mercredi 2 octobre 2013

BLACK STAR RIDERS "All Hell Breaks Loose" (2013), by Bruno



     Scott Gorham, après s'être refait une santé dans sa Californie natale, ne résistât guère longtemps avant que l'envie d'arpenter à nouveau les planches d'une scène ne le titille à nouveau. Il se définit d'ailleurs lui-même comme un guerrier de la route, accro à la musique, à la scène et au public. Il se voit bien passer l'arme à gauche pendant une tournée – comme feu-son pote Gary Moore -.

- Vraiment ? Mais qui donc est ce Scott Gorham ?
- (c'est lui : en bas à gauche)
 

   - Scott Gorham ? C'est un des fameux guitaristes de Thin-Lizzy, en l'occurrence celui 
à la longue crinière (certainement une des plus longues du show-business de l'époque - maintenant réduite à une longueur arrivant à peine aux épaules-). Il intégrât le groupe de Phil Lynott en 1974, suite à la démission de l'ancien et alors unique guitariste qui ne supportât pas la pression d'une subite notoriété (à vrai dire, certainement exacerbés par des substances illicites). Une chance car le Californien émigra en Angleterre suite à l'invitation d'un ami pour rejoindre un groupe de clochards en Angleterre en qualité de second guitariste. Or, lorsqu'il arriva dans la perfide Albion, il se retrouva le bec dans l'eau, car finalement le groupe avait opté pour l'intégration d'un saxophoniste à la place d'un second guitariste. 
C'est donc à partir de cette année, avec l'album "Nightlife" (sur lequel Gary Moore avait commencé à travaillé), que le fameux groupe Irlandais de Heavy-Rock racé repris à son compte ce qui avait fait la richesse et l'originalité de Wishbone Ash, à savoir les Twins-guitars. Et Gorham en fut l'un des artisans. Ainsi de 1974 jusqu'à la dissolution du groupe, en 1983, Scott Gorham reste, avec Brian Downey, le fidèle lieutenant de Phil Lynott. 
     On a parfois plus focalisé sur Brian Robertson, Gary Moore évidemment, voire John Sykes, par charisme peut-être (bien que Scott n'en manque pas), ou peut-être parce que les autres étaient plus présents sur scène, occupant plus de place, ou à moins que tout simplement parce qu'ils avaient des comportements de petits crâneurs sur scène accaparant par leur gestuelle l'attention du public. Seul Snowy White était nettement plus effacé. Pourtant il est indéniable qu'au niveau des guitares, celui qui fait le lien entre « Night Life » (1974) et « Thunder and Lightning » (1983), c'est Scott Gorham. C'est lui le porteur de flambeau de tout ce qui a fait la richesse de ces "Twins Guitars".   

     En 1996, sous l'insistance de John Sykes (1), Thin-Lizzy se reforme vraiment (il y eu auparavant quelques reformations occasionnelles pour des concerts commémoratifs)
Sykes dût-il vraiment insister ou est-ce que Gorham n'a pu résister à l'opportunité de pouvoir ressusciter ces titres (dont certains portent sa signature), de ranimer leur étincelle, d'entretenir la flamme de ce flamboyant patrimoine musical ? 
Sachant que son groupe de Hard-Rock US mainstream aux penchants FM, 21 GUNS, ne parvient pas à émerger d'un relative anonymat, et que son public n'a pas la même densité et ferveur que celui de Thin Lizzy.
De plus, tout le monde est conscient qu'il a toujours une attente d'un public qui répondra présent favorablement (en dépit de l'immense gouffre qu'a laissé la disparition de Lynott). Pour ainsi dire, c'est un pari gagné d'avance.

