Il fallait s'en douter, avec ces indices qui révélaient une santé déficiente, un être épuisé. Notamment avec des concerts en demi-teinte où il peinait pour assurer jusqu'au bout et ses difficultés à assurer les interviews, pourtant réduites à une dizaine de questions. Pourtant, la sortie imminente d'un nouvel opus faisait espérer un état passager, et donc que Johnny Winter, même s'il n'aurait plus jamais l'étoffe de la « tornade blanche », pouvait encore faire partie du paysage musical Blues et Rock de qualité.
Johnny
Dawson Winter nous a quitté le 16 juillet 2014, presque dans
l'indifférence. Les médias – à l'exception de
quelques trop rares résistants - n'ayant plus d'yeux que pour
les poseurs, les affairistes, et les marionnettes d'une industrie
« musicale » tentaculaire, ne sont guère
intéressés par un forçat du Blues, même
s'il avait rempli des stades entiers dans les années 70.
Pourtant, les témoignages et hommages de musiciens de tout horizon ont pullulé (on parle bien de musiciens), ce qui a accrédité l'importance de l'impact qu'a eu Johnny Winter sur la musique. Il a laissé une trace profonde et indélébile. Certains ont même essayé de reprendre le flambeau (comme Eric Sardinas, Jay Gordon, Steve Johnson).
Toutefois, Johnny Winter ne s'est jamais vu comme un novateur. Lui, ce qui l'intéressait avant tout, c'était de jouer la musique qui le faisait vibrer : le Blues. Dans sa forme la plus pure à celle nimbée de quelques effluves de psychédélisme relevé de racines Country, et à celle fortement auréolée de Rock. À ce titre d'ailleurs, il restera l'un des maçons du Blues-rock.
Cela,
il le faisait en souhaitant principalement rendre hommage à la
musique des musiciens de Blues qui l'avaient inspiré (de Muddy
Waters à Freddie King), tel un sacerdoce. Ce qui ne l'a pas
empêché d'y apporter sa patte, son style, son feeling.
Toujours dans le respect. Ce
que finalement, font – et ont fait – une pléthore de
musiciens, mais dont seuls ceux qui avaient de la personnalité
et un réel talent ont pu s'extirper de la masse (ou su, pour
les petits malins qui ont su jouer d'artifices).
Johnny lui, n'eut jamais besoin d'être autre chose que lui-même
pour séduire les foules. Même si, un moment, il força
un peu le trait, emporté par l'air du temps, aidé en
cela par quelques substances illicites (qui finiront par le ronger,
lui ôtant toute énergie) et poussé par son management.
Johnny fut même reconnu par des icônes des « douze
mesures » tels que B.B. King, Buddy Guy et Muddy Waters
comme un Bluesman. Pratiquement comme l'un des leurs. D'ailleurs
Johnny, lui, s'était toujours senti proche de ces musiciens
noirs : « Eux
et moi avions un problème parce que la couleur de notre peau
était différente ».
Toutefois,
ce fut aussi son physique singulier qui lui permit d'attirer
l'attention. A l'époque, point de clip
vidéo ou de séquences filmées relayées
par internet pour se faire connaître hors des frontières
; c'était par les oreilles, à l'écoute studieuse
de galettes grésillantes de vinyles que l'on devait se forger
une opinion sur la qualité (de la musique) d'un musicien (1)
Et
malgré tout, Johnny était resté humble –
certains, qui l'avaient côtoyé, l'avaient même
qualifié de « gentleman » -, n'hésitant
pas à se mettre en retrait, freinant ses (h)ardeurs lorsqu'il
accompagnait ses pairs, bien moins portés sur les excès
et les dérapages dues au tempérament fougueux du Rock.
Humilité encore lorsqu'il répond à la question
« Quel souvenir voudrait-il que l'on garde de lui ? »
: "Celui d'un bon joueur de Blues". Tout simplement. (biographie
« Raisin' Cain »)
Il convient d'ailleurs de rappeler qu'il ne s'était jamais fourvoyer en tentant d'édulcorer sa musique, ou en tentant d’appâter les radios avec de l' "easy listening".
