jeudi 28 août 2014

MARILLION "REAL TO REEL" (1984) par Pat Slade


Dans la série «Les Belles Galettes de Tonton Pat» 






Il est Frais Mon Poisson !




A une époque où le rock progressif commençait à s’essouffler, un groupe ne lâchait pas les commandes du genre et allait même créer le rock néo-progressif... Ce groupe s’appelle Marillion. Seulement deux albums à son actif, mais pas n’importe lesquels. Le premier «Script For a Jester’s Tear»  sort en mars 1983. Marillion s’était déjà fait connaitre avec un simple qui contenait «Market Square Héroes» en octobre 1982. Même si les médias ne seront pas tendres avec ce premier album (Peut être à cause du titre « Garden Party» qui est une satyre des gardens party de la reine ?), ils acquièrent un public, l’album ce classera à la 7ème place et restera classé pendant 31 semaines. Marillion c’est Fish (William Dereck Dick) le chanteur géant Ecossais, Steve Rothery guitariste, Peter Trewavas bassiste, Ian Mosley batteur et Mark Kelly au clavier.


Après la «Chasse» aux batteurs et l’arrivé de Ian Mosley,  «Fugazi» sort en mars 1984. Même si l’album rencontre plus de succès que son prédécesseur, il reste l’album le moins vendu période Fish après «Clutching at Straws»

Mais d’où viens le nom de Marillion ? Le premier nom du groupe était Silmarillion tiré d’une œuvre de J.R.R Tolkien, et pour plus de facilité, ils ont simplement raccourci le nom.

Le groupe a toujours un succès limité mais sa notoriété va exploser à la sortie de l’album Live «Real to Reel». Le premier live enregistré au Canada et en Angleterre. 52 minutes et 7 titres pour pouvoir apprécier la performance live des 5 lascars. Des titres à rallonge un peu comme Genesis à leurs débuts. «Assassing» après une très longue intro (2'08"), Fish, qui se considère comme l’assassin, parle par métaphores, il parle de l’assassinat de caractère et du combat verbal. « Incubus» : la peinture d’un homme paranoïaque craignant à chaque instant d’être trompé. «Cinderella Search» : Un homme qui cherche sa Cendrillon dans les vapeurs d’alcool, avec un final musical sur les chapeaux de roues. «Forgotten Sons» un titre sur la guerre en Irlande du Nord avec encore un final grandiose. « Garden Party» le morceau le plus controversé, une critique sur  les gardens party de la reine d’Angleterre qui sera très mal vu par la noblesse qui trouvait le titre provocateur. Fish enchaine en présentant les musiciens qui feront leurs petits solos perso pour ensuite enchainer sur leur tube «Market Square Heroes», l’histoire d’un leader face à la monté du chômage, un rock énergique et dynamique pour finir un concert.

Quelques années plus tard, le 14 décembre 1987 exactement, j’aurais la chance de voir Marillion version Fish en live au POPB. Il reste à ce jour, un des plus beaux concerts scéniques que j’ai pu voir. Depuis le départ de leur charismatique chanteur de 1m95, j’ai lâché prise, Steve Hogarth le remplaçant ? J’ai gouté, Non merci !




1 commentaire:

  1. Le charisme de Fish étant ce qu'il était, Marillion ne serait plus jamais le même groupe après son départ, c'est certain. Marillion Mark II aura tout de même publié quelques beaux disques, même si, tout comme toi, je n'ai jamais été réellement transporté par la voix de Steve Hogart.

    Étonnement, alors que je possède tous les disques et singles de l'ère Fish, il m'a toujours manqué ce Live. Je ne sais même pas pourquoi !

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