     Dans ce nouveau Thin-Lizzy, amputé de son charismatique membre fondateur, l'élément essentiel, on retrouve le fidèle Brian Downey (seul membre d'origine), Darren Wharton (qui avait tenu les claviers à partir de « Renegade ») et Marco Mendoza (3) à la basse. Au chant, c'est Sykes qui s'y colle, et s'il est loin d'égaler Lynott, il s'en sort plutôt pas mal. Ce Thin-Lizzy ressuscité fait un carton au Japon. Un live, « One Night Only » sort en 2000, avec Tommy Alridge à la place de Downey. En dépit de quelques défauts, de l'absence quelques acteurs fondamentaux et du jeu de Sykes favorisant quelquefois l'esbroufe, l'album est assez bien accueilli.  Les inconsolables de la disparition du quintet sont nombreux et beaucoup se jette avidement dessus.
Gorham ne lâche pas pour autant 21 GUNS qui sort un troisième et dernier disque en 2002.
Après le départ de John Sykes, le Thin-Lizzy bis semble prendre un nouvel essor. Downey et Wharton reviennent (divergences avec le blond ?). Vivian Campbell (Savage Grace, Dio, Riverdogs, Def Leppard) est appelé en renfort et Ricky Warwick (2) est convié à prendre le micro. Un choix judicieux car la voix voilée de Warwick est relativement proche de celle de Lynott, avec néanmoins moins de profondeur, de sensibilité et de force.
Marc Mendoza garde sa place de bassiste, Damon Johnson (4) de guitariste et Jimmy De Grasso (5) remplace Brian Downey qui ne souhaite plus passer sa vie sur les routes, loin de sa famille. La machine est désormais lancée à plein régime, les concerts se succèdent et les enregistrements live se cumulent ; quatre en l'espace de deux ans ! Un peu poussé tout de même.
Et puis finalement, ce qui devait arriver, arriva. Sous la pression d'une forte demande, Scott Gorham souhaite retourner en studio et réaliser un album avec du matériel neuf. Toutefois, et on le comprend, il a un cas de conscience : enregistrer un nouvel album studio sous le patronyme de Thin-Lizzy sans Phil Lynott ne lui semble pas honnête. Gorham en fait d'abord part à Downey qui est d'accord ; puis l'ensemble du groupe approuve. Le Thin-Lizzy original, avec Phil Lynott, est sacré. (les exemples contraires d'autres formations ne manquent pas)


     Et qui dit matériel neuf, dit groupe neuf (même si les membres eux, dépassent tous allègrement la quarantaine, le plus « jeune » étant Warwick avec ses 47 ans seulement)
Ainsi, d'un commun accord, le collectif préfère se rebaptiser. C'est une part de risque, car évidemment surfer sur le nom mythique de Thin Lizzy aurait simplifié les choses, offrant une excellente publicité, un sésame ouvrant toutes les portes – notamment celles des labels et des distributeurs -. Dans un autre sens, c'est aussi se soumettre à la critique et la vindicative au cas où le résultat final ferait pâle figure en comparaison des opus du groupe original. Quoi qu'il en soit, la démarche est louable, d'autant plus que c'est une nouvelle aventure (même si l'on subodore légitimement que le répertoire de Lizzy ne sera pas oublié pour les shows à venir). Le CD est même dépourvu du sticker "ex-Thin Lizzy".

     Alors quid de ce Black Star Riders ? Et bien la filiation avec Thin-Lizzy est flagrante : on vogue sur des eaux proche des « Bad Reputation », « Chinatown » et « Thunder & Lightning ». Il n'y a là rien d'étonnant puisque Gorham a un passé de près de dix années qu'il ne peut renier, ni rejeter (au contraire), a participer à l'élaboration et a interpréter cette musique (sans compter les années propres à la re-formation). De plus, même si la grande majorité des compositions étaient de Lynott, Gorham est celui qui le plus apporté sa contribution. 
     Par contre, ce qui reste surprenant c'est que les compositeurs principaux se révèlent être Ricky Warwick et Damon Johnson. Il est possible que jouer pendant près de trois ans le répertoire de Lizzy a dû laisser des traces, du moins en ce qui concerne Warwick. Mais Johnson, lui, est une récente recrue. Maintenant, le binôme, consciemment ou non, a peut-être voulu coller, sinon au répertoire d'antan, à l'atmosphère du groupe de Dublin afin de satisfaire les attentes patron, Gorham. On pourrait pu dire que par ses origines irlandaises, Warwick est baigné de la musique de Thin Lizzy et plus ou moins aussi de musique traditionnelle, mais cela n'est même pas sûr ; du moins ce n'était pas transparent au sein de The Almighty.