Il convient d'ailleurs de rappeler qu'il ne s'était jamais fourvoyer en tentant d'édulcorer sa musique, ou en tentant d’appâter les radios avec de l' "easy listening".
Et
puis, finalement, en dépit d'un désir renouvelé
d'arpenter la scène pour prêcher la bonne parole du
Blues-rock, miné par les excès et les addictions
passés, que n'ont pas arrangé un traitement médical
inadapté (qu'il a arrêté suite à une
hospitalisation, après sa déplorable tournée de
2002), Johnny Winter finit par s'éteindre le 16 juillet 2014, seul,
dans sa chambre d'hôtel de Zurich. Des témoignages de sa
prestation de la veille, sa dernière, au festival de Blues de
Cahors, le décrivent comme un être fortement diminué,
ayant du mal à chanter et à garder l'équilibre.
Au même moment, on apprend que son dernier disque, initialement
prévue pour juillet, est prévue pour le 2 septembre
prochain. Évidemment, on parle de son meilleur opus depuis
longtemps... coup de marketing ? Probablement.
Comme pour Jimi Hendrix il y a 44 ans avec « Cry of Love », ce « Step Back » sort à titre posthume, mais là où Jimi rayonnait encore par un extraordinaire génie irradiant à travers de fabuleuses compositions sorties de son imaginaire, Winter, lui, se contente de reprises.
En
fait, ses derniers enregistrements de compositions personnelles
datent de 1992. Quatre bons titres que l'on retrouve sur l'excellent
« Hey, where's your brother ? » (plus deux autres
originaux du compositeur Jon Paris (2) ). Certes, l'amour sincère
et dévoué qu'il portait au Blues l'a toujours amené
à lui rendre hommage à travers ses covers, tout en
essayant de le pérenniser ; et ainsi, rares sont les opus où
il y a une majorité de titres personnels, Winter préférant
se reposer sur des compositeurs (internes ou externes à son
groupe du moment) et des reprises qu'il faisait siennes. D'ailleurs,
il était ardu pour un non-initié de distinguer les
originaux des reprises tant la touche personnelle de Winter avait une
emprise empirique et omnisciente.
Néanmoins,
finir sa carrière sur deux albums uniquement constitués
de reprises laissera à jamais le sentiment d'une source tarie
(3). Ainsi qu'un goût amer dans le sens où la plupart de
ses propres chansons sont d'une qualité indéniable,
certaines faisant même office de classiques et ayant fait
l'objet de reprises.
Comme
pour « Roots », on ressort la bonne recette des
invités prestigieux. Et c'est du lourd, avec notamment Billy
Gibbons qui n'offre ses services qu'en de très rares occasions
(4), Brian Setzer, Clapton, Bonamassa, Ben Harper, Joe Perry, Leslie
West, Dr John. De quoi éveiller la curiosité du
moindre chaland qui pourrait être de prime abord dubitatif
quant à l'écoute du dernier « Winter ».
Ça sent le plan marketing.
Dommage...
Pourtant, c'est indéniable : cet album est bon, et bien
meilleur que nombre de disques de covers, qui, malheureusement,
pullulent actuellement. Même si sa voix est
parfois à peine reconnaissable tant elle a perdu en force et
en rugosité, même si jeu y est moins fougueux et véloce
(ce qui était déjà le cas pour les deux
précédentes réalisations), « Step
Back » est un bon cru qui fait ronronner nos esgourdes de
contentement.
À
la différence du précédent, la production,
toujours du fidèle Paul Nelson, sonne plus mate et veloutée
à la fois, plus gras également, non sans une certaine
rugosité injectée par le son des guitares. Winter a
même ressorti ses Gibson Firebird, plus une Dean Zelinsky
Private Label (5) qui est plutôt réputée pour le
« graoûh ». On peut d'ailleurs légitimement soupçonner que c'est cette Dean, conçue spécialement à son attention, qui procure ce son rugueux et charnu à la fois, pas trop loin de celui qu'affectionne Billy Gibbons (sans le cambouis), que l'on entend sur une bonne partie des chorus du maître.
