leur 'tiags (ou leurs tongues, suivant la saison) sur le sol français pendant quelques temps.

      Quant aux Dead Daisies, ils me semblent un poil meilleur, bien que le départ Jon Stevens soit, à mon sens, bien regrettable.
      Le Deblocnot' a consacré deux articles sur le quintet :
      http://ledeblocnot.blogspot.fr/2015/02/the-dead-daisies-9082013-us-reedition.html
      http://ledeblocnot.blogspot.fr/2015/06/the-dead-daisies-revolucion-juin-2015.html

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  2. je reviens sur ton intro, je comptais également utiliser un jour ces phrases qui sont celles du père Hervé Benoit (depuis relevé de ses fonctions) et de Daech . c'est sur que de telles conneries ont de quoi faire bondir les amateurs de rock que nous sommes, au moins j'ai appris que j'étais un idolâtre et un pervers....

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    1. Ouais ! Et moi je suis un dépravé diabolique suppôt de Satan !!!

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    2. Gagné Rockin'. Ce "père" (déjà là, ça me contrarie un peu parce que, finalement, "père" est un terme sacré que l'on détourne... non ?) a de quoi faire sortir de ses gonds les plus calmes, et parallèlement servir la cause de "dash".
      Il y a aussi un prédicateur américain qui a fait un long speech relatif aux tragiques événements, où il clamait que la France était un pays de perdition et que c'était en toute logique qu'elle avait attiré à elle ce genre d'atrocité. (??) Comme un châtiment ? On dirait bien que les personnes souhaitant revenir à une période d'obscurantisme, soient plus nombreuses que ce que l'on pourrait croire.

      On nous dit d'ailleurs que les romans dystopiques n'ont jamais été aussi proches de la réalité.

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    3. "un idolâtre et un pervers..". Mouais... les prêtes jugés pour pédophilie n'en sont pas... Ils avaient probablement écouté du Hard-rock. Ce n'était pas leur faute.

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  3. C'est bien faiblard tout ça mon cher Bruno. Enfin je trouve... Et puis je ne suis pas du tout certain que des noms tels que celui de Rikki Rocket soit des plus porteurs de nos jours pour espérer vendre encore de la musique. Si j'étais méchant, je dirai qu'on est là dans le zéro évolution. Ce qui sied finalement parfaitement a toute cette bande de merde infâme évoquée au tout début.

    Quel voyage dans le temps !

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    1. Par chez nous certes, mais aux USA les membres Poison gardent tout de même une bonne côte. D'ailleurs, c'est l'élément vendeur du groupe, avec Rudy Sarzo.
      En tout cas, à mon sens, parmi les "super-groupes" récents, c'est celui qui me paraît le plus intéressant, après Dead Daisies. Du moins le plus sympa à écouter.
      Les KXM, Moonkings et Winery Dogs, en dépit d'un bagage technique supérieur, m'ont passablement déçus. (j'vais p't-être faire une courte chro - histoire de recueillir des commentaires haineux - sur les deux premiers).

      En tout cas, ce Devil City Angels me paraît plus robuste que le dernier Thunder, "Wonder Days". ....

      Ha ! Sinon oui, il y a Flying Colors qui est largement au-dessus. C'est du lourd. Et aussi Black Star Riders, c'est pas mal ça aussi.

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  4. Ça en fait des choses a écouter mine de rien ! Il faudra que je me penche sur ces Flying Colors a l'occasion.

    Comme toi, KXM m'a passablement ennuyé également. Ray Luzier (batteur chez Korn) en mettant de partout.

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    1. Voilà. Malheureusement, le problème vient de Luzier. Cela pu être un bon disque mais Luzier est trop rigide et linéaire (du moins c'est l"impression qu'il donne).
      En discutant avec le peu de personne qui l'ont écouté, c'est un avis général. Lynch et Pinncik faisant bien plus que leur "part de boulot".

      Flying Colors c'est un peu du Porcupine Tree bien plus enjoué et plus accessible. Plus mélodieux ?

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  5. Le détail qui tue: la bannière Bud Light sur la dernière photo, Ou comment se ruiner une réputation. Le responsable de l'artwork (kézaco?) ET le manager sont à virer.

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    1. Ho ? Je n'y avais pas prêté attention; C'est typiquement américain : une marque sponsorise un événement, une manifestation quelconque, et en contre-partie il faut que son logo apparaisse (et bien visible, aux plus d'endroits possibles). Cela fait longtemps que Budweiser pratique ce genre de campagne publicitaire (on l'avait reproché à Clapton). C'est envahissant, mais si au moins cela permet de rendre possible des concerts et autres festivals.
      C'est maintenant aussi pratiqué en Europe, même à petite échelle (mais... toujours des marques américaines)
      (C'est aussi mieux Bud que Durex... bon, mais là, je m'égare)

      Bô ? Mais pourquoé il faudrait virer le manager ? Le pôvre ?

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  6. Ma remarque concernait non le terme Bud, mail le terme light....Un groupe de hard sponsorisé par une bière de taf.....Ce n'est pas sérieux. A quand Poison sponsorisé par la Boldoflorine, Metallica par La Jouvence de l'abbé Soury? Quelle triste époque.

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    1. ça c'est d'la culture. On peut pas lutter. J'ai dû pratiquer d'intenses recherches sur le net pour trouver de quoi il s'agissait. L'Abbé Soury m'évoquait bien quelque chose, mais la Boldoflorine... Haaa ça non jamais. Et ça m'a bien fait marrer.
      Maintenant, personnellement, le 1er Poison que tout le monde me vantait à l'époque de sa sortie, m'avait déjà bien - justement - fait ch... Et sans Boldo !

      (en attendant, j'vais p't-être changer la photo)

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