     Gorham
lui-même a cru reconnaître un vieux titre de Lynott lorsque le binôme "Johnson - Warwick" lui fait écouter l'ébauche de « Bound for Glory » (on s'attendrait d'ailleurs presque à entendre surgir le refrain de « Boys are back in Town »). La filiation est également très forte sur « Valley of the Stones », avec son côté Soul/Rythmn'n'Blues et son refrain plein d'entrain, sur les guitares de "Kissin' the Ground" également, ainsi que sur "Hey Judas" dans son ensemble. Cela pour les plus marquants car évidemment l'ombre de la Fine Elisabeth plane sur la quasi intégralité du disque. Un fait forcé par la voix de Warwick qui a étonnement muée pour se fondre dans celle de Lynott (ce que ne renie pas le principal intéressé, arguant pour sa défense que plus de deux ans à interpréter ce répertoire a forcément eu des répercussions - et je rajouterai que son chant n'en est que meilleur aujourd'hui - ) et les nombreux plans de "twins guitars" bien calés dans la tradition. Loin d'avoir joué les pilleurs de tombe, en exploitant sans vergogne des bijoux dont ils auraient désassemblé les pierres précieuses pour reconstruire maladroitement des joyaux qui n'auraient plus l'éclat ni le charme d'antan, Warwick, Johnson & Gorham ont composé des chansons, simplement,  pouvant s'inscrire dans une forme de continuité. La facette Soul a disparu au profit du développement d'un côté plus sombre (autres temps...), voire désabusé (air du temps...), et pour se recentrer sur des compositions relativement percutantes.

     Si l'on se borne à comparer Black Star Riders avec Thin-Lizzy (l'original), on regrettera de ne pas retrouver, outre, on se répète, la voix de Lynott, mais aussi ses lignes mélodiques à la basse, ainsi que la souplesse, la vivacité et la pertinence de la batterie Brian Downey, DeGrasso, malgré son indéniable talent, se montrant quelques peu rigide. et manque d'audace. Il faut dire aussi que la production à mit l'accent sur les guitares et le chant, en conséquence il convient de monter le volume afin d'apprécier à sa juste valeur le jeu de Mendoza, qui est loin d'être un manchot.

     Si Black Star Riders n'invente rien, reste dans un domaine assez traditionnel, le résultat est tout de même appréciable. Le disque passent aisément le cap des multiples écoutes passent aisément le cap sans lassitude. Au contraire, à l'exception de deux titres moyens - "Someday Salvation" (qui donne la sensation du titre rapide parce qu'il en fallait un) et "Blues Ain't so Bad" (qui se traîne et s'empêtre dans une joute bluesy psyché), ce "All Hell Breaks Loose" se révèle de bonne compagnie, le genre de disque que l'on peut ressortir de temps à autre pour passer un bon moment. Avec des sommets tels que 
« Kingdom of the Lost » respire les vents froids chargés d'embruns battant les hautes herbes des plateaux d'Irlande et qui endurcissent le cœur des hommes. Un superbe titre, avec l'apport de quelques discrets instruments traditionnels irlandais, entre « Over the Hills and Far Away » de Gary Moore et "Black Rose". Ou encore le Heavy-boogie-feutré de "Hoodoo Voodoo", le bonus "Right to be Wrong", le titre le plus typé Hard-Rock avec son gros riff qui file sans crier gare un direct dans les cottes. Sans oublié les "Bound For Glory", "Kissin' the Ground", « Bloodshoot » (titre est agressif où Warwick paraît régurgité lorsqu'il lache "Bloodshoot") notamment pour leur refrain fédérateur et leur héritage Lizzyien utilisé à bon escient.
(cela fait pas mal de sommets, ça... presque une chaîne)

     Du Heavy-rock qui sait se montrer mordant sans être criard, pêchu sans être assourdissant, qui fait de la musique et non de la démonstration technique. Et peut-être bien que si Black Star Riders n'était pas né des cendres du "Thin-Lizzy Tribut Patented", on aurait crié au génie.