Dans l'ensemble, ce n'est pas trop loin en fait des productions « Point Blank », "Let me in" en tête. Finalement, et à bon escient, les invités n'ont pas une présence empirique, ils se contentent généralement d'apporter leur contribution pour un solo.
Dans l'ensemble, ce n'est pas trop loin en fait des productions « Point Blank », "Let me in" en tête. Finalement, et à bon escient, les invités n'ont pas une présence empirique, ils se contentent généralement d'apporter leur contribution pour un solo.
Entrée en matière un peu surprenante avec « Unchain My Heart », le titre de Bobby Chart popularisé par Joe Cocker, soutenue par la section de cuivres des Blues Brothers et un trio de choristes. Bien que l'on ne le reconnaisse pas forcément de suite, Johnny y chante parfaitement, avec un penchant Soul, délaissant le rocailleux pour le velours. Ouvrant alors une fenêtre vers la Soul, comme il l'avait déjà des années auparavant (sur « Saints & Sinners »).
On
ressort la fameuse slide pour un hommage à Elmore James avec
la scie « Can't Hold Out (Talk to Me Baby) » où
Ben Harper paraît bien timoré sur sa Lap Steel, à
côté des traits cinglants de Winter qui n'a pourtant
plus rien d'une tornade. Harper se lâche un peu plus pour le
chant.
Le
célébrissime Eric Clapton apporte respectueusement sa
contribution sur « Don't Want No Woman », en
cherchant plus à se fondre dans l'ensemble qu'à briller
particulièrement et individuellement. Un gentleman.
Pour
le superbe « Killing Floor » c'est alors Paul Nelson qui est placé en vedette, soutenu par l'harmonica de Frank "Kingbee" Latorre qui joue, avec un son plus propre, dans la lignée de Chester Burnett .
Sur
« Who Do You Love » on a le plaisir de
retrouver la slide omnipotente et rugueuse de Johnny qui semble ici
avoir retrouvé une belle vitalité (sans partir dans des
fabuleux dérapages contrôlés pour autant).
Infidélité
au Blues pur avec l'instrumental « Okie Dokie Stomp »,
le classique de Clarence « Gatemouth » Brown
d'où émergent quelques senteurs jazz des années
40. Brian Setzer vient épauler en jouant ici en fonds
rythmique (« rhythm fills »), derrière
Nelson.
Billy gibbons est un chaman de la guitare, un mage de la gratte saturée. Ses trop rares interventions pour autrui, sont toujours un ravissement. Les deux Texans, amis de longue date, se retrouvent sur un titre de Jimmy Reed, une influence commune. Un Blues en mid-tempo à ras-de-terre, au rythme écrasé par un soleil de plomb, qui sied on ne peut mieux au répertoire des barbus texans ; le Révérend y est comme un poisson dans l'eau. Est-ce du mimétisme ou l'influence de la forte aura de Gibbons ? Mais Winter prend des intonations et des inflexions propres à Billy Gibbons. Plus que jamais, il semble ici y avoir une réelle osmose entre ces deux icônes du Blues-rock. Une pièce de choix.
Billy gibbons est un chaman de la guitare, un mage de la gratte saturée. Ses trop rares interventions pour autrui, sont toujours un ravissement. Les deux Texans, amis de longue date, se retrouvent sur un titre de Jimmy Reed, une influence commune. Un Blues en mid-tempo à ras-de-terre, au rythme écrasé par un soleil de plomb, qui sied on ne peut mieux au répertoire des barbus texans ; le Révérend y est comme un poisson dans l'eau. Est-ce du mimétisme ou l'influence de la forte aura de Gibbons ? Mais Winter prend des intonations et des inflexions propres à Billy Gibbons. Plus que jamais, il semble ici y avoir une réelle osmose entre ces deux icônes du Blues-rock. Une pièce de choix.
Gros
moment aussi avec « Sweet Sixteen » où
Winter déroule de superbes soli tout en feeling, et où
on le sent forcer sur ses cordes vocales, désormais bien
usées, en tentant de retrouver, autant que possible, les
éclats de voix de B.B. King. Joe Bonamassa, lui, aurait gagné
à être moins impulsif (il paraît jouer sous
l'influence d'une sur-dose de caféine).
Retour
au Country-Blues, avec « Death Letter » de Son
House, qui peine à retrouver l'éclat de ceux de "Third Degree".
Encore
une chanson de l'incontournable Willie Dixon avec « My
Babe » où le controversé Jason Ricci (6)
prend - avec honneur - la place de Little Walter. Là encore,
Winter, entraîné par ce rythme enjoué, prend
moins soin de sa voix.
De
nouveau, un vieil ami avec Leslie West sur l'entraînant « Long
Tall Sally » qui, pour le coup, est bien moins pesant qu'à
son habitude. À l'écoute de la prestation vocale, on
pourrait croire qu'à la fin de ce vieux succès de
Little Richards, l'albinos s'était cassé la voix pour
quelques jours.
Par
contre, étonnement, Joe Perry est un peu transparent sur
« Mojo Hand ». Il faut dire aussi que Winter y
fait une prestation magistrale, avec des chorus saturés de
fuzz granuleuse, dans la veine de Billy Gibbons.
Final
avec Dr John, avec qui il avait déjà fait un concert
entier – enregistré par la télévision -, sur
« Blue Monday » dans un style que chérit
le Docteur Rebennack.
Finalement, oui, en dépit de l'absence de compositions originales et d'un Johnny Winter diminué (bien que semblant tout de même nettement plus en forme que sur ses deux précédents opus), il faut considérer ce « Step Back » comme un très bon album. Peut-être même le meilleur qu'il ait réalisé depuis « Hey, where's your brother ?».
« Step
Back », dès sa sortie, a gravi la première
place de la catégorie « Top Blues Albums » du Billboard.
Mais
est-ce vraiment un pur album de Johnny Winter, ou ne serait pas
plutôt une collaboration de Johnny Winter et de Paul Nelson
tant ce dernier semble présent pour soutenir son protégé
?
(1) Une
évidence, mais pas nécessairement pour les plus jeunes
qui restent rivés à leur écran pour « écouter »
leur musique.
(2).
Compositeur, guitariste, bassiste, harmoniciste, (batteur à
ses débuts) il accompagna parfois Johnny Winter durant les
années 80 et 90. On le retrouve comme musicien sur les albums
« Raisin' Cain », « Serious
Business » et « Winter of '88 ». À
ne pas confondre avec Jeff Paris versé dans le Hard-FM cossu
et burné.
(3) En fait,
il y avait le projet de sortir quatre disques de reprises dans la
même optique que « Roots ». Pour le
plaisir de Winter qui renouait avec son passé et ses premiers
amours, mais aussi pour une certaine facilité ; peut-être
pour le ménager.
(4) Jusqu'à
présent pour John Mayall et Gov't Mule.
(5) Dean, fan
de la musique de Johnny, lui a conçu un modèle
spécifique après lui avoir proposé plusieurs
modèles. La table de cette pièce unique est totalement sculptée, incorporant en toutes lettres le nom de "Johnny Winter".
(6) Parce
qu'il n'a pas sa langue dans sa poche, parce qu'il a fait de la taule
à cause de sa dépendance à la drogue, parce
qu'il aime aussi le punk et parce qu'il a fait son coming-out et
qu'il en parle parfois à ses concerts. Et qu'il reproche à
la communauté gay de s'afficher avec de la musique
synthétique. Mais cela n'empêche pas d'être
considéré par de nombreux musiciens et médias
comme un des meilleurs harmonicistes actuels.
Un clip simple, sobre au possible, énumérant quelques citations de divers musiciens (parmi les plus grands), de divers horizons, prouvant l'impact qu'a eu feu-Johnny Winter sur l'univers de la musique Rock au sens large.
Autres articles / Johnny Winter :
- Johnny Winter 1944 - 2014 : R.I.P.
- "Roots" (2011)
- "Live at Fillmore East 10/3/70"
Eh ben tu vois Bruno, je ne suis pas tout à fait d'accord... Même si on aurait tous aimé davantage de presse, j'ai trouvé que les médias "généralistes" avaient pas mal couvert la mort de Johnny Winter. (je cause pas de la presse dite spécialisée, bien que les magazines mensuels type Rolling Stone, ont fait leur petite page d'hommage). J'en ai même été surpris, surtout après le silence pesant suite au décès de JJ Cale. Est-ce le fait qu'il soit mort après un dernier concert en France ?
RépondreSupprimerHa ? Vraiment ? Parce que, sincèrement, pour ma part, je n'ai rien vu, à part oui sur Rolling Stone.
SupprimerParce que chez toi, avec les montagnes, les ondes radios ne passent pas... Mais bon, je t'accorde que ce n'était pas le premier titre développé...
SupprimerRooôôoo... je l'attendais un peu celle-là (du moins un truc du genre)
SupprimerEn parlant d'hommage, Attenborough, 'tain Frenchy dans La Canonnière du Yang-Tsé...non, Lucio??...
RépondreSupprimerAprès tu fais comme tu veux...
Juan, j'y ai pensé, une petite brève aurait été la bien venue... mais en regardant sa filmo (comme réalisateur) je me suis dit qu'à part de gros succès commerciaux ("Gandhi") y'avait pas grand chose à se mettre sous la dent... J'ai revu son "Chaplin" à la télé, que j'ai trouvé désespéramment plat... Je me souviens de lui dans "la grande évasion" avec le coup de l'aiguille qu'il feint de voir par terre, alors qu'il est devient aveugle. Culte !
RépondreSupprimerIl est bien là dans la scène mais c'est Donald Pleasence qui devient aveugle voulant berné James Garner. Attenborough c'est le grand X . Culte en effet!
SupprimerOh pinaize, t'as raison, je me flagelle...
SupprimerLa mort de Johnny m'a énormément affecté j'ai perdu comme un être cher , cet homme m'a donné l'envie de jouer et chanter le blues ,toute sa vie a été consacré au blues ,aujourd'hui je suis triste mais je slide toujours merci mon pére spirituel .
RépondreSupprimermerci de ton passage Daniel ; oui nous ne sommes pas prés d'oublier Johnny Winter, sans doute un des musiciens qui a le plus compté pour toute une génération, le chainon manquant entre le blues et le rock
SupprimerPas un fan de l'albinos dans un premier temps ( lointain ) et puis, un jour ( ancien ), je me décide de me fendre d'un de ses albums, un live.
RépondreSupprimerPutain de lapin ! je me suis pris une claque sonore.
On a parlé de sa disparition sur RTL, 2 secondes. Mais au mois, les boutonneux ont dû taper sur Wikipédia pour savoir si c'était un joueur de foot ou un sérial killer.
Je devais avoir... 13 ou 14 ans, quand un pote m'a fait écouter le "Captured live" (immédiatement repiqué sur cassette TDK (ça tenait tout juste sur une face de 90 mn !!!) et notamment sa version de "Highway 61 revisited" qui débutait la face 2, qui m'avait tuée sur place ! Ouais, la claque ! Une tornade ! Une furie ! Le crescendo final est ahurissant. J'en chiale de bonheur encore aujourd'hui !!!
Supprimerpour apporter de l'eau au moulin de Luc, il y a même eu des papiers dans la presse régionale chez moi, Ouest France et le Télégramme qui ne sont pas spécialement branchés rock...
RépondreSupprimerA lire dans le dernier numéro de Soul bag une ultime interview de Johnny qui pensait deja au prochain album où il comptait en guest sur BB King et Buddy Guy, hélas cela ne verra jamais le jour; il dit aussi que ce dont il est le plus fier c'est de son travail avec Muddy Waters, son idole.