     Il existe aussi une version qui propose en bonus un DVD. Un complément absolument superflu : près d'une heure à se farcir les musiciens qui se racontent. Un "The Making Of..." pompeux au possible ; si encore les extraits où l'on voit les musiciens composer, enregistrer, chercher la note juste, n'étaient pas systématiquement coupés au bout de quelques secondes.

     C'est encore l'infatigable Kevin Shirley qui est derrière la console et, c'est fois-ci, il s'est bien gardé de quoi que se soit de superflu. C'est du Rock direct, brut, assez cru.

     "All Hell Breaks Loose" a été nominé pour la catégorie meilleur album de Classic-Rock (Roll of Honour) de l'année, par le magazine du même nom. 
La chanson "Bound for Glory" arrivera quatrième dans le classement du Top 50 "Songs of the Year 2013" du même magazine 

1. All Hell Breaks Loose  - 4:15
2. Bound for Glory  - 4:08
3. Kingdom of the Lost  - 4:43
4. Bloodshot 4:02
5. Kissin' the Ground  - 3:06
6. Hey Judas  - 4:11
7. Hoodoo Voodoo  - 4:15
8. Valley of the Stones  - 4:15
9. Someday Salvation  - 3:05
10. Before the War  - 3:39
11. Blues Ain't So Bad  - 6:15
12. Right to Be Wrong  - 3:35 (bonus)


Scott Gorham - lead guitar, vocals
Ricky Warwick - lead vocals
Damon Johnson - lead guitar, vocals
Marco Mendoza - bass guitar, vocals
Jimmy DeGrasso - drums

(1) John Sykes a débuté avec Tygers of Pan-Tang (groupe de la NWOBHM) avant de rejoindre Thin-Lizzy. Il intègre Whitesnake et participe à sa mise sur orbite via les hits, "Is this Love", "Give Me All Your Love", "Here I Go Again" et surtout "Still of the Night", soutenue par les radios et MTV (à l'époque où c'était une chaîne musicale...). L'album, éponyme, de 1987, se hisse en seconde place du Billboard américain. Certainement aveuglé par cet énorme succès, Sykes quitte le groupe de Coverdale pour fonder Blue Murder. Malgré un succès d'estime et l'appui de MTVE pour son premier clip, Blue Murder ne convaincra jamais vraiment. 

(2) Ricky Warwick est un irlandais qui est principalement connu pour avoir été le frontman du groupe écossais, The Almighty. Auparavant, il assurait la guitare rythmique pour New Model Army, mais n'enregistra rien avec eux. En 2006, il tient la guitare rythmique pour Circus Diablo où l'on retrouve Billy Duffy (The Cult).

(3) Pour Marco Mendoza les choses sérieuses ne débutent qu'en 1990, avec le disque de Bill Ward. John Sykes l'embauche pour son Blue Murder. Ensuite on le retrouve chez Ted Nugent, Whitsenake, Lynch Mob, Soul SirKus et même chez Dolores O'Riodan, la chanteuse des Cranberries.

(4) Damon Johnson est un guitariste et compositeur talentueux. Peu connu, l'homme a pourtant une riche carrière : Witness en 1988, Delta Rebels en 1989 (Heavy Southern-Rock un peu raide), présence sur le « Marching to Mars » de Sammy Hagar, reformation de Dawn Yankees (qui devait déboucher sur un 3ème opus), Slave to The System (formation regroupant 2 membres de Queensrÿche et 2 de Brother Cane pour une véritable osmose), Red Halo (AOR), Lead-guitar de John Waite (« The Hard Way » en 2004), guitariste et co-compositeur de « Dirty Diamonds » d'Alice Cooper, Whiskey Falls (Country rock). Plus à l'occasion quelques coup de mains comme pour « Just Feel Better » de Santana ou « I Won’t Go Away  » de Ted Nugent  . En 2011, il rejoint le nouveau Thin-Lizzy.

(5) Jimmy DeGrasso rentre dans la cour des grands en rejoignant Mama's Boys. Il reste avec Y & T de 1987 à 1990, puis en 1995, enregistre avec Suicidal Tendencies, Fiona, tourne avec White Lion (91-92), David Lee Roth, Alice Cooper. Il joue pour Megadeth de 1998 à 2007 et retrouve Alice Cooper pour le « Welcome 2 my Nightmare » en 2011. Avant de venir prendre la place de Downey, il était avec Dokken.








The Clip

En parlant de Thin-Lizzy  (quelques liens directs) :
"Johnny the Fox" (1977) par Philou
"Live and Dangerous" (1978)
Phil LYNOTT "Yellow Pearl" (2010) par Philou

9 commentaires:

  1. D'une main je lis ce post, d'une autre main je me paluche le poireau tellement que j'adore, et de la troisième main je passe commande de ce cd sur à ma zone, bin ouai j'ai vécu un laps de temps prés de Tchernobyl.

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  2. Sacré HR.T, ta prose est vraiment personnelle. C'est cru, spontané et interdit aux mineurs (même si les mineurs d'aujourd'hui... ).
    Haingue ??... Commeingue ?? J'suis vieux jeu ?
    Déjà 'suis pas vieux, même si les années s'accumulent. Ha... vieillesse ennemie.
    Et au fait, en parlant de Tchernobyl, on a tout de même eut de la chance que le nuage radioactif se soit arrêté aux frontières de la France... et qu'il ait fait demi-tour (???).

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  3. N'empêche que comme le thym, les poireaux sont peut-être devenus un brin radioactifs..... allez savoir...
    Hein, quoi Wolfi ? je suis complètement hors sujet ? Si tu le dis.....

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  4. Allez voir mon blog, descendez jusqu'au bout de la page d' accueil et la vous verrez mon chat de Tchernobyl

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  5. comme HRT (pour la commande, pas le poireau de Tchernobyl)
    le chat: pauvre bête il a l'air traumatisé le minou...

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    1. Les décibels que délivrent mes TANNOY lui font courber les oreilles je reconnais

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  6. Traumatisé ? Pas nécessairement. Le mien vient me rendre visite lorsque je squatte la Hi-Fi, et s'installe à mes côtés. Même les -rares - fois où je branche ma guitare.
    Les chats doivent être amateurs de Rock velu. Toutefois, pour être honnête, le minet rapplique également lorsque je passe de la musique Classique. Par contre, il décampe systématiquement dès qu'il entend des trucs d'ado, ou des trucs genre Rap ou R'haine'bi.

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  7. Big Bad Pete7/10/13 13:57

    C'est vrai, le Chevelu était souvent en retrait par rapport à Robbo et l'Immense Gary Moore (qui ne l'était pas ?)
    Mais il pouvait vraiment envoyer du bois, la preuve, là :
    http://youtu.be/225QCZKvz2M?t=3m5s
    Killer, non ?
    ;o)

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  8. Ha ! Et bien le revoilà le Big Bad. Enfin. C'est que l'on commençait à s’inquiéter. "Big is back in town"
    Et... Yeah ! Scott is a killer.
    Et puisque l'on parle de Moore et Gorham, voilà un bel extrait du concert à Dublin en hommage à Phil Lynott.
    http://www.youtube.com/watch?v=4QJl67JwktA
    Un très bon live, avec du bon matériel, malheureusement un peu court. Conseillé.
    On y voit Gorham avec une Stratocaster ; guitare qu'il a délaissée depuis, jugeant qu'elles ne lui convenait pas vraiment, pour revenir aux LesPaul